Poésies complètesCharpentier, 1845 - 476 pages |
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Page 48
... vents en furie , Désert si doux à mes regards ! Adieu douleur longue et profonde ; Adieu tant de jours écoulés A contempler l'écume et l'onde , A méditer le vent qui gronde , A pleurer les biens envolés ! Souvent , quand la brume ...
... vents en furie , Désert si doux à mes regards ! Adieu douleur longue et profonde ; Adieu tant de jours écoulés A contempler l'écume et l'onde , A méditer le vent qui gronde , A pleurer les biens envolés ! Souvent , quand la brume ...
Page 57
... vent ; Que je songe à la vie , à ces jeunes années Si fraîches d'espérance et si vite fanées ; Souvent , alors , souvent , Las de m'être égaré de clairière en clairière , Et d'avoir du long bois côtoyé la lisière , Si soudain au détour ...
... vent ; Que je songe à la vie , à ces jeunes années Si fraîches d'espérance et si vite fanées ; Souvent , alors , souvent , Las de m'être égaré de clairière en clairière , Et d'avoir du long bois côtoyé la lisière , Si soudain au détour ...
Page 77
... vent qui rase l'onde unie , Enchanter leurs roseaux d'une longue harmonie .... Mais , pardon ! je m'égare ; on a fini , je crois , Et le piano qui meurt ne couvre plus ma voix ; Et vos regards distraits , et votre main pendante , Tout ...
... vent qui rase l'onde unie , Enchanter leurs roseaux d'une longue harmonie .... Mais , pardon ! je m'égare ; on a fini , je crois , Et le piano qui meurt ne couvre plus ma voix ; Et vos regards distraits , et votre main pendante , Tout ...
Page 79
... vent frais agitant une grêle ramure ; L'étang sous la bruyère avec le jonc qui dort ; Voir couler en un pré la rivière à plein bord ; · Quelque jeune arbre au loin , dans un air immobile , Découpant sur l'azur son feuillage débile ; A ...
... vent frais agitant une grêle ramure ; L'étang sous la bruyère avec le jonc qui dort ; Voir couler en un pré la rivière à plein bord ; · Quelque jeune arbre au loin , dans un air immobile , Découpant sur l'azur son feuillage débile ; A ...
Page 82
... vent , Et me voilà rimeur comme devant . LE CALME . Ma muse dort comme une marmotte de mon pays .... Comme il vous plaira , ma verve ; ce qu'il y a de sûr , c'est que je ne ferai rien sans Yous . DUCIS . Souvent un grand désir de choses ...
... vent , Et me voilà rimeur comme devant . LE CALME . Ma muse dort comme une marmotte de mon pays .... Comme il vous plaira , ma verve ; ce qu'il y a de sûr , c'est que je ne ferai rien sans Yous . DUCIS . Souvent un grand désir de choses ...
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Expressions et termes fréquents
aime Alfred de Vigny âme amour André Chénier AUGUSTE LE PRÉVOST baiser BALLAIGUES beau beau sein beauté belle bientôt blanche blonde bois bonheur bord brillant bruit Calme tes pleurs chant charme chaste cher cheveux ciel cieux cœur console contredanse coteaux couleurs Dieu divin doux Éden ÉMILE DESCHAMPS enfant éternel feuillage flamme fleur flots front gazon gloire hélas heure heureux j'ai j'aime jamais jeune jeunesse Joseph Delorme jour l'âme l'amour l'œil l'ombre l'onde laisse Lamartine larmes loin longtemps lyre madame madame de Staël main matin mêle mère monde monts mort mourir murmure noble nuage nuit œil pâle parfum passé pauvre penche pensée pied plainte poésie poëte pourtant qu'un rameaux rayon regard rêve rêverie rien rivage Ronsard rosée saint sais secret sentier sentir seul soir soleil sombre SONNET sort soupirs souvent tendre tombe ULRIC GUTTINGUER vert Victor Hugo vierge VILLA ADRIANA voilà voile voix yeux zéphyr
Fréquemment cités
Page 153 - Tandis que chacun de ces objets du paysage reste fixe en son lieu et s'inquiète peu des autres, que la tour féodale dédaigne le vallon, et que le vallon ignore le coteau, la rivière va de l'un à l'autre, les baigne sans les déchirer, les embrasse d'une eau vive et courante, les comprend, les réfléchit : et lorsque le voyageur est curieux de connaître et de visiter ces sites variés, elle le prend dans une barque, elle le porte sans secousse, et lui développe successivement tout le spectacle...
Page 137 - C'est ainsi qu'achevait l'aveugle en soupirant, Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre S'asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants.
Page 366 - Qui ne nous voyons plus qu'à de mornes convois, A cet âge où déjà toute larme est séchée, Quand, l'office entendu, tous deux silencieux, Suivant du corbillard la lenteur qui nous traîne, Nous pûmes, dans le fiacre où six tenaient à peine, L'un devant l'autre assis, ne pas mêler nos yeux, Et ne pas nous sourire, ou ne pas sentir même Une prompte rougeur colorer notre front, Un reste de colère, un battement suprême D'une amitié si grande, et dont tous parleront; Quand, par ce ciel funèbre...
Page 236 - Ces mortels ont des nuits brillantes et sans voiles ; Ils comprennent les flots, entendent les étoiles, Savent les noms des fleurs, et pour eux l'univers N'est qu'une seule idée en symboles divers.
Page 137 - J'ai vu Corinthe, Argos, et Crète et les cent villes, Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer et l'âge et les malheurs Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs. La voix me reste. Ainsi la cigale innocente, Sur un arbuste assise, et se console et chante. Commençons par les Dieux : Souverain Jupiter, Soleil qui vois, entends, connais tout, et toi, mer, Fleuves, terre, et noirs dieux des vengeances trop lentes, Salut ! Venez à moi de l'Olympe habitantes, Muses; vous...
Page 29 - Rime, qui donnes leurs sons Aux chansons , Rime, l'unique harmonie Du vers , qui , sans tes accents Frémissants , Serait muet au génie ; Rime, écho qui prends la voix Du haut-bois Ou l'éclat de la trompette , Dernier adieu d'un ami Qu'à demi L'autre ami de loin répète ; Rime , tranchant aviron...
Page 68 - J'élève de mes mains l'autel expiatoire Qui te purifiera d'un arrêt odieux. Non que j'espère encore au trône radieux D'où jadis tu régnais replacer ta mémoire; Tu ne peux de si bas remonter à la gloire : Vulcain impunément ne tomba point des cieux ! Mais qu'un peu de pitié console enfin tes mânes!
Page 370 - D'un destin inégal, mais aucun d'eux en vain, Tentaient le grand succès et disputaient l'empire. Lamartine régna ; chantre ailé qui soupire, II planait sans effort. Hugo, dur partisan (Comme chez Dante on voit, Florentin ou Pisan Un baron féodal), combattit sous l'armure, Et tint haut sa bannière au milieu du murmure : II la maintient encore ; et Vigny, plus secret, Comme en sa tour d'ivoire, avant midi, rentrait (1).
Page 215 - S'éveille à peine autour de mon paisible asile ; A l'instant où le cœur aime à se souvenir, Où l'on pense aux absents, aux morts, à l'avenir, Votre parole, ami, me revient, et j'y pense ; Et consacrant pour moi le beau jour qui commence, Je vous renvoie, à vous, ce mot que je vous dois, A vous, sous votre vigne, au milieu des grands bois.
Page 206 - En suis-je plus heureux qu'avant de les connaître? Et, tout rêvant ainsi, pauvre rêveur, voilà Que soudain, loin, bien loin, mon âme s'envola, Et d'objets en objets, dans sa course inconstante, Se prit aux longs discours que feu ma bonne tante Me tenait, tout enfant, durant nos soirs d'hiver, Dans ma ville natale, à Boulogne-sur-Mer. Elle m'y racontait souvent, pour...