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1801 Reichs anwesende Räthe, Bothschafter und Gesandte sich besten Fleisses und geziemend empfehlen.

Signatum Regensburg den 7. März 1801.

(L. S.) Kurfürstlich Mainzische Kanzlei.

C.

Décret de ratification de S. M. impériale du précédent suffrage de l'empire, en date du 9 mars 1801.

(Dictatum Ratisbonae die 10. Martii 1801 per Moguntinum.)

Kaiserlich allergnädigstes Commissions- Ratifications-Decret an die hochlöbliche allgemeine Reichsversammlung zu Regensburg de dato den 9. März 1801.

Von der Röm. Kaiserl. Majestät Franz des Zweiten, unsers allergnädigsten Kaisers und Herrn Herrn, zur gegenwärtigen allgemeinen Reichsversammlung verordneter Höchstansehnlicher Kaiserl. Principal- Commissarius, Herr Karl Alexander, des heil. Römischen Reichs Fürst von Thurn und Taxis, gefürsteter Graf zu Friedberg-Scheer, Graf zu Valsassina, Herr der Herrschaften Demmingen, Mark - Tischingen und Trugenhofen, Sr. Röm. Kaiserl. Majestät wirklicher geheimer Rath, Ritter des goldenen Vliesses etc. lassen den allhier versammelten, des heil. Röm. Reichs Kurfürsten, Fürsten und Ständen vortrefflichen Räthen, Bothschaftern und Gesandten andurch unverhalten:

Ihro Röm. Kaiserl. Majestät haben aus dem unter dem 7 ten dieses erstatteten allerunterthänigsten Reichsgutachten, den von der allgemeinen Reichsversammlung nach reifer und schleuniger Berathung gefassten Schluss vernommen, dass

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der von Allerhöchstdenselben in Allerhöchstihrem und des
Reichs Namen mit der französischen Republik am 9. Hornung
des laufenden Jahrs, zu Lüneville abgeschlossene Friede von
Ihro Kaiserlichen Majestät und des Reichs wegen zu ratifici-
ren darüber an Allerhöchstdieselbe schleunigst ein Reichs-
gutachten zu erlassen Sr. Kaiserl. Majestät dabei für alle
reichspatriotische thätige Bemühungen und Verwendungen in
dieser Friedenssache der lebhafteste Dank zu erstatten
und Allerhöchstdieselben ehrerbietigst zu ersuchen seyen,
den gedachten Frieden in Allerhöchstihrem und des heiligen
Röm. Reichs Namen zu ratificiren und zu bestätigen.

Es gereichet Ihrer Röm. Kaiserl. Majestät zur grossen Be

ruhigung und Zufriedenheit, Ihre reichsväterliche Bemühungen zur 1804 schleunigen Herbeiführung des Friedens für das deutsche Reich mit dem lebhaftesten Dank der allgemeinen Reichsversammlung anerkannt zu sehen; und Allerhöchstdieselbe finden sich durch gleiche Sorgfalt zur schnellsten Entfernung der noch fortwährenden Kriegslasten bewogen, dem vorerwähnten Reichsgutachten die reichsoberhauptliche allergnädigste Genehmigung ohne allen Aufenthalt zu ertheilen, und in dessen Gemässheit die förmliche und feierliche Ratifications- Urkunde in Allerhöchstihrem und des Reichs Namen aufs schleunigste nach Lüneville befördern zu lassen.

Es verbleiben übrigens des Höchstansehnlichen Kaiserlichen Principal - Commissarius Hochfürstliche Gnaden den allhier versammelten vortrefflichen Räthen, Bothschaftern und Gesandten mit freundlichem auch geneigtem und gnädigen Willen beständig wohl zugethan.

Signatum Regensburg den 9. März 1804.

(L. S.) Karl Fürst von Thurn und Taxis mp.

Aufschrift

Dem Hochlöblichen Kurmainzischen Reichs-Directorio anzuhändigen.

d.

Instrumentum ratificationis Caesaris suo et imperii nomine pacis in
Lunari villa conclusae.

Nos Franciscus II divina favente clementia electus Romanorum
Imperator, semper Augustus, Germaniae, Hungariae, Bohemiae,
Dalmatiae, Croatiae, Slavoniae, Galiciae, Lodomeriae et Hieroso-
lymae Rex, Archidux Austriae etc. etc.

Notum facimus omnibus et singulis praesentes literas inspecturis, lecturis vel legi audituris, aut quomodocunque infra scriptorum notitia ad ipsos pervenire poterit: postquam ad restringendum, quod inter Nos et Romanum Imperium ex una, et Rempublicam gallicam ex altera parte per plures annos duravit gravissimum bellum, consilia pacis collata fuerint, divina bonitate factum esse, ut per constitutos utrimque plenipotentiarios pax et amicitia conclusa sit forma et tenore sequenti:

(Ici est inséré l'instrument de paix, en français.)

Nos igitur haec omnia et singula, prout hic verbotenus inserta et descripta leguntur, praehibita matura et diligenti consi

1801 deratione ex certa Nostra scientia approbamus, ratificamus et confirmamus, rataque et firma esse et fore virtute praesentium declaramus, simulque verbo Imperiali promittimus pro Nobis Nostrisque successoribus et Imperio Romano (cujus Status Ratisbonae per Deputatos congregati memoratum pacis instrumentum, vigore conclusi nuperrime facti et a Nobis ratificati, in omnibus et singulis articulis approbarunt, et ratum habuerunt) Nos omnes et singulos supra descriptos articulos, et quidquid tota hac pacis conventione continetur, firmiter, constanter, ac inviolabiliter servaturos, atque executioni mandaturos, nullaque ratione, ut vel ex Nostra Parte, vel per alios ullo unquam tempore contraveniatur, passuros, quomodocumque id fieri possit, omni dolo et fraude exclusis. In horum omnium testimonium et fidem sigillum Nostrum Caesareum majus huic diplomati manu Nostra subscripto appendi fecimus. Datum in civitate Nostra Viennae in Austria die nona mensis Martii, anno millesimo octingentesimo primo, Regnorum Nostrorum, Romani nono, Hungarici et Bohemici vero decimo.

Franciscus.

Vt. Princeps de Colloredo Mannsfeld. Ad mandatum Sacrae Caesareae Majestatis proprium Petrus Antonius L. B. a Frank.

e.

Ratification de la paix de Lunéville de la part du gouvernement français.

Bonaparte, premier consul, au nom du peuple français.

Les consuls de la république ayant vu et examiné le traité conclu, arrêté et signé à Lunéville, le vingt pluviôse an neuf de la république française (neuf fevrier mil huit cent-un) par le citoyen Joseph Bonaparte, conseiller d'état, en vertu des pleinspouvoirs qui lui avoient été conférés à cet effet, avec le sieur Louis, comte du St. Empire Romain, de Cobenzl, ministre plénipotentiaire de Sa Majesté l'empereur, roi de Hongrie et de Bohème, également muni de pleinspouvoirs, et du quel traité la teneur suit. (Ici le traité est inséré.)

Approuve le traité ci-dessus en tous et chacun des articles qui y sont contenus, déclare qu'il est accepté, ratifié et confirmé et promet qu'il sera inviolablement observé.

En foi de quoi sont données les présentes, signées, contresignées et scellées du grand sceau de la république.

A Paris, le vingt ventôse an neuf de la république (onze 1801 mars mil huit cent un).

Bonaparte.

Le ministre des relations extérieures,

Ch. Mau. Talleyrand.

Par le premier consul le secrétaire d'état,
Hugue B. Maret.

f.

Sanction du corps législatif, par laquelle le traité de Lunéville est converti en Loi de la république; en date du 28 ventose an 9 (18 mars 1801).

Le corps législatif, formé au nombre de membres préscrit par l'article XC de la constitution; lecture faite du projet de la loi (du 26 ventôse) sur la présentation au corps législatif du traité de paix conclu à Lunéville; les orateurs du tribunat et ceux du corps législatif entendus; les suffrages recueillis au scrutin secret: décrète le traité dont la teneur suit, conclu à Lunéville le 20 pluviôse an 9 (9 février 4804) et dont les ratifications ont été échangées, à Paris le 25 ventôse an 9 (16 mars 1804) sera promulgué comme une loi de la république.

(La promulgation de la paix a eu lieu à Paris le 30 ventôse).

α

« Déjà avant l'échange des ratifications, la réunion du territoire allemand sur la rive gauche fut proposée par le gouvernement, le 8 ventòse, et approuvée par le tribunat le 17, par le corps législatif le 17 ventôse, et en conséquence la suivante loi fut sanctionée le même jour. »>

ART. I. Les départemens de la Roer, de la Sarre, du Rhin et Moselle et du Mont-Tonnère font partie intégrante du territoire français.

ART. II. La circonscription des dits départemens et celle des arrondissemens communaux, qui y ont été provisoirement compris, sera définitivement fixée dans le courant de l'an 10.

ART. III. Les loix et réglemens de la république ne seront appliqués aux dits départemens qu'aux époques où le gouvernement le jugera convenable, et en vertu d'arrêtés qu'il prendra à cet effet.

126.

9 Février 1804.

1801 Article séparé et secret du Traité de Lunéville, concernant l'indemnisation à accorder au Grand-Duc de Toscane en Allemagne, signé à Lunéville le 9 Février 1801, ratifié à Paris le vingt Ventôse an neuf de la République (Onze Mars 1801).

(Archives de cour et d'état de l'Autriche.)

Bonaparte, Premier Consul au Nom du Peuple Français. Les Consuls de la République ayant vu et examiné l'Article secret et séparé du Traité définitif de Paix et d'amitié conclu, arrêté et signé à Lunéville le vingt Pluviôse an neuf de la République (Neuf Février mil huit cent un} par le Citoyen Joseph Bonaparte, Conseiller d'Etat, en vertu des pleinspouvoirs qui lui avaient été conférés à cet effet avec M. Louis Comte du St. Empire Romain de Cobenzl, également muni de pleinspouvoirs, du quel Article séparé et secret la teneur suit:

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Article séparé et secret.

Ainsi qu'il est convenu par l'article cinq du Traité patent, le Grand-Duc de Toscane obtiendra en Allemagne une indemnité pleine, entière et équivalente de ses Etats d'Italie, à laquelle seront préférablement employés l'Archevêché de Salzbourg et la Prevôté de Berchtolsgaden.

Le présent article aura la même force, que s'il était inséré mot-à-mot dans le Traité de Paix patent signé aujourd'hui:

Il sera ratifié à la même époque par Sa Majesté l'Empereur et Roi et la République Française, et les actes de ratification en due forme seront échangés à Lunéville.

Fait et signé à Lunéville le Vingt Pluviôse, an neuf de la République Française (Neuf Février Mil huit cent un).

Signé Louis Comte Cobenzl, Joseph Bonaparte.

Approuve l'Article ci-dessus, Déclare qu'il est accepté, ratifié et confirmé et promet qu'il sera inviolablement observé.

En foi de quoi sont données les présentes, signées, contresignées et scellés du Grand Sceau de la République.

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