Annales religieuses et littéraires de la ville et du diocèse d'Orléans, Volume 30

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1890
 

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Page 752 - ... croyaient avoir desséché pour toujours en nous ce qu'ils étaient parvenus en effet à flétrir et à tuer en eux, toute la partie morale, divine, mélodieuse de la pensée humaine. Rien ne peut peindre, à ceux qui ne l'ont pas subie, l'orgueilleuse stérilité de cette époque.
Page 245 - Il ya un homme poursuivi dans son supplice et sa tombe par une inextinguible haine, et qui, demandant des apôtres et des martyrs à toute postérité qui se lève, trouve des apôtres et des martyrs au sein de toutes les générations. Il ya un homme enfin, et le seul, qui a fondé son amour sur la terre, et cet homme, c'est vous, ô Jésus ! vous qui avez bien voulu me baptiser, me oindre, me sacrer dans votre amour, et dont le nom seul, en ce moment, ouvre mes entrailles et en arrache cet accent...
Page 245 - Il ya un homme flagellé, tué, crucifié, qu'une inénarrable passion ressuscite de la mort et de l'infamie, pour le placer dans la gloire d'un amour qui ne défaille jamais, qui trouve en lui la paix, l'honneur, la joie, et jusqu'à l'extase.
Page 54 - Les chrétiens entourent donc d'un respect religieux la notion du pouvoir, dans lequel, même quand il réside dans un mandataire indigne, ils voient un reflet et comme une image de la divine majesté. Ils se croient tenus de respecter les lois, non pas à cause de la sanction pénale dont elles menacent les coupables, mais parce que c'est pour eux un devoir de conscience, car Dieu ne nous a pas donné l'esprit de crainte.
Page 368 - Par miracle et soudain devinrent des épées, Et le soleil brillait sur leurs gardes de fer, Si bien qu'en ce moment chaque tombe avait l'air, Avec l'ordre du ciel étant d'intelligence, De présenter une arme et d'implorer vengeance. Alors, Jeanne aux chrétiens à ses pieds prosternés Répéta simplement : « Armez-vous et venez ! Car Dieu fera cesser par moi votre souffrance Et la grande pitié du royaume de France.
Page 62 - Paul appelle sagesse de la chair et mort de famé, parce qu'elle n'est pas et ne peut pas être soumise à la loi de Dieu. Rien n'est moins propre à diminuer les maux qu'une semblable prudence. En effet, le dessein arrêté des ennemis, et beaucoup d'entre eux ne craignent pas de s'en expliquer et de s'en glorifier ouvertement, c'est d'opprimer la religion catholique, la seule véritable. Pour réaliser un tel dessein, il n'est rien qu'ils n'osent tenter.
Page 61 - ... ne saurait accorder ni son patronage ni sa faveur aux hommes qu'elle sait lui être hostiles, qui- refusent ouvertement de respecter ses droits, qui cherchent à briser l'alliance établie par la nature même des choses entre les intérêts religieux et les intérêts de l'ordre civil. Au contraire, son devoir est de favoriser ceux qui ont de saines idées sur les rapports de l'Eglise et de l'État et s'efforcent de les faire servir par leur accord au bien général.
Page 61 - Dieu, elle les achève toutes et ies perfectionne, Dès lors, ceux qui rédigent des constitutions et font des lois, doivent tenir compte de la nature morale et religieuse de l'homme, et l'aider à se perfectionner, mais avec ordre et droiture, n'ordonnant ni ne prohibant rien sans avoir égard à la fin propre de chacune des sociétés civile et religieuse.
Page 402 - ... terre : je n'ai jamais entendu ce chant grave et pathétique , entonné par les prêtres , et répondu affectueusement par une infinité de voix d'hommes , de femmes , de jeunes filles et d'enfants , sans que mes entrailles ne s'en soient émues , n'en aient tressailli , et que les larmes ne m'en soient venues aux yeux.
Page 402 - Je n'ai jamais vu cette longue file de prêtres en habits sacerdotaux, ces jeunes acolytes vêtus de leurs aubes blanches, ceints de leurs larges ceintures bleues, et jetant des fleurs devant le Saint-Sacrement; cette foule qui les précède et qui les suit dans un silence religieux; tant d'hommes, le front prosterné contre la terre; je n'ai jamais entendu ce chant grave...

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