trouverons pour le papier dit journal que la matière première figure pour la somme de 32 fr. minimum, et jusqu'à 45 fr. dans quelques-unes.

Passant de la théorie à la pratique, et sans commettre d'indiscrétion sur les opérations des usines dans lesquelles j'ai fait de larges expériences avec le concours d'un directeur habile, nous avons vu l'alfa à son début, sans modifications d'appareils, de réactifs et d'ouvriers, rivaliser avantageusement avec les matières premières habituellement employées dans ces fabriques, même avec la paille, pour les papiers d'enveloppe les plus communes. Or, dans les frais de fabrication, nous avons fait entrer l'alfa à l'état brut, déchet non compris, à raison de 14 fr. les 100 kilogr.; donc la pratique a vérifié deux choses: le déchet pratique correspond au déchet théorique tout au plus, et les manipulations diverses sur l'alfa ne sont pas plus coûteuses que sur les matières rivales. En somme, les résultats ont été en faveur de l'alfa dans l'ensemble de la fabrication, et ont déterminé la conclusion de marchés à livrer importants.

Dans l'édification du prix de cent quarante francs pour mille kilogrammes d'alfa rendus au port du Havre, j'ai fait tous mes efforts pour éliminer tous les faux frais auxquels donne lieu une opération commerciale prise à son début. Jusqu'aujourd'hui, en effet, le prix de quatorze francs n'a pas été réalisable par un négociant sérieux, quoiqu'il ait fait l'entreprise avec ses capitaux personnels et qu'il ait tout dirigé par lui-même. M. Cruzel, resté en Algérie après l'accomplissement de mes études qu'il avait partagées, appuyé et aidé avec le plus complet empressement par les administrations civiles et militaires pour la continuation de notre œuvre commune, a fait et fait faire sous ses yeux, sans intermédiaires, par navires complets, les premières expéditions destinées à encourager la papeterie française à adopter l'usage de l'alfa. Les évaluations diverses de manutention ont pu être contrôlées par chaque administration dans la sphère de son concours aux expériences. Eh bien, pour ne pas solliciter l'industrie dans des apparences de bénéfices illusoires, il faut admettre le prix de cent quarante francs comme limite de l'extrême dans une exploitation régulière et économique; encore faut-il que le fret de quarante-cinq francs pour mille kilogrammes puisse être conservé.

Mais, dit-on, pourquoi choisir l'Algérie, quand telle autre contrée livre actuellement, même dans la province d'Oran, des alfas à meilleur compte? Cette objection tombe devant un examen approfondi des voies et moyens d'exploitation des États producteurs voisins de la France.

La récolte de l'alfa dans ces États est une

spéculation sur la misère; s'il est vrai de trouver en Algérie de l'alfa étranger, il est encore bien plus vrai d'y trouver des travailleurs émigrés des mêmes contrées, et demandant en grand nombre, au sol de notre colonie, la vie que leur refuse leur sol natal. Vienne le moment où la consommation de l'alfa provoquerait une concurrence étrangère à l'Algérie, le moment où le spéculateur aurait à contracter des marchés à livrer, et non plus à expédier à un prix quelconque les quelques marchandises disponibles à sa portée, alors l'équilibre entre l'Algérie française, l'Espagne, le Portugal, le Maroc, etc., se rétablit: la demande fait le tarif des mains-d'œuvre et des transports. Or, que peut l'étranger que ne puisse la France en matière d'organisation administrative et matérielle? La nature donne gratuitement l'alfa là comme ailleurs; sous ce rapport, il y a égalité parfaite : elle ne donne ni les instruments du travail, ni les moyens de transport sur terre et sur mer; sous ce rapport l'égalité n'existe plus, et les moyens coercitifs sur les bras du pauvre, l'organisation de la famine, sont insuffisants pour la rétablir.

En résumé: oui, l'Algérie peut offrir à la papeterie française la matière première que lui rendent nécessaires les modifications douanières internationales accomplies par le progrès;

Oui, l'usage de l'alfa permet à la papeterie de suivre la progression décroissante du prix des objets de première nécessité, sans compromettre l'économie de sa constitution;

Oui, la récolte organisée de l'alfa en Algérie est un élément de travail, dans les mois de chômage surtout, pour un grand nombre de colons;

Oui, avec le concours assuré dès qu'il est justifié de l'administration, le négoce de l'alfa peut devenir tel, que, d'une part, le bien-être des communes et des individus dans les provinces exploitées, de l'autre, les besoins d'une industrie qui craint pour ses approvisionnements, et enfin le mouvement commercial des ports algériens, éprouveront avant peu une satisfaction réelle.

Je ne saurais terminer sans faire remonter l'exactitude avec laquelle j'ai pu faire toutes mes opérations, au concours empressé des fonctionnaires du département de l'Algérie et des colonies, à la protection active des autorités militaires, préfectorales et municipales de l'Algérie. Je dois à M. Cruzel d'avoir pu effectuer l'organisation commerciale servant de base pour l'avenir; je dois à MM. Mathias, Ball et Horne fils, directeur des usines de Gueures et Valvernier, d'avoir pu étudier, chez eux surtout et en grand, un problème qui intéresse tous leurs collègues au même degré.

JULES BARSE, expert chimiste.

HOLLANDE.

ITALIE1.

Livres.

Album, Biographisch, Verzameling van portretten met levensberigten van verdienstelijke mannen uit de geschiedenis van het Nederlandsche zee- en krijgswezen en van de koloniën. 17e en 18e afl. (2e serie, 7e en se afl.) Gr. folio. (3 bl. tekst met portret van Jhr. H. A. Ruysch; 4 bl. tekst met portret van A. V. Michiels). Rotterdam, H. Nijgh. Bij int. per afl. 2 fls.

APPIA (L.). De ambulance. Practische waarnemingen over de geschotene wonden gevolgd door eenige brieven aan eenen ambtgenoot, over de gekwetsten van Palestro, Magenta, Marignano en Solferino. Uit het Fransch overgezet door B. G. van der Hegge Zijnen. Post 8°. (4 en 297 bl.) Utrecht, B. Dekema. 1 fl. 80.

Bibliotheek van Nederlandsche pamfletten. Eerste afdeeling. Verzameling van Frederik Muller te Amsterdam. Naar tijdsorde gerangschikt en beschreven. 2e deel. 1e stuk. (Blad 1-10 [1649-1654]. Prijslijst.) Van den Munsterschen vrede tot het einde van den eersten Engelschen oorlog. Kl. 4°. (80 en 4 bl.) Amsterdam, Frederik Muller. 1 fl. 25. BOLANDEN (C. von).-Eene bruidsreis. Historiche roman uit de 16e eeuw. Naar den 2en druk uif het Hoogd. vertaald. 1e deel. Post 8°. (4 en 190 bl.) Amsterdam, C. L. van Langenhuysen. 1 fl.

BRINK (Dr J. ten).

Dirck Volckertsen Coornhert en zijne wellevenskunst. Historiesch-ethische studie. Gr. 8°. (XCI, 2 en 232 bl., met gelith. portret). Amsterdam, Gebroeders Binjer. 3 fls. 85.

HER WERDEN (H. van). Spicilegium Vaticanum continens novas lectiones in historicorum Græcorum excerpta, quæ primus edidit Aug. Maius, prolatas e palimpsesto Vaticano denuo excusso additio commentariis criticis cum in reliquorum tum in Diodori, etiam quæ alibi exstant, excerpta. Gr. 89. (XII en 232 bl.) Lugduni-Batavorum, E. J. Brill. 2 fls. 40.

Historie, Natuurlijke, van Nederland. De dieren van Nederland. Gewervelde dieren, door Prof. H. Schlegel. 3e afl. Gr. 8°. (Inleiding, bl. XXXIII-XLVIII en bl. 129-192, met 6 gelith. en gekl. platen). Haarlem, A. C. Kruseman. 1 fl. 70.

Lettres de Gustave-Adolphe, roi de Suède, adressées à son général Dodo von In- und Kniphausen, en 1630, 1631 et 1632, publiées par H. O. Feith. Gr. 8o. (VIII en 68 bl., met facs.). Groningen, A. L. Scholtens. 4 fl.

Monuments typographiques des Pays-Bas au quinzième siècle. Collection de fac-simile d'après les originaux conservés à la Bibliothèque royale à la Have et ailleurs. Publiée par J. W. Holtrop. Etablissement lithographique de E. Spanier. 9e livr. Gr. 4o. (plaat 4954). La Haye, Martinus Nijhoff. 5 fls. Polyglotte. La Nouvelliste, revue des revues contemporaines anglaises, allemandes et françaises. 1re livraison. Gr. 8°. (12 afl. à 32 bl.) La Haye, Belinfante frères. Per jaarg. 3 fls. 60.

BERTOLINI (Francesco). Storia primitiva di Roma, compilata dietro le opere dei critici moderni da Francesco Bertolini. Fasc. 1.° di pag. 96, in 12mo. Milano e Torino, presso G. B. Paravia e comp. 1860. BOGGIO (P. C.). Da Montevideo a Palermo, Vita di Giuseppe Garibaldi, per P. C. Boggio In 8vo, di p. 154. Torino, Sebastiano Franco et comp. 1860. CALVI (Giuseppe). Sulla publicità delle sedute dei consigli comunali, per l'avv. Giuseppe Calvi. Torino, Stamp. di compositori Tipographi. 1860. CARRANO (Francesco).-I Cacciatori delle Alpi, comandati dal generale Garibaldi nella guerra del 1859 in Italia, per Francesco Carrano. Torino, Unione tip.

editr. 1860.

CASTELLANI (G. B.). · Dell' allevamento dei bachi da seta in Cina, fatto e osservato sui luoghi da G. B. Castellani, con otto tavole incise (Firenze, tip. Barbera, Bianchi e comp. 1860.

CASTIGLIA (Benedetto). Arnoldo da Brescia o l'Eresia dei papi, con un indirizzo alla cristianità per Benedetto Castiglia. Milano, libr. di Francesco Sanvito,

1860.

CESARE (Carlo DE). Sul metodo statistico. Lettera a Gaetano Vanneschi in Palermo, per Carlo de Cesare. Dal Diorama. 1860.

DIONISOTI (Carlo). - Cenni storici sull'amministrazione della giustizia in Vercelli dall'anno 1427 al 1860, per Carlo Dionisotti. Vercelli, tipografia Guglielmini, 1860. In 8vo, di pag. 67.

I Contemporanei Italiani. Napoleone III, per Pacifico Vallussi. Vittorio Emmanuele II, per Vittorio Bersezio. Giuseppe Garibaldi, per G. S. Marchese. Torino, Unione tip.-editr. 1860. OCCIONI BONAFOUS (Gius.). Della filosofia cattolica, saggio storico di Gius. Occioni Bonafous. Venezia, tip. Andreola, 1860.

REVELLI (Luigi).- Del credito fondiario, delle ipoteche e della richezza, studii economici del geom. Luigi Revelli. Torino, tip. del Diritto. 1860.

1. Il ne se publie en Italie, à notre connaissance, ancun recueil de bibliographie, et c'est à l'aide des journaux ou revues, et notamment de l'Archivio storico, de Florence, et de la Rivista contemporanea, de Turin, que nous pouvons annoncer les ouvrages nouveaux qui paraissent en Italie. Malheureusement les journaux et revues, dans les comptes rendus qu'ils font de ces ouvrages, n'en indiquent pas les prix; et, par suite, nous ne pouvons les indiquer non plus dans notre bibliographie italienne.

Le Secrétaire gérant, DUCHASTAING.

Paris-Imp. de PILLET fils aîné, rue des Grands-Augustins, 5

SOMMAIRE: Documents officiels. Paris.

DOCUMENTS OFFICIELS.

Décret déclarant applicables dans les nouveaux départements les lois sur la presse et la propriété littéraire et artistique (2 juillet 1860). NAPOLEON, par la grâce de Dieu et la volonté nationale, empereur des Français,

A tous présents et à venir, salut. Sur le rapport de notre ministre secrétaire d'État au département de l'intérieur;

Vu le sénatus-consulte du 12 juin 1860, Avons décrété et décrétons ce qui suit: Art. 1er. Les lois, ordonnances et décrets relatifs à la presse, à l'imprimerie, à la librairie, à la propriété littéraire et au colportage sont applicables aux nouveaux départements de la Savoie, de la Haute-Savoie et des AlpesMaritimes.

Art. 2. Les propriétaires de journaux ou écrits périodiques actuellement existants sont dispensés de l'autorisation exigée par l'article 1er du décret organique sur la presse du 17 février 1852. Il leur est accordé un délai de six mois pour verser leur cautionnement.

Art. 3. Les dispositions du décret organique relatives au timbre des journaux et écrits périodiques ne seront exécutoires qn'à partir du 1er janvier 1861.

Art. 4. Un délai de trois mois est accordé aux imprimeurs typographes, lithographes, en taille-douce et aux libraires, pour régulariser leur situation, conformément aux lois qui régissent la matière.

Art. 5. Nos ministres secrétaires d'État aux départements de l'intérieur et des finances. sont chargés de l'exécution du présent décret. Fait au palais de Fontainebleau, le 2 juillet 1860.

Par l'empereur:

NAPOLÉON.

Le ministre secrétaire d'Etat au département

de l'intérieur,

BILLAULT.

Chronique, 1860.

Circulaire du ministre de l'instruction publique relative aux livres et instruments destinés aux écoles communales (8 mai 1860).

Monsieur le recteur, je suis informé qu'il se présente fréquemment dans les communes rurales des voyageurs de librairie qui, à l'aide de certificats signés par les inspecteurs primaires, exploitent les instituteurs.

Je sais que, dans certaines localités, on est parvenu tout récemment à imposer, au prix de dix francs, un casier orthographique à bon nombre de fonctionnaires. En principe, on ne doit admettre dans les écoles que les livres ou instruments d'étude dûment autorisés. Les. instituteurs sont libres, sans doute, de se prc curer à leurs frais les publications qui leur paraissent utiles; mais nulle pression ne peut être exercée sur eux à cet égard. Or, il leur est bien difficile de conserver leur libre arbitre en présence de recommandations signées par leurs chefs hiérarchiques.

Je vous prie, monsieur le recteur, de rappeler à MM. les inspecteurs primaires, ainsi qu'aux directeurs d'écoles normales, qu'il leur est absolument interdit de recommander d'autres livres et de préconiser d'autres procédés d'enseignement que ceux qui sont revêtus de l'approbation du ministre de l'instruction publique.

Recevez, monsieur le recteur, l'assurance de ma considération très-distinguée. Paris, le 8 mai 1860.

Le ministre de l'instruction publique et des cultes,

PARIS.

ROULAND.

Cette année, à l'occasion de la fête de l'empereur, nous avons vu avec une vive satisfaction un certain nombre de décorations de la Légion d'honneur accordées à d'honorables

34.

teurs.

Paris, le 16 août 1860.

i -Cop angab Tiah Hete's 1. A Monsieur le Président du Cercle de la Librairie, de l'Imprimerie et de la Papeterie.

475m 18 ob ls às 3000 Monsieur le président,

J'ai l'honneur de vous adresser une somme de cent cinquante francs, que je vous prie de verser à la caisse de secours du Cercle, au nom de M. Rod. Oldenbourg, de Munich.

Cet honorable libraire n'a pas voulu se préva-' loir de la non-existence d'une convention entre la France et la Bavière pour la garantie réciproque de la propriété des œuvres de l'esprit. Il a désiré reconnaître, par l'offrande que je vous transmets, l'agrément donné par l'auteur et par les éditeurs à une traduction qu'il entreprend du Cours élémentaire de mécanique, par M. le professeur, Delaunay.

Agréez, monsieur, le président, l'expression de mes sentiments de considération distinguée et d'affectueux dévouement.

Ln 4499 zuob £ VICTOR MASSON.

Le président du Cercle nous cliarge d'adresser publiquement ses remercîments à M. Oldenbourg pour sa bonne pensée, et à MM. Delaunay, Victor Masson et Garnier frères pour leur généreux désintéressement.

DUCHASTAING.

En réponse à l'analyse sommaire que nous avions donnée d'une lettre pseudonyme d'un de nos abonnés de Londres, nous recevons de notre confrère M. Charpentier la lettre sui vante, que nous nous empressons de publier. Aix-les-Bains, 13 août 1860.

Monsieur le directeur,

A propos du vœu que j'ai exprimé que le papier soit protégé chez nous comme le chiffon, par un droit égal à sa sortie, attendu que ces deux denrées sont au fond les mêmes, un de vos correspondants anglais, qui a jugé prudent de ne pas se nommer, demande, dans votre avant-dernier numéro, au nom de la logique, qu'on impose également les livres à la sortie, parce que, dit-il, les livres ne sont aussi autre chose que du chiffon. Je cherche le sel de cette plaisanterie, et ne le trouvant pas, je prends l'argument au sérieux et je l'adopte. Oui, les livres ne sont que du papier, tout comme les chefs-d'oeuvre de Raphaël et

A Messieurs les membres du Conseil d'administration du Cercle de la Librairie, de l'Imprimerie et de la Papeterie.

Messieurs et chers confrères,

Nous avons l'honneur d'offrir à la Bibliothèque du Cercle de la Librairie, de l'Imprimerie et de la Papeterie la première partie qui vient de paraître de la cinquième édition du Manuel du Libraire et de l'Amateur de livres, dont le monde littéraire est redevable à M. Ch. Brunet. Dans la préface, ce respectable doyen de la librairie française signale, avec la modestie que chacun lui connaît, le mérite nouveau qui distingue cette édition, accrue de plus d'un quart.

Après plus de cinquante années d'un travail incessant et exclusif consacré à cette œuvre si universellement estimée, ce sera une douce récompense pour ses vieux jours, dont la durée doit longtemps se prolonger, de voir son livre apprécié des générations nouvelles, auxquelles il sera d'une constante utilité. Il leur rappellera ce que peut la force de volonté, secondée par un travail incessant et par une sagacité qui ne permet d'affirmer qu'après avoir douté et vu de ses yeux les documents originaux en les comparant entre eux (à moins d'impossibilité absolue).

Nous avons pensé que nos confrères verraient avec plaisir figurer à la place la plus honorable de la bibliothèque du Cercle l'ouvrage de M. Ch. Brunet. Il mérite en effet d'y présider comme un des monuments qui honorent le plus la bibliographie française.

Veuillez agréer, messieurs et chers confrères, l'assurance de notre considération et de notre dévouement.

FIRMIN DIDOT FRÈRES, FILS et C.

FAITS DIVERS.

Nous reproduisons, dans leur ensemble, les diverses nominations faites dans l'ordre de la Légion d'honneur, à l'occasion de la fête de l'empereur, en faveur d'écrivains, de publicistes et de notables de nos industries:-

Au grade de commandeur: MM. Delamarre, ancien député, directeur du journal la Patrie.

Mérimée, membre de l'Académie française.

Au grade d'officier :

MM. Cucheval-Clarigny, homme de lettres.
Lavallée (Théophile), professeur d'histoire
à l'École militaire de Saint-Cyr.
Rendu, inspecteur général de l'agricul-

ture.

Tardieu (Ambroise), membre du comité
consultatif d'hygiène publique.
Wey (Francis), président honoraire de la
Société des gens de lettres.

Au grade de chevalier :

MM. Baldus, peintre et photographe. Broutta, professeur de littérature militaire à l'École spéciale militaire.

De Champagnac, chef de bureau au ministère de l'intérieur.

Cormon, auteur dramatique.

Dalloz, l'un des rédacteurs du Moniteur universel.

Delaporte, directeur des Sociétés orphéoniques.

Dréolle, rédacteur du journal le Constitu-
tionnel.

Garnier (Joseph), publiciste, professeur
d'économie politique à l'Ecole impériale
des ponts et chaussées.
Gevaërt, compositeur de musique.
Hachette, libraire-éditeur, ancien mem-
bre de la chambre de commerce de
Paris.

Jacobs, graveur de géographie du minis-
tère de la marine.
Lacaussade, homme de lettres.
Laya (Léon), auteur dramatique.
Loudun, homme de lettres.

Maillard (Aimé), compositeur de musique.
Mary Lafon, auteur dramatique.

Pagnerre, rédacteur en chef du Journal
du Loiret.

Roulhac, fabricant de papiers, juge au tri

bunal de commerce. Sacy (Silvestre de), publiciste. Saint-Victor (Paul de), homme de lettres. Séjour (Victor), auteur dramatique. Tardieu (Alexandre), rédacteur du corps législatif.

Wormser, professeur de dessin au Conservatoire des arts et métiers.

- Le Moniteur vient de publier la composition de la commission des valeurs pour l'estimation des exportations et importations. Nous remarquons parmi les membres MM. PaulÉmile Firmin Didot, imprimeur-libraire, et Amédée Gratiot, fabricant de papiers.

- Au nombre des membres du jury de l'exposition universelle de Besançon nommés pour la deuxième division (industrie), figurent les noms de MM. Alcan, professeur au Conservatoire des arts et métiers; Hachette, éditeur à Paris; Pasteur, maître de conférences à

l'École normale; Pouillet, de l'Académie des sciences; Tresca, sous-directeur au Conservatoire des arts et métiers; Zuber, fabricant de papiers à Rixheim. Le jury doit se réunir du 1er au 8 septembre.

Pour tous les faits: DUCHASTAING.

CHRONIQUE JUDICIAIRE.

La cour de cassation, dans son audience du 16 août, a rejeté le pourvoi de M. Gustave Besson, condamné comme contrefacteur des instruments de M. Adolphe Sax. Cet arrêt termine, pour ainsi dire, la longue série de procès que M. Sax a eus à soutenir depuis quatorze ans contre ses contrefacteurs.

Dans notre Chronique du 24 et du 31 mars, nous avons entretenu nos lecteurs du procès intenté à M. Garnier, imprimeur à Chartres, par M. Peigné, auteur de Tableaux de lecture adoptés par la Société pour l'instruction élémentaire. Nous ajoutions que le tribunal de première instance de la Seine avait admis la plainte de M. Peigné et condamné M. Garnier à six cents francs de dommages-intérêts, pour reproduction inexacte de ces tableaux en un volume in-18. Sur l'appel interjeté par M. Garnier, l'affaire est revenue devant la deuxième chambre de la cour impériale de Paris, qui, prenant en considération la bonne foi de M. Garnier, a confirmé le jugement, tout en réduisant à deux cents francs les dommages-intérêts.

DUCHASTAING.