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BIBLIOGRAPHIE ÉTRANGÈRE

ANGLETERRE. . LIVRES.

ADDISON (Lieut.-Col. H. R.). -Diary of a Judge. Being Trials of Life, compiled from the Note-Book of a recently-deceased Judge. Fcap. 8vo, bds. Ward and L. 2 sch.

Alice a Tale of Real Life, and other Poems. By B. P. Fcap. 8vo. Wertheim. 4 sch. 6 d.

Ancient Danish Ballads. Transl. from the Originals,

with Notes and Introduction. By R. C. Alexander Prior, M. D. 3 vols. 8vo. Williams and N. 31 sch. 6 d.

A Pirate of eminence in the West Indies. His Loves and Exploits. Together with some Account of the singular Manner in which he departed this Life. Cr. 8vo. Trübner. 6 sch.

ATKINSON (Thos. Witlam, F. R. G. S.). Travels in the Regions of the Upper and Lower Amoor, and the Russian Acquisitions on the Confines of India and China. With Adventures among the Mountain Kirghis, and the Manjours, Manyargs, etc., the Hunting and Pastoral Tribes. Map and Illustrations. Roy. 8vo. Hurst. 42 sch.

Aubrey de L'Orne; or, the Times of St. Anselm. (Historical Tales, No. 18.) 12mo, cl. sd. J. H. and J. Parker. 1 sch.

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FITZGERALD (Wm., D. D.). Thoughts on Present Circumstances of the Church in Ireland. A Charge. Svo, sd. Parker and Son. 1 sch.

FORBES (Duncan, LL. D.).-History of Chess, from the
Time of the Early Invention of the Game in India
till the Period of its Establishment in Western and
Central Europe. 8vo. Allen and Co. 15 sch.
From Hay-Time to Hopping. By the Author of "Our
Farm of Four Acres." Fcap. 8vo. Chapman and
Hall. 5 sch.

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other Unpublished Papers. By Rev. Francis Kilvert, M. A. 8vo. Bentley. 12 sch.

KAVANAGH (T. Henry.). How I won the Victoria Cross. Post 8vo, bds. Ward and Lock. 2 sch.

KERR (Robt.). — Learn to Live: Firstlings from the Pen of a Working Man. Fcap. 8vo. Houtton. 3 sch. Life in a Whaler; or, Perils and Adventures in the Tropical Seas. By Sailor Charley. Fcap. 8vo. Ward and L. 3 sch. 6 d.

MACGILLIVRAY (W.). - Humboldt (Baron) Life, Travels, and Researches of. With Continuation, giving a Narrative of Humboldt's celebrated Journey in Central Asia, etc. Illust. Fcap. 8vo. Nelson. 5 sch. MACKRAY (Rev. Wm., A. M.). The Blackwell Prize Essay for 1860. On the Causes that have retarded the Progress of the Reformation. Post 8vo. Marlborough. 2 sch. 6 d.

MACREADY (Catherine Frances B.). Leaves from the
Olive Mount. Poems. Fcap. 8vo. Chapman and
Hall. 5 sch.
MONTGOMERY (H. R.). Thomas Moore, his Life,
Writings, and Contemporaries. Cr. 8vo. Newby.
2 sch. 6 d.

NEALE (W. R.).-Time the Avenger, and other Poems.
Fcap. 8vo. Kent. 4 sch.

PROCTER (Rich. Wright) Literary Reminiscences and Gleanings. Cr. 8vo. Dinham (Manchester) — Simpkin. 4 sch.

REID (Captain Mayne). - Quadrupeds: What they are,
and where found. A Book of Zoology for Boys.
Illust. Imp. 16mo. C. H. Clarke. 5 sch.
ROWCROFT (Chas.). The Bushrangers; or, Mark
Brandon, the Convict. (Hodgson's New Series of
Novels, Vol. 10). Fcap. 8vo, bds. Hodgson. 2 sch.

STUART (HOD. Chas.).—Night and Day. A Novel. 3 vols. Post 8vo. Hurst. 31 sch. 6 d.

The Orb of Light; or, the Apocalyptic Vision. By a Lady. Cr. 8 vo. Wertheim. 5 sch.

The Ultimate Principles of Religious Liberty: the Philosophical Argument, with a Review of the Controversy, as conducted on the Grounds of Reason and Expediency in the Writings of Locke, Warbur ton, Paley, Dick, Wardlaw, Gladstone, Martineau, and Miall. 8vo. Ward and Co. 7 sch. 6 d. WELLINGTON. Supplementary Despatches, Correspondence, etc., of F. M. Arthur, Duke of Wellington, K. G. Edit. by his Son the Duke of Wellington, K. G. Vol. 6. Including the Expedition to Denmark, Plans for the Conquest of Mexico, the Expeditions to Portugal in 1808 and 1809, and the Advance of the British Army into Spain. July 1807 to Dec. 1840. 8vo. Murray. 20 sch.

Le Secrétaire gérant, DUCHASTAING.

Paris, Imp. de PILLET fils ainé, 5, r. des Grands-Augustins.

CHRONIQUE

DU JOURNAL GÉNÉRAL

DE L'IMPRIMERIE ET DE LA LIBRAIRIE.

Paris, au Cercle de la Librairie, de l'Imprimerie et de la Papeterie, rue Bonaparte, 1. SOMMAIRE: Documents officiels. Faits divers. Variétés : La Papeterie de Jacques Cœur. Documents relatifs à la propriété littéraire. Ventes de livres.

DOCUMENTS OFFICIELS.

Ordre de la reine d'Espagne, relatif au régime d'entrée du papier continu pour impression. (13 août 1860.)

La reine,

Vu le rapport dressé dans les bureaux de la direction générale des douanes et tarifs par suite des pétitions nombreuses adressées au gouvernement par les représentants de la presse périodique, éditeurs, libraires et lithographes de Madrid, afin qu'à raison de la rareté remarquée depuis quelque temps du papier continu pour impression de production nationale, et les prix élevés atteints à diverses reprises par cet article si important et si nécessaire aux industries précitées, la libre importation de l'étranger en soit permise ou qu'au moins les droits excessifs qu'il paye aujourd'hui à son entrée dans le royaume soient abaissés;

Après un examen attentif des travaux exécutés depuis 1855 par la junte des tarifs et la direction générale des douanes et tarifs sur cette partie de la réforme des tarifs ; tenant compte des vœux émis par les fabricants de papiers dans l'enquête parlementaire de ladite année et plus récemment encore dans un exposé qui fut annexé au rapport;

Considérant en outre que s'il n'est pas juste de permettre la libre entrée du papier étranger ni d'abaisser les droits à un taux aussi bas que le demandent certaines personnes, parce que cette mesure tendrait à livrer cette importante industrie à une concurrence de nature à compromettre les capitaux qui y sont engagés, il est juste au moins que d'autres industries, tout aussi importantes et dignes de l'intérêt du gouvernement, ne souffrent pas plus longtemps des conséquences fâcheuses de la protection exagérée que le tarif actuel accorde aux fabricants de papiers;

Chronique, 1860.

Considérant enfin que la réforme 'de cette partie du tarif étant urgente par les raisons qui viennent d'être alléguées, lesdits fabricants ne pourront pas se dire lésés si, prenant pour base du prix du papier d'impression la valeur de soixante réaux par arrobe, terme moyen entre le chiffre de cinquante réaux résultant des données réunies, en 1855, par la junte des tarifs, et celui de soixante-dix réaux, qui était adopté à cette époque par les fabricants euxmêmes, on taxe cet article à vingt pour cent, taux qui protége suffisamment la fabrication nationale;

Conformément à la proposition du directeur général des douanes et tarifs, et l'avis préalable du conseil des ministres;

Ordonne, comme mesure d'urgence, et sans préjuger ce qui sera statué ultérieurement à cet égard lors de la réforme générale des tarifs, qu'il soit ajouté dans le tarif en vigueur un numéro spécial pour le papier étranger continu pour impression, non collé ou à demi collé, lequel payera dorénavant, par arrobe 1, douze réaux 2 sous pavillon national et quatorze réaux cinquante cents sous pavillon étranger. Fait à Madrid, le 13 août 1860.

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sion, à M. le ministre de l'instruction publique et des cultes, a signalé la valeur exceptionnelle de cette collection, et démontré quel intérêt la bibliothèque impériale doit prendre à compléter, par une reproduction des dessins d'Oxford, les richesses dont elle est déjà en possession et qui ont une origine

commune.

Les collections de M. de Gaignières, préccpteur des fils du grand Dauphin, furent données en 1711 par ce savant au roi Louis XIV. Elles comprenaient un nombre considérable de pièces imprimés, manuscrits, estampes, dessins, etc., contenant les renseignements les plus précieux sur les anciens usages et l'histoire de notre pays. Elles furent classées à la Bibliothèque du roi, aujourd'hui la Bibliothèque impériale. Cet établissement les a conservées en majeure partie; et la science, par le soin qu'elle met à les consulter, prouve assez l'importance qu'elle y attache. Une fraction notable des dessins, comprenant vingtcinq portefeuilles remplis de dessins de monuments et surtout de tombeaux, échappa malheureusement à sa possession. D'après divers documents, ces portefeuilles ont disparu dans la période qui s'est écoulée de 1785 à 1801, par suite de circonstances qu'il est assez difficile de préciser. Les seize volumes in-folio appartenant à la bibliothèque bodléienne d'Oxfort, et qui lui ont été légués par Richard Pough, topographe anglais, mort en 1809, ne viennent-ils pas des portefeuilles perdus? En comparant la table des dessins conservés à Oxford avec le catalogue détaillé des collections Gaignières dressé en 1815 par Clairambault, généalogiste des ordres du roi, il n'est pas permis d'en douter. Si l'on ajoute à ces seize volumes les dessins trouvés dans les débris du cabinet des ordres du roi, et classés aujourd'hui par le département des manuscrits, on arrive à une reconstitution à peu près complète de la série de dessins cataloguée par Clairambault.

L'origine de la collection d'Oxford une fois démontrée et son importance reconnue, la commission a dû s'occuper du mode qu'il convenait le mieux d'employer pour en obtenir une reproduction. D'après son désir, un artiste expérimenté, M. Jules Frappaz, a été chargé par le ministre, à titre d'essai d'abord, puis à titre définitif, de la mission d'exécuter des dessins de la collection complète d'Oxford, qui comprend environ trois mille pièces. Les dessins déjà rapportés par M. Frappaz témoignent que l'administration n'a pas trop présumé de l'utilité de cette entreprise.

Nous sommes heureux d'ajouter en terminant que les conservateurs de la bibliothèque bodléienne et particulièrement le bibliothécaire en chef, M. Bandinelli, ont accueilli M. Frappaz avec une cordiale hospitalité et

lui ont donné toutes les facilités désirables pour mener à bien l'œuvre dont il a été chargé. (Moniteur.)

VARIÉTÉS.

La Papeterie de Jacques Cœur.

Un professeur à l'École des chartes, M. Vallet de Viriville, s'occupe depuis quelque temps avec succès de curieuses recherches sur les filigranes du papier. Déjà plusieurs recueils ont reçu communication de ses intéressants travaux sur ce point. L'année dernière, la Gazette des Beaux-Arts a réuni et publié quatre-vingtonze marques ou filigranes empruntés prin- 1 cipalement au quinzième siècle, et qui ont provoqué diverses communications de MM. Samuel Sotheby, de Londres, auteur des Principia typographica, dont le troisième volume est consacré presque tout entier aux paper marks ou filigranes du quatorzième au seizième siècles; Olivier Barbier, de la bibliothèque impériale; baron Girardot, de Bourges; Bondu, ancien libraire au Mans; Boyer, bibliothécaire de Bourges; Moreau, secrétaire de la mairie de Dun-le-Roi (Cher). MM. de Girardot et Louis Paris ont envoyé en outre à M. Vallet de Viriville un grand nombre de fragments originaux échelonnés du quatorzième au dix-neuvième siècles, dont l'un présentait pour marque ou filigrane les armes de Jacques

Cœur.

C'est à l'occasion de ce dernier type, offrant par lui-même un intérêt historique tout spécial, que M. Vallet de Viriville a inséré dans le Bulletin de la Société impériale des antiquaires de France une note qui a donné au bibliothécaire de Bourges, M. H. Boyer, l'idée de poursuivre de son côté, sur les fabriques de papiers du célèbre financier qui a illustré sa ville, de nouvelles recherches qui enrichissent le dernier numéro de la Revue archéologique. On trouve dans l'Histoire du Berry, par M. Raynal, une mention de la papeterie de Jacques Cœur faite en ces termes: « J'ai sous les yeux, dit M. Raynal, des registres du chapitre de Bourges du quinzième siècle, composés d'un papier excellent qui porte dans la pâte l'écusson de Jacques Cœur. Il paraît donc probable qu'il avait une papeterie et qu'il perfectionna la fabrication du papier. »

Pour confirmer cette laconique indication, M. H. Boyer ajoute : « Il n'est pas impossible que Jacques Cœur, dont l'ambition était de rivaliser sur tous les points avec la supériorité commerciale et industrielle des Italiens, ait voulu leur faire concurrence pour la fabrication du papier. En effet, les Vénitiens, qui avaient rapporté de Grèce, à laquelle les Arabes l'avaient appris, le secret de cette fabrica

tion, furent longtemps les pourvoyeurs depapier pour la partie occidentale de notre continent, surtout dans le midi, où le parchemin luttait avec moins d'avantage contre le papier que dans le nord. La France pourtant ne tarda pas à entrer en concurrence avec eux et les papeteries d'Essonne et de Troyes, les plus anciennes connues en notre pays, remontent au règne de Philippe de Valois. C'était donc une industrie déjà bien établie au moins au temps de Jacques Cœur, mais dont les localités que nous venons d'indiquer semblaient s'être à peu près réservé le monopole. »>

Faute de documents précis, M. H. Boyer ne peut fixer l'endroit où l'argentier de Charles VII fit élever sa papeterie; mais naturellement il cherche ce lieu d'origine industrielle dans la contrée qui vit naître Jacques Cœur, et pour laquelle, comme on le sait, il professa toujours une très-grande prédilection.

« Sous les murs mêmes de la ville de Bourges, dit M. H. Boyer, a existé, jusqu'à nos jours, un moulin dit le Moulin de messire Jacques, du nom de son ancien possesseur Jacques ou Jacquelin Trousseau, vicomte ou voyer de Bourges, frère de Pierre Trousseau, archevêque de Reims, et gendre de Jacques Cœur. Ne serait-ce pas là notre moulin à papier, transmis héréditairement aux Trousseau par le fondateur, et qui ne serait devenu moulin à farine que peut-être par suite du grand incendie de 1487, lequel, en réduisant en cendres les deux tiers de la ville de. Bourges, ruina une grande partie de ses établissements industriels ?

« Ce qui m'appuie dans cette conjecture, c'est que, à un peu plus d'un kilomètre de distance, sur la même rivière, se trouve une autre usine du même genre et dans laquelle je me crois également autorisé à voir une ancienne fabrique de papier. Je veux parler du moulin Bastard, ainsi nommé de la vieille famille de ce nom, à laquelle il appartenait au quinzième siècle. On retrouve du papier de ce temps aux armes des Bastard (parti de demiaigle impérial et de demi-fleur de lis), de même qu'aux armes des Cour; et pourtant, pas plus pour l'un que pour l'autre de ces papiers, on ne trouve à se renseigner sur l'exis tence et la situation de la fabrique.

« Je soupçonne donc, par ce qui vient d'être dit, que, dans la dernière moitié du quinzième siècle, il y avait sur la rivière d'Auron ou d'Yèvre, aux portes de Bourges, deux papeteries, la papeterie Coeur ou Trousseau et la papeterie Bastard; que toutes deux ont péri dans la catastrophe qui a amené la décadence de notre ville.

« Il est un fait, au surplus, sur lequel je crois devoir insister, parce qu'il tend à confirmer la ruine de notre papeterie locale à la suite de l'incendie de 1487 les papiers au filigrane des de Bastard, qui me sont connus, sont antérieurs

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Ces filigranes attestent évidemment l'existence d'une papeterie aux armes et dans la famille de Jacques Cœur. Mais ce célèbre argentier étant mort en 1456, victime de la jalousie des courtisans, M. H. Boyer suppose que « la création de cette papeterie aurait été une inspiration de Jean Coeur, l'un de ses fils, lequel fut archevêque de Bourges de 1444 à 1483, et aida, en 1466, à la fondation de son université. L'établissement de la papeterie eût pu être motivé précisément par celui de l'université. Le lien de connexité qui exista au moyen âge entre les universités et les papeteries est un fait

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acquis à l'histoire; et peut-être le caractère sacré du fondateur de la papeterie de Bourges ne serait-il pas alors étranger à la présence de la croix au-dessus de l'écu du filigrane. » De cette conjecture plus que vraisemblable, et qui explique très-bien la présence des armes de l'illustre financier sur le papier des registres de Bourges, il résulte que la papeterie de l'Auron a été fondée par un fils de Jacques Cœur, sinon par Jacques Cœur lui-même, et que ses armes n'ont commencé à y figurer d'une manière régulière et constante qu'après l'apaisement du procès dont l'issue fut si préjudiciable au grand industriel. Du reste, nos lecteurs trouveront dans le dernier numéro de la Revue archéologique tous les renseignements qu'il a été possible de recueillir sur ce point. Les études de M. Vallet de Viriville sur les filigranes du papier et le mémoire de M. H. Boyer sur le papier aux armes des familles Cœur et de Bastard, sont des documents précieux et pleins d'intérêt pour l'histoire de la papeterie, de l'imprimerie et de la librairie. STANISLAS PRIOUX.

DOCUMENTS

RELATIFS A LA PROPRIÉTÉ LITTÉRAIRE.

Législation de Hanovre 2.

La propriété littéraire et artistique est réglée dans le royaume de Hanovre par les actes fédéraux de la Confédération germanique et une ancienne ordonnance du 20 mars 1778.

Aux termes de ces actes, un droit exclusif de propriété est garanti aux auteurs et aux artistes durant leur vie, et après leur mort pendant trente ans à leurs héritiers ou représentants. La durée du droit de propriété est de trente années à dater de la première publication pour les œuvres anonymes, pseudonymes et posthumes, et les sociétés savantes.

Le droit exclusif de représentation ou exécution des œuvres dramatiques et musicales est de dix années, à dater de la première représentation ou exécution, tant que les œuvres ne sont pas reproduites par l'impression.

Indépendamment de la convention internationale existant, par suite des actes fédéraux, entre les États de la Confédération germanique, le royaume de Hanovre a conclu deux conventions, l'une le 4 août 1847 avec l'Angleterre, l'autre le 20 octobre 1851 avec la France.

On peut encore consulter sur la législation de ce royaume les divers ouvrages recomman

1. Revue Archéologique, numéro de septembre 1860. Paris, à la Librairie Academique Didier et Ce. 2. Pour la législation des autres États de l'Allemagne, voir la Chronique de l'année 1859, pages 105 à 329.

dés pour celle de l'Allemagne, et la Législation de la propriété littéraire et artistique, suivie des conventions internationales, par M. J. Delalain; 1 vol. in-8°, Paris, 1858.

Ordonnance du 20 mars 1788, relative aux droits de propriété littéraire dans le Hanovre. Attendu que des libraires se sont souvent plaints auprès de nous à l'égard des contrefaçons faites en pays étrangers;

Nous déclarons n'approuver en aucune manière la contrefaçon; mais tant qu'elle ne sera pas interdite dans tous les pays et d'une manière uniforme, et que des contrefacteurs étrangers tireront profit de ce commerce illicite, nous ne croyons pas devoir restreindre les droits de nos sujets à cet égard;

Tout en désapprouvant le débit général des livres contrefaits au détriment de nos sujets, nous en défendons cependant le débit pour les ouvrages édités par des libraires ou imprimeurs de nos États ou publiés par des auteurs hanovriens: nous avons déjà publié des ordonnances à cet égard, et nous en recommandons à chacun l'exécution.

Les autorités constituées menaceront la première fois de la confiscation et d'une amende de dix thalers celui qui favorisera le débit de livres contrefaits, édités par des libraires et imprimeurs de nos Etats, et en cas de récidive ils condamneront aux peines ci-dessus mentionnées.

Hanovre, le 20 mars 1778.

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