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" Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère, et je suis une tombe, Mon hiver prend vos morts... "
La vie littéraire - Page 254
de Anatole France - 1890
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Revue nationale et étrangère politique, scientifique et littéraire, Volume 16

1864 - 598 pages
...des populations ; « Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, « J'ignore en les portant les noms des nations. « On me dit une mère et je suis...prend vos morts comme son hécatombe, « Mon printemps ne sent pas vos adorations. « Avant vous j'étais belle et toujours parfumée; « J'abandonnais au...
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Revue nationale et étranǵre, politique, scientifique et littéraire, publ ...

Revue nationale et étrangère - 1864 - 604 pages
...des populations; « Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, « J'ignore en les portant les noms des nations. « On me dit une mère et je suis...prend vos morts comme son hécatombe, « Mon printemps ne sent pas vos adorations. « Avant vous j'étais belle et toujours parfumée; « J'abandonnais au...
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Les contemporains: sér. Leconte de Lisle. José-María de Heredia. Armand ...

Jules Lemaître - 1886 - 350 pages
...fourmis, les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre; J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une...prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations1. Ainsi M. Leconte de Lisle : Pour qui sait pénétrer, Nature, dans tes...
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Etudes Litteraires Sur Le Dixneuvieme Siecle

Émile Faguet - 1887 - 486 pages
...les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre ; J'ignore en les portant le nom des nations. On me dit une mère et je suis une tombe....prend vos morts comme son hécatombe. Mon printemps ne sent pas vos adorations. Avant vous, j'étais belle et toujours parfumée; J'abandonnais au vent...
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Poètes et romanciers

Elme-Marie Caro - 1888 - 390 pages
...fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur ccudre, J'ignore en les portant les noms des Nations. On me dit une mère, et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme une hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. Voilà ce que dit cette voix triste et superbe....
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Études littéraires sur le dix-neuvième siècle

Émile Faguet - 1889 - 480 pages
...les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre ; J'ignore en les portant le nom des nations . On me dit une mère, et je suis une...prend vos morts comme son hécatombe. Mon printemps ne sent pas vos adorations. Avant vous, j'étais belle et toujours parfumée; J'abandonnais au vent...
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L'art au point de vue sociologique

Jean-Marie Guyau - 1889 - 464 pages
...fourmis les populations; Je ne distinguo pas leur terrier de leur cendre. J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une...tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mes printemps ne sont pas vus adorations. Avant vous j'étais lielleet toujours parfumée, J'abandonnais...
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Revue des deux mondes, Volume 108

1891 - 972 pages
...fourmis les populations, Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore, en les portant, les noms des nations. On me dit une mère et je suis une...prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. Lucrèce même n'a rien écrit de plus beau, d'une beauté plus sombre;...
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Essais sur la littérature contemporaine

Ferdinand Brunetière - 1892 - 378 pages
...fourmis les populations, Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore, en les portant, les noms des nations. On me dit une mère et je suis une...prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. Lucrèce même n'a rien écrit de plus beau, d'une beauté plus sombre,...
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Mémoires de l'Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d'Amiens, Volume 39

Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens - 1892 - 480 pages
...fourmis, les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre ; J'ignore en les portant les noms des nations ; On me dit une mère et je suis...prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. Et le poète répond à la marâtre : Vivez froide Nature, et revivez sans...
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