Histoire de l'Académie royale des sciences et des belles-lettres de Berlin: avec les mémoires pour la même année, tirez des registres de cette Academie, Volume 4

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Ambroise Haude, 1750
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Page 372 - Charlottenbourg étoit le rendez -vous des gens de goût; toutes fortes de divertiflemens & de fêtes variées à l'infini rendoient ce féjour délicieux & cette Cour brillante. . SOPHIE CHARLOTTE avoit l'ame forte; fa Religion étoit épurée, fon humeur douce, fon efprit orné de la lefture de tous les bons Livres François & Italiens.
Page 400 - L'aclivité infatigable de ce grand Prince donna à fa Patrie tous les Arts utiles; il n'eut pas le tems d'y ajouter les agréables.
Page 387 - ... eft une marque de fon abondance , mais en même tems de fon économie : car , quoique tant de nations innombrables qui couvrent la terre aient chacune leur génie différent , il femble cependant que. certains grands traits...
Page 399 - Quelques-uns de ces réfugiés se firent marchands, et débitèrent en détail l'industrie des autres. Berlin eut des orfèvres, des bijoutiers, des horlogers, des sculpteurs ; et les Français qui s'établirent dans le plat pays y cultivèrent le tabac, et firent venir des fruits et des légumes excellents dans les contrées sablonneuses, qui, par leurs soins, devinrent des potagers admirables.
Page 377 - Roi qui l'empêchoit d'agir, la mifere qui leur ôtoit les forces pour combattre , un corps détaché qui s'égara le jour de cette Bataille décifive, le nombre de leurs Ennemis, & le tems qu'ils avoient eu d'élever des Redoutes & de difpofer avantageufement leurs troupes: enfin les Suédois furent battus, & perdirent, par un inftant décifif & malheureux, le fruit de neuf années de travaux & de tant de prodiges de valeur.
Page 363 - Prince vain dans les projets de fa grandeur. Heureux font les Princes, dont les oreilles moins délicates aiment la vérité , lors même qu'elle eft prodiguée par des bouches indifcretes! mais c'eft un effort de vertu dont peu d'hommes font capables. A la faveur de Danckelmann fuccéda un.
Page 407 - Public n'empêcha pas beaucoup d'artifans de fe perfeftionner; nos carofles, nos galons, nos velours & nos ouvrages d'orfévrerie fe répandirent par toute l'Allemagne. MAIS ce qu'il y eut de déplorable, ce fut que pendant qu'on faifoit des arrangemens fi utiles & fi grands, on laiflà tomber dans une décadence entiere l'Académie des Sciences, les Univerfités, les Arts Libéraux & le Commerce.
Page 421 - ... dans fon origine la fainteté de fa morale ; mais la pente du cœur humain à la corruption en pervertit bientôt l'ufage : ainfi les fources les plus pures du bien font devenues des principes de toutes fortes de maux pour les hommes. Cette religion, qui enfeignoit l'humilité , la charité & la patience , s'établit par le fer & par le feu. Les prêtres des autels , dont la fainteté & la pauvreté devoient être le partage , menerent une vie fcandaleufe ; ils acquirent des richefles ; ils devinrent...
Page 410 - Commerce , & elles le pouffèrent & le foutinrent conftamment, reconnoiifant que c'étoit le principe de leur grandeur, & le foutien de leur Etat. Continuons encore cet examen pour un moment. En touchant aux Loix fondamentales des Républiques...
Page 369 - I. menaçoit de retirer fes troupes de la Flandre , fi on ne lui rendoit juftice. Cette menace perfuada aux Hollandois que fes droits étoient légitimes. On parvint cependant à régler un accord provifionel , qui partageoit l'héritage en deux parties égales.

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