Mémoires de la Chine

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J. Vernarel, 1819

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 153 - À boire > mangez , divertissez-vous : c'est moi qui vous procure les avantages dont vous jouissez. Après cette réponse , qu'on écoute en silence, on continue à se plonger dans les plaisirs. Cependant les dieux ont soif à leur tour et demandent à boire. Aussitôt on prépare des vases ornés de fleurs , et le prêtre les reçoit pour les porter aux dieux : car il nya que lui qui soit leur confident , et qui ait le droit de les entretenir. L'un de ces dieux est représenté avec un visage pâle...
Page 217 - « « voir ce que c'est que la Chine , quand on est « entré dans la rivière de Canton. Ce sont , sur < les deux bords , de grandes campagnes de « riz, vertes comme de belles prairies, qui « s'étendent à perte de vue et qui sont entre...
Page 293 - Yanchuin-yen,nous vînmes àHo-tcheou; nous rencontrâmes en chemin une chose assez particulière ; ce sont des roches d'une hauteur extraordinaire et de la figure d'une grosse tour carrée , qu'on voit plantées au milieu des plus vastes plaines . On ne sait comment elles se trouvent là , si ce n'est que ce furent- autrefois des montagnes , et que...
Page 404 - Compagnie. Ce jardin est fermé de murailles , et on ya bâti une chapelle et quelques petits corps de logis. Quand nous fûmes arrivés à la porte , nous nous mîmes tous à genoux devant le corps, au milieu du chemin , et nous fîmes trois fois les mêmes inclinations. Les pleurs des assistons recommencèrent.
Page xi - L'administration politique de la Chine roule uniquement sur les devoirs réciproques des pères et des enfans. L'Empereur est le père et la mère de l'empire. Un viceroi est le père de la province où il commande , comme un mandarin est le père de la ville qu'il gouverne. Cette constitution de gouvernement est si naturelle , si douce à la Chine , les peuples y sont si accoutumés , qu'ils n'imaginent pas qu'on puisse en avoir de meilleure.
Page 71 - ... auparavant , ils ne cessèrent de faire l'éloge de leur vertu , et de les combler de bénédictions. Le 10 , vint un mandarin de la cour , qui lut aux prisonniers leur sentence ; après quoi il fit entrer les bourreaux, dans la prison , et assigna à chacun d'eux celui qu'il devoit exécuter. Ces bourreaux tiroient de temps en temps leur sabre du fourreau , et par manière de récréation , ils...
Page 301 - Il faut souffrir, sans prendre feu et sans s'impatienter, cette lenteur et cette indolence naturelle ; traiter sans se décourager , de la religion , avec une nation qui ne craint que l'Empereur, et qui n'aime que l'argent; insensible par conséquent et indifférente à l'excès , pour tout ce qui regarde l'éternité.
Page 60 - Le peuple lui répondit par des acclamations mêlées de huées continuelles, et des plus sanglans outrages dont ils accablèrent les Missionnaires ; les uns leur arrachèrent la barbe, d'autres leur crachèrent au visage; enfin, cette populace effrénée ne leur épargna ni les railleries les plus piquantes , ni les injures les plus grossières. Lorsque ces bandits ne trouvèrent plus rien à piller, ils firent...
Page 67 - Ce bon néophyte avoit été formé parmi les missionnaires aux emplois de zèle dès sa plus tendre jeunesse, qu'il avoit passée avec eux, et il ne respiroit que l'avancement de la gloire de Dieu et la conversion de ses chers compatriotes. Sa prudence et sa vertu ayant été éprouvées pendant plusieurs années, on se rendit à ses instantes prières et on lui permit de se consacrer plus étroitement au service de Dieu par les vœux de pauvreté , de chasteté et d'obéissance. Dieu lui avoit...
Page 186 - D'abord il déposa Tchin-Ouey, et mit à sa place Chou-Ming , frère de ce roi détrôné ; ensuite il fit mourir secrètement Tchin-Ouey, et cependant, sous le nom de ce prince infortuné , il envoya le tribut à l'Empereur , qui , instruit de ce tragique événement , défendit qu'on laissât entrer dans la Chine les envoyés de Lykili.

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