Almanach des muses, Volume 39Chez Delalain, 1802 |
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... peine Les trésors de Cypre et de Tyr . Puisse , par l'Yapix ma barque protégée , Alors voguer sans crainte , et , glissant sur les eaux , Échapper aux écueils de la rive d'Égée , Sous les regards des deux Jumeaux ! Par feu CEABANON . Du ...
... peine Les trésors de Cypre et de Tyr . Puisse , par l'Yapix ma barque protégée , Alors voguer sans crainte , et , glissant sur les eaux , Échapper aux écueils de la rive d'Égée , Sous les regards des deux Jumeaux ! Par feu CEABANON . Du ...
Page 15
... peine les coteaux , Et dans sa ruche solitaire L'abeille paresseuse interrompt ses travaux . Les ruisseaux , enchaînés sur leurs rives glacées , Reposent en silence et presque inanimés , Et sur les neiges entassées Mes pas tremblans ...
... peine les coteaux , Et dans sa ruche solitaire L'abeille paresseuse interrompt ses travaux . Les ruisseaux , enchaînés sur leurs rives glacées , Reposent en silence et presque inanimés , Et sur les neiges entassées Mes pas tremblans ...
Page 33
... peine élevant des murailles , Sauraient rétablir les remparts Qu'a détruits le dieu des batailles . Loin de ses sœurs , de l'Hélicon Fuyant l'étiquette sévère , Ce matin l'on vit Apollon A Paris prendre un pied B 5 DES MUSES . 33 ...
... peine élevant des murailles , Sauraient rétablir les remparts Qu'a détruits le dieu des batailles . Loin de ses sœurs , de l'Hélicon Fuyant l'étiquette sévère , Ce matin l'on vit Apollon A Paris prendre un pied B 5 DES MUSES . 33 ...
Page 51
... peine y sont tracés ! Quoi ! son berceau touche à la tombe ; Échappé du néant , il tombe Dans le noir oubli du cercueil ; Ses jours sont des éclairs rapides Qu'engloutissent des mains avides ... Quel espace pour tant d'orgueil ! Il est ...
... peine y sont tracés ! Quoi ! son berceau touche à la tombe ; Échappé du néant , il tombe Dans le noir oubli du cercueil ; Ses jours sont des éclairs rapides Qu'engloutissent des mains avides ... Quel espace pour tant d'orgueil ! Il est ...
Page 59
... peine aux rayons du matin , Tendre fleur , je venais d'éclore , Le bras rigoureux du destin Déjà menaçait mon aurore : Presque en naissant j'allais périr , Proscrit par la nature entière : Quelle main viendra secourir L'enfant qu'a ...
... peine aux rayons du matin , Tendre fleur , je venais d'éclore , Le bras rigoureux du destin Déjà menaçait mon aurore : Presque en naissant j'allais périr , Proscrit par la nature entière : Quelle main viendra secourir L'enfant qu'a ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 113 - Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Page 113 - L'enveloppe : étonnée et loin des matelots, Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine.
Page 266 - Reviens de ton erreur, toi qui veux les flétrir : Sache les respecter autant que les chérir ; Et, si la voix du sang n'est point une chimère, Tombe aux pieds de ce sexe à qui tu dois ta mère.
Page 114 - L'ont au cap du Zéphyr déposé mollement. Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent: «Hélas!» autour de son cercueil. Hélas ! chez ton amant tu n'es point ramenée. Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée. L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds. Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
Page 57 - L'horreur farouche A ces mots a glacé leur bouche ; Leur silence peint ses malheurs : II lève en frémissant la vue ; Et sur Lisbonne disparue II égare ses yeux en pleurs. Les cris , le désespoir, les larmes D'un peuple cher et malheureux Repassaient avec les alarmes Dans son cœur tendre et généreux. A la mort la nuit joint ses ombres ; Roi , peuple , erraient sur ces bords sombres.
Page 178 - Sur d'inébranlables pivots , Pour qui tout livre est lettre close, Et qui de tous les miens ne lirez pas deux mots , Qui loin de distinguer les vers d'avec la prose , Ne vous informez pas si les biens ou les maux Ont l'encre...
Page 28 - II se lève , il menace , il frémit , il s'élance Du fond de ses riches débris. Il voit , il voit son or, jadis inaccessible , Tressaillir sous les pas des avides brigands.
Page 57 - Lisbonne ! . . . ô sort barbare ! Tu n'es plus que dans nos regrets ! Un gouffre 'est l'héritier avare De ton peuple et de tes palais. Tu n'es , à la vue alarmée , Qu'une solitude enflammée Que parcourt la mort et l'horreur : Un jour, les siècles en silence , • Planant sur ton cadavre immense, Frémiront encor de terreur.
Page 194 - J'ai cherché pour l'amour un langage de plus. » « Vous aimez mes accents : leur charme s'en augmente; Mais l'art n'enseigne pas le plus tendre de tous. Cet accent si chéri sort du cœur d'une amante; Vous le reconnaissez quand je chante pour vous.
Page 196 - Je peignais mon amant des yeux de ma tendresse; Et quand je dessinais l'objet de tant d'ardeur, Mon cœur sous mes crayons retrouvait son bonheur. — « Et vous m'avez privé de ce plaisir extrême, De suivre vos travaux, de voir la main que j'aime Revenir sur mes traits sans cesse retouchés , Enfin de voir vos yeux sur les miens attachés. Que vous avais-je fait? Pourquoi! par quelle injure!...