Almanach des muses, Volume 39Chez Delalain, 1802 |
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Page 2
... pieds il foule , Triomphant à regret , c'est la paix qu'il poursuit ; Des combats où Bellone a couronné sa tête La paix est la conquête , Et de tant de lauriers son olive est le fruit . Si , cherchant dans la paix une nouvelle gloire ...
... pieds il foule , Triomphant à regret , c'est la paix qu'il poursuit ; Des combats où Bellone a couronné sa tête La paix est la conquête , Et de tant de lauriers son olive est le fruit . Si , cherchant dans la paix une nouvelle gloire ...
Page 15
... cieux , Noirs avant - coureurs des tempêtes ; Entends - tu ces éclats ? les monts sont foudroyés ; Églé , la mort est sur nos têtes , Mais le plaisir est à nos pieds . Eh ! qu'avons - nous besoin de Flore et de DES MUSES . 15 A ÉGLÉ. ...
... cieux , Noirs avant - coureurs des tempêtes ; Entends - tu ces éclats ? les monts sont foudroyés ; Églé , la mort est sur nos têtes , Mais le plaisir est à nos pieds . Eh ! qu'avons - nous besoin de Flore et de DES MUSES . 15 A ÉGLÉ. ...
Page 30
... pieds , comme aux siens , les monstres sont venus ; Mais à son sort fatal vous êtes échappée ; Le thyrse féminin ne vous a point frappée . Il n'est point de miracle impossible pour vous , Dans vos drames touchans et si purs et si doux ...
... pieds , comme aux siens , les monstres sont venus ; Mais à son sort fatal vous êtes échappée ; Le thyrse féminin ne vous a point frappée . Il n'est point de miracle impossible pour vous , Dans vos drames touchans et si purs et si doux ...
Page 51
... pieds les revers : Mon peuple inonde les campagnes , Mes palais couvrent les montagnes , La volupté sert mes festins ; Les feux brûlent pour ma vengeance , L'onde et les vents , d'intelligence , Livrent la terre à mes destins . Mortel ...
... pieds les revers : Mon peuple inonde les campagnes , Mes palais couvrent les montagnes , La volupté sert mes festins ; Les feux brûlent pour ma vengeance , L'onde et les vents , d'intelligence , Livrent la terre à mes destins . Mortel ...
Page 52
... pieds le naufrage Des rois , des peuples et des tems . D'un regard sa justice éclaire L'abîme des coeurs insensés ; Il rit de l'orgueil téméraire Des rois follement encensés : De leurs touronnes qu'il agite , Des empires qu'il précipite ...
... pieds le naufrage Des rois , des peuples et des tems . D'un regard sa justice éclaire L'abîme des coeurs insensés ; Il rit de l'orgueil téméraire Des rois follement encensés : De leurs touronnes qu'il agite , Des empires qu'il précipite ...
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Expressions et termes fréquents
accens acte aimable aime airs ALMANACH DES MUSES amans amant amour arts Bagdad beau beauté belle berceau bois bonheur bouquet bras brillante Cazemb Cérès chante charme cher ciel cieux citoyen cœur comédie comiques Connal d'Horace Dargo DESAINTANGE désert desirs dieu dieux douce douleur doux Églé embellie enfans ÉPIGRAMME épigraphe époux fable femme fête feux fleurs flots fureur gloire GOBET goût grace hameau hélas heureux IMITATION J'ai j'aime Jacques Delille jeune jolis jour l'ame l'amour l'onde l'or libraire loin long-tems Louis Dubois madame main malheur maux mère monde mort mortels Muse musique myrte neuf sœurs nivôse nuit ombre opéra comique paix pâle pantoufles père Pierre Daru plaire plaisir plaisirs pleurs poème PONS de Verdun printems prose qu'un regards rivaux ROMANCE rose rose fleurie sage seul soupirs STANCES talens tems tendre tour-à-tour TRADUCTION trésors Tribunat Vénus vœux vois voix volage yeux Zéphire
Fréquemment cités
Page 113 - Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Page 113 - L'enveloppe : étonnée et loin des matelots, Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine.
Page 266 - Reviens de ton erreur, toi qui veux les flétrir : Sache les respecter autant que les chérir ; Et, si la voix du sang n'est point une chimère, Tombe aux pieds de ce sexe à qui tu dois ta mère.
Page 114 - L'ont au cap du Zéphyr déposé mollement. Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent: «Hélas!» autour de son cercueil. Hélas ! chez ton amant tu n'es point ramenée. Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée. L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds. Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
Page 57 - L'horreur farouche A ces mots a glacé leur bouche ; Leur silence peint ses malheurs : II lève en frémissant la vue ; Et sur Lisbonne disparue II égare ses yeux en pleurs. Les cris , le désespoir, les larmes D'un peuple cher et malheureux Repassaient avec les alarmes Dans son cœur tendre et généreux. A la mort la nuit joint ses ombres ; Roi , peuple , erraient sur ces bords sombres.
Page 178 - Sur d'inébranlables pivots , Pour qui tout livre est lettre close, Et qui de tous les miens ne lirez pas deux mots , Qui loin de distinguer les vers d'avec la prose , Ne vous informez pas si les biens ou les maux Ont l'encre...
Page 28 - II se lève , il menace , il frémit , il s'élance Du fond de ses riches débris. Il voit , il voit son or, jadis inaccessible , Tressaillir sous les pas des avides brigands.
Page 57 - Lisbonne ! . . . ô sort barbare ! Tu n'es plus que dans nos regrets ! Un gouffre 'est l'héritier avare De ton peuple et de tes palais. Tu n'es , à la vue alarmée , Qu'une solitude enflammée Que parcourt la mort et l'horreur : Un jour, les siècles en silence , • Planant sur ton cadavre immense, Frémiront encor de terreur.
Page 194 - J'ai cherché pour l'amour un langage de plus. » « Vous aimez mes accents : leur charme s'en augmente; Mais l'art n'enseigne pas le plus tendre de tous. Cet accent si chéri sort du cœur d'une amante; Vous le reconnaissez quand je chante pour vous.
Page 196 - Je peignais mon amant des yeux de ma tendresse; Et quand je dessinais l'objet de tant d'ardeur, Mon cœur sous mes crayons retrouvait son bonheur. — « Et vous m'avez privé de ce plaisir extrême, De suivre vos travaux, de voir la main que j'aime Revenir sur mes traits sans cesse retouchés , Enfin de voir vos yeux sur les miens attachés. Que vous avais-je fait? Pourquoi! par quelle injure!...