Almanach des muses, Volume 39Chez Delalain, 1802 |
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... souvent le dégoût est né de l'abondance ; Fuis Rome , et de ses jeux le délire éternel , Son bruit et sa fumée , et ce palais immense Dont les tours s'approchent du ciel . Pour les grands fatigués d'un luxe asiatique , A la table du ...
... souvent le dégoût est né de l'abondance ; Fuis Rome , et de ses jeux le délire éternel , Son bruit et sa fumée , et ce palais immense Dont les tours s'approchent du ciel . Pour les grands fatigués d'un luxe asiatique , A la table du ...
Page 10
... souvent à mes yeux ! Du myrte que je te donne Rien n'égalera le bonheur ; Il doit former ta couronne , Ou fleurir près de ton cœur . Mille fois le Zéphyr volage Le caresse et fuit tour - à - tour ; Mais rien ne flétrit son feuillage ...
... souvent à mes yeux ! Du myrte que je te donne Rien n'égalera le bonheur ; Il doit former ta couronne , Ou fleurir près de ton cœur . Mille fois le Zéphyr volage Le caresse et fuit tour - à - tour ; Mais rien ne flétrit son feuillage ...
Page 84
... certain dont j'ai souvent gémi . Je dis donc : Oui , le demi - tiers du monde En a toujours mangé les deux tiers et demi . Par le C. PONS ( de Verdun . ) MÉTAMORPHOSE DE NARCISSE , IMITÉE D'OVIDE . DANS l'épaisseur d'un 04 ALMANACH.
... certain dont j'ai souvent gémi . Je dis donc : Oui , le demi - tiers du monde En a toujours mangé les deux tiers et demi . Par le C. PONS ( de Verdun . ) MÉTAMORPHOSE DE NARCISSE , IMITÉE D'OVIDE . DANS l'épaisseur d'un 04 ALMANACH.
Page 98
... Souvent fait un heureux effort ; Mais il eut tort d'avoir un frère , Et pour lui ce fut un grand tort . Après cela , s'il en est d'autre , Je n'en sais rien ; mais , sûrement , Je suis vingt fois moins important Et qu'un docteur , et qu ...
... Souvent fait un heureux effort ; Mais il eut tort d'avoir un frère , Et pour lui ce fut un grand tort . Après cela , s'il en est d'autre , Je n'en sais rien ; mais , sûrement , Je suis vingt fois moins important Et qu'un docteur , et qu ...
Page 120
... souvent est dans la tête Il est rarement dans le cœur . Par le C. DUTREMBLAY . A F. DE SAINTANGE , Sur sa traduction en vers des Métamorphoses d'Ovide . HONNEUR à la métempsycose , Par qui l'esprit d'Ovide a passé dans le tien ! Sous sa ...
... souvent est dans la tête Il est rarement dans le cœur . Par le C. DUTREMBLAY . A F. DE SAINTANGE , Sur sa traduction en vers des Métamorphoses d'Ovide . HONNEUR à la métempsycose , Par qui l'esprit d'Ovide a passé dans le tien ! Sous sa ...
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Expressions et termes fréquents
accens acte aimable aime airs ALMANACH DES MUSES amans amant amour arts Bagdad beau beauté belle berceau bois bonheur bouquet bras brillante Cazemb Cérès chante charme cher ciel cieux citoyen cœur comédie comiques Connal d'Horace Dargo DESAINTANGE désert desirs dieu dieux douce douleur doux Églé embellie enfans ÉPIGRAMME épigraphe époux fable femme fête feux fleurs flots fureur gloire GOBET goût grace hameau hélas heureux IMITATION J'ai j'aime Jacques Delille jeune jolis jour l'ame l'amour l'onde l'or libraire loin long-tems Louis Dubois madame main malheur maux mère monde mort mortels Muse musique myrte neuf sœurs nivôse nuit ombre opéra comique paix pâle pantoufles père Pierre Daru plaire plaisir plaisirs pleurs poème PONS de Verdun printems prose qu'un regards rivaux ROMANCE rose rose fleurie sage seul soupirs STANCES talens tems tendre tour-à-tour TRADUCTION trésors Tribunat Vénus vœux vois voix volage yeux Zéphire
Fréquemment cités
Page 113 - Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Page 113 - L'enveloppe : étonnée et loin des matelots, Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine.
Page 266 - Reviens de ton erreur, toi qui veux les flétrir : Sache les respecter autant que les chérir ; Et, si la voix du sang n'est point une chimère, Tombe aux pieds de ce sexe à qui tu dois ta mère.
Page 114 - L'ont au cap du Zéphyr déposé mollement. Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent: «Hélas!» autour de son cercueil. Hélas ! chez ton amant tu n'es point ramenée. Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée. L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds. Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
Page 57 - L'horreur farouche A ces mots a glacé leur bouche ; Leur silence peint ses malheurs : II lève en frémissant la vue ; Et sur Lisbonne disparue II égare ses yeux en pleurs. Les cris , le désespoir, les larmes D'un peuple cher et malheureux Repassaient avec les alarmes Dans son cœur tendre et généreux. A la mort la nuit joint ses ombres ; Roi , peuple , erraient sur ces bords sombres.
Page 178 - Sur d'inébranlables pivots , Pour qui tout livre est lettre close, Et qui de tous les miens ne lirez pas deux mots , Qui loin de distinguer les vers d'avec la prose , Ne vous informez pas si les biens ou les maux Ont l'encre...
Page 28 - II se lève , il menace , il frémit , il s'élance Du fond de ses riches débris. Il voit , il voit son or, jadis inaccessible , Tressaillir sous les pas des avides brigands.
Page 57 - Lisbonne ! . . . ô sort barbare ! Tu n'es plus que dans nos regrets ! Un gouffre 'est l'héritier avare De ton peuple et de tes palais. Tu n'es , à la vue alarmée , Qu'une solitude enflammée Que parcourt la mort et l'horreur : Un jour, les siècles en silence , • Planant sur ton cadavre immense, Frémiront encor de terreur.
Page 194 - J'ai cherché pour l'amour un langage de plus. » « Vous aimez mes accents : leur charme s'en augmente; Mais l'art n'enseigne pas le plus tendre de tous. Cet accent si chéri sort du cœur d'une amante; Vous le reconnaissez quand je chante pour vous.
Page 196 - Je peignais mon amant des yeux de ma tendresse; Et quand je dessinais l'objet de tant d'ardeur, Mon cœur sous mes crayons retrouvait son bonheur. — « Et vous m'avez privé de ce plaisir extrême, De suivre vos travaux, de voir la main que j'aime Revenir sur mes traits sans cesse retouchés , Enfin de voir vos yeux sur les miens attachés. Que vous avais-je fait? Pourquoi! par quelle injure!...