Histoire des ducs de Bourgogne de la Maison de Valois, 1364-1477, Volumes 9 à 10

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N.-J.Gregoir, V. Wouters et Cie, éditeurs, 1839
 

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Fréquemment cités

Page 119 - Tous lui remontrèrent la misère et la diminution de l'armée, la force que semblait avoir l ennemi ; ils lui dirent qu'il était impossible d'empêcher la ville d'être secourue et ravitaillée, mais que du moins on pouvait éviter une bataille et ne pas se précipiter dans une perte presque assurée; qu'il était encore temps de se retirer à Pont-à-Mousson...
Page 77 - Legrand. que prestement, sans attendre autre ordonnance ou commandement de nous, vous les mettiez au dernier supplice sans nul épargner et sans faveur et dissimulation aucune. Quant aux archers , arbalétriers, piquiers et couleuvriniers, qui de nouveau viennent à notre service, et sont à présent sur les champs, il leur est ordonné et commandé de par nous, sous la même peine, de marcher en toute diligence vers nous, sans faire aucun séjour en chemin ; et s'ils y faisaient quelque délai,...
Page 162 - Vous savez tout ce que je lui ai recommandé, » veillez à ce que ce soit fidèlement observé. Qu'il accorde faveur » et confiance à ceux qui m'ont bien servi et que je lui ai nommés. » Vous savez aussi de qui il doit se garder , et qui il ne faut pas » laisser approcher de lui. » Ensuite le roi parla des affaires du moment et du gouvernement du royaume *, avec une parfaite raison , donnant les plus prudens conseils, mêlés toutefois de quelques commandemens assez extraordinaires et qui...
Page 226 - ... machineurs contre ma personne; et afin d'eux garantir de la punition, ils veulent abolir l'horrible peine qui y est : par quoi sera bon que je mette remède à deux choses : la première, expurger la cour de telles gens; la seconde, faire tenir le statut que jà une fois en ai fait, que nul en ça ne puisse alléger les peines de crimes de lèse-majesté.
Page 241 - prenne, mettez-le dans ma manche, et vous n'en aurez autre lettre » ni témoin ; car je ne veux point qu'on dise : le grand-chambellan » d'Angleterre a été pensionnaire du roi de France , ni que mes » quittances soient trouvées dans sa chambre des comptes.
Page 99 - ... nommé Husson, que vous dites qui a fait plusieurs maux en une commission qu'il dit avoir eue de moi. Pour ce, je veux savoir quel est cet Husson, et les abus qu'il a faits touchant cette commission. Je vous prie qu'incontinent ces lettres vues, vous me l'envoyiez si bien lié et garrotté, et si sûrement accompagné, qu'il ne s'échappe point; ensemble les informations qui ont été faites contre lui. Qu'il n'y ait point de faute, et me faites soudain savoir de vos nouvelles pour faire les...
Page 57 - Elle continuait ainsi à se défendre vaillamment. Mais, bien qu'elle fût nombreuse, puisqu'elle comptait huit cents hommes , sa situation devint bientôt difficile. Les canons des Bourguignons battaient les murs jour et nuit; le commandant, Georges de Stein, tomba malade; le magasin à poudre prit feu et sauta ; Jean Tillier, chef de l'artillerie , fut tué. On n'avait pas eu le temps de former des provisions de vivres; déjà on en était réduit au pain d'avoine. Deux hommes traversèrent , au...
Page 30 - XI. comte de Chimai, Guillaume de La Mark surnommé le Sanglier des Ardennes , le sire du Fay, le sire de Luxembourg et d'autres capitaines se portèrent avec plus de dix mille combattans devant la ville de Virton 1, où se tenait une garnison d'aventuriers Français , Espagnols ou Lorrains qui faisaient mille maux à tout le pays de Luxembourg. Après que les murailles eurent été battues par les bombardes et l'artillerie , les assiégés , qui n'avaient nul moyen de se défendre contre tant de...
Page 64 - Pepin et Charlemagne, et qui servaient à les exciter et les rallier dans les combats. Deux hommes robustes soufflaient à perte d'haleine dans ces deux cornes, qui se nommaient vulgairement le taureau d'Uri et la vache d'Unterwalden, et par trois fois faisaient retentir dans les montagnes ce son prolongé et terrible que les Autrichiens redoutaient depuis si long-temps, et que les Bourguignons apprirent aussi à connaître. Le ciel s'était éclairci, et le soleil de ce jour d'hiver éclairait vivement...
Page 221 - Sire, pour les grandes grâces qui vous sont faites, faites-moi grâce et à mes pauvres enfants. Ne souffrez pas que pour mes péchés je meure en honte et en confusion, et qu'ils vivent en déshonneur, allant quérir leur pain. Si vous avez eu amour pour ma femme, votre cousine, qu'il vous plaise avoir pitié de son pauvre malheureux mari et de ses orphelins. Sire, ne souffrez pas qu'autres que votre miséricorde, clémence et piété soient juges de ma cause, ni qu'autres que vous, en l'honneur...

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