Contes fantastiques, Volumes 1 à 2Perrotin, 1840 - 1641 pages |
Expressions et termes fréquents
Adelgonde affreux Alban Andrès Annunziata Antonio arrivé baron Bickert Bodoeri bonheur bras c'était Cardillac cassette chambre chambre ardente chant château cher chevalier chose Clara cœur comte de Vach Coppelius coup cria crime dame Catterina Daniel demoiselle Denner Desgrais devant diable docteur dogaresse doge enfant enfin étrange Falieri femme Formica frappé Giorgina grand-oncle Hoffmann horrible Hubert infâme j'ai j'avais j'étais jeta jeune fille jeune homme jour Krespel l'étranger l'homme au sable laisser larmes long-temps Lothaire madame de Maintenon Madelon mademoiselle de Scudéry main maison maître majorat Marianne Martinière ment Michel Steno Miossens mort n'avait Nathanael Nicolo nuit Olivier Brusson Ottmar parure Pasquarello passé pauvre peine peintre pensée père place Saint-Marc porte pouvait prit profonde regard reste rêves Reynie s'écria s'était sais Salvator Salvator Rosa secret semblait sentiment seul signor Pasquale soir sombre sorte Splendiano tion tomba tout-à-fait Trabacchio trouver vieillard vieille vieux vint visage voix yeux
Fréquemment cités
Page 391 - Les pluies de la fin de l'automne, et les neiges de l'hiver ne sont guère propres à stimuler le courage d'une armée alors surtout qu'elle est composée en partie de...
Page 258 - ... au sable m'avait entraîné dans la sphère du merveilleux, du fantastique, dont l'idée naît si facilement dans le cerveau des enfants. Rien ne me plaisait davantage que d'entendre ou de lire des histoires effrayantes de lutins, de sorcières, de nains, etc. ; mais, plus que tout cela, s'imposait toujours l'homme au sable que je dessinais avec de la craie ou du charbon sur les tables, sur les armoires, sur les murs, partout, sous les traits les plus singuliers et les plus horribles.
Page 288 - Nathanael vit alors pour la première fois l'admirable régularité des traits d'Olympie ; ses yeux seulement paraissaient ('traiigement fixes et inanimés. Mais à force de regarder attentivement à travers la lorgnette, il lui sembla voir comme d'humides rayons lunaires se réfléchir dans les yeux d'Olympie . et la puissance visuelle s'y introduire par degrés, et le feu de ses regards devenir de plus en plus ardent et vivace .Nathanael était retenu à la fenêtre comme ensorcelé, et ne pouvait...
Page 126 - Il n'a choisi dans les campagnes que des sites sauvages; il ne peint que d'arides déserts, de tristes rochers; il choisit les plus affreux, et s'ils ne le sont pas, ils le deviennent par la manière dont il les rend.
Page 304 - ... voulût bien tricoter ou broder, et même jouer avec le petit chien, en écoutant la lecture, et ainsi du reste; mais surtout qu'elle ne se contentât pas d'écouter, et qu'elle parlât aussi quelquefois de manière à faire entrevoir sous ses paroles ce qu'elle pensait et ressentait.
Page 7 - Qui reconnaîtrait jamais, dans le personnage fantastique dont les travers supposés ont fourni tant d'arguments gratuits aux feuilletons, l'artiste multiple, le juge laborieux, l'auteur enfin d'innombrables rapports de justice criminelle ou civile, cités comme des modèles de précision, de dialectique et de lucidité? Voilà pourtant l'homme qu'on nous a dépeint comme un extravagant aigri par les revers de la fortune, victime d'une fatalité diabolique, sans cesse aux prises avec les fantômes...
Page 296 - Son chant et son jeu musical ont la précision convenue, l'exactitude monotone et sans âme d'une machine à chanter ; il en est de même de sa danse.
Page 127 - En admirant ses paysages pittoresques, on ne désire jamais d'habiter de pareilles demeures: soit par le choix qu'il a fait des sites, soit par la manière de les imiter, ils ressemblent toujours à ces lieux favorables aux assassinats, à ces chemins écartés de toute habitation, où l'on ne passe jamais la nuit, et que le jour on traverse avec rapidité, sur lesquels on trouve exposé des restes de fameux brigands, sur lesquels on vous dit: ,la, un voyageur fut égorgé; là, son corps sanglant...
Page 274 - Nathanael, et dont j'ai entrepris, bienveillant lecteur, de te faire le récit. As-tu jamais ressenti, lecteur bénévole, une impression qui remplît entièrement ton cœur, et s'emparât de ton esprit et de ta pensée à l'exclusion de tout le reste ? Alors tu palpitais et frémissais intérieurement, ton sang enflammé parcourait tes veines en bouillonnant et colorait plus ardemment tes joues; de tes yeux jaillissaient des regards étranges comme si tu voulais embrasser dans l'espace vide des...