Nouvelle encyclopédie poétique: ou, Choix de poésies dans tous les genres, Volume 2Capelle (M., Pierre Adolphe) Ferra, 1819 |
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... leur atteinte fatale Aux colosses pesant sur la mer boréale , Et les flots revomis de leurs larges naseaux Et leur sang qui s'épanche en rougissant les eaux , LE TEMPLE DE GNIDE , POËME IMITÉ DE MONTESQUIEU ; 72 ENCYCLOPÉDIE POÉTIQUE .
... leur atteinte fatale Aux colosses pesant sur la mer boréale , Et les flots revomis de leurs larges naseaux Et leur sang qui s'épanche en rougissant les eaux , LE TEMPLE DE GNIDE , POËME IMITÉ DE MONTESQUIEU ; 72 ENCYCLOPÉDIE POÉTIQUE .
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... , Choix de poésies dans tous les genres Capelle (M., Pierre Adolphe). LE TEMPLE DE GNIDE , POËME IMITÉ DE MONTESQUIEU ; PAR LÉONARD . Poëmes descr . 7 ( DU MARQUIS DE CHAUVELIN . Tor qui , des Le Temple de Gnide; par Léonard.
... , Choix de poésies dans tous les genres Capelle (M., Pierre Adolphe). LE TEMPLE DE GNIDE , POËME IMITÉ DE MONTESQUIEU ; PAR LÉONARD . Poëmes descr . 7 ( DU MARQUIS DE CHAUVELIN . Tor qui , des Le Temple de Gnide; par Léonard.
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... un heureux génie , Tu sais qu'à charmer mon loisir Je bornais ma lyre timide ; Et qu'un simple habitant de Gnide , D'une gloire souvent perfide , N'a jamais conçu le désir . Ma muse n'est qu'une mortelle , Et n'attend rien de AUX MANES.
... un heureux génie , Tu sais qu'à charmer mon loisir Je bornais ma lyre timide ; Et qu'un simple habitant de Gnide , D'une gloire souvent perfide , N'a jamais conçu le désir . Ma muse n'est qu'une mortelle , Et n'attend rien de AUX MANES.
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... Gnide ! ô campagnes si chères ! Bois consacrés aux doux mystères ! Que j'aimais vos jeunes bergères Dont l'innocence est le trésor ; * Et ces jeux , ces danses légères , Ces cœurs purs , ces amours sincères , Ces mœurs dignes de l'àge d ...
... Gnide ! ô campagnes si chères ! Bois consacrés aux doux mystères ! Que j'aimais vos jeunes bergères Dont l'innocence est le trésor ; * Et ces jeux , ces danses légères , Ces cœurs purs , ces amours sincères , Ces mœurs dignes de l'àge d ...
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... Gnide aime à fixer sa cour : Elle n'a point de plus riant séjour : Jamais son char ne quitte l'Empirée Sans aborder à ce rivage heureux . Fiers de la voir se confondre avec eux , Les Gnidiens , à sa vue adorée , N'éprouvent plus cette ...
... Gnide aime à fixer sa cour : Elle n'a point de plus riant séjour : Jamais son char ne quitte l'Empirée Sans aborder à ce rivage heureux . Fiers de la voir se confondre avec eux , Les Gnidiens , à sa vue adorée , N'éprouvent plus cette ...
Expressions et termes fréquents
aime airs amans amant amour Apollon aquilons Autans Bacchus beauté beaux berceaux bois bonheur bords bras brillant bruit brûlant Camille campagnes Cérès champêtre champs chants char charmes cher ciel cieux climats cœur Comus coteaux couronne course Damon déserts dieu dieux douleurs doux eaux enfans enflammés féconde feux flamme fleurs fleuve flots forêts frimas front fureur gaîté glace glaçons gloire Gnide guérets guerre hameaux Hélas heureux Homère Iliade j'ai jeune jour l'amour l'Arioste l'aurore l'Automne l'homme l'onde l'univers Lesbos loin Madame Dacier main marchaient au hasard mois moissons momens monts mort mortels naïades nature nuages nuit nymphe oiseaux pâle par-tout peuple plaines plaisir plaisirs pleurs poëme épique Poëmes descr poëte Polémon Pomone Printemps rayons rians rivage rochers Romulus ruisseaux s'élance sang sent seul sillons soleil sombre soupirs temple tendre terre Thémire thyrse torrens tremblant triste vainqueur vallons vaste Vénus verdure vertus vois voit voix volupté voûte yeux Zéphirs
Fréquemment cités
Page 180 - La peur, l'airain sonnant, dans les temples sacrés Font entrer à grands flots les peuples égarés. Grand Dieu! vois à tes pieds leur foule consternée Te demander le prix des travaux de l'année. Hélas ! d'un ciel en feu les globules glacés Écrasent en tombant les épis renversés. Le tonnerre et les vents déchirent les nuages. Le fermier de ses champs contemple les ravages , Et presse dans ses bras ses enfants effrayés.
Page 42 - Il ne parlera pas du geai et de la pie dans la peinture des concerts agréables du printemps. Il oubliera les querelles grossières des paysans lorsqu'il peint les plaisirs d'une moisson. Il faut faire pour la nature physique que nous avons sous nos yeux ce qu'Homère, le Tasse, nos poètes dramatiques , ont fait pour la nature morale ; il faut l'agrandir, l'embellir, la rendre intéressante.
Page 248 - C'est l'effet du travail en tout temps , à tout âge. On vit dans mon château la veuve et l'orphelin Rouler sur les fuseaux ou...
Page 179 - On voit à l'horizon , de deux points opposés, Des nuages monter dans les airs embrasés ; . • On les voit s'épaissir , s'élever et s'étendre ; D'un tonnerre éloigné le bruit s'est fait entendre , Les flots en ont frémi , Tair en est ébranlé , Et le long du vallon le feuillage a tremblé.
Page 180 - Mais des traits enflammés ont sillonné la nue, Et la foudre en grondant roule dans l'étendue : Elle redouble , vole , éclate dans les airs ; Leur nuit est plus profonde , et de vastes éclairs En font sortir sans cesse un jour pâle et livide. Du couchant ténébreux s'élance un vent rapide Qui tourne sur la plaine , et , rasant les sillons , Enlève un sable noir qu'il roule en tourbillons.
Page 170 - Mais voilà l'été dans sa force. Le lit des fleuves se resserre, les fontaines sont desséchées, le grain se détache de l'épi, la chaleur accable l'homme et les animaux ; et le poète haletant s'écrie : Ah!
Page 213 - Et les êtres qu'il aime arrachés à son être. 11 voit autour de lui tout périr, tout changer; A la race nouvelle il se trouve étranger, Et lorsqu'à ses regards la lumière est ravie, II n'a plus en mourant à perdre que la vie.
Page 317 - Dieu ! quel pompeux spectacle étalé devant moi ! Sous mes yeux enchantés la nature rassemble Tout ce qu'elle a d'horreurs et de beautés ensemble. Dans un lointain qui fuit un monde entier s'étend. Et comment embrasser ce mélange éclatant De verdure, de fleurs, de moissons ondoyantes, De paisibles ruisseaux, de cascades bruyantes, De fontaines, de lacs, de fleuves, de...
Page 212 - Doux zéphyr, qui le soir caressois la verdure , Quel son , quel triste bruit , succède à ton murmure ! Les vents courbent les pins , les ormes , les cyprès , Et semblent dans leur course entraîner les forêts ; Les arbres ébranlés , de leurs cimes penchées , Font voler sur les champs les feuilles desséchées. Les rayons du soleil , sans force et sans chaleur, Ne perçant plus des airs la sombre profondeur, Ëole étend sur nous la nuit et les nuages.
Page 4 - Cédant à nos aïeux son onde et son rivage : Et vous, quand votre roi dans des plaines de sang Voit la mort devant lui voler de rang en rang, Tandis que, de Tournay...