Les poètes françois, depius le xiie siècle jusqu'à Malherbe [ed. by P.R. Auguis].1824 |
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Les poètes françois, depius le xiie siècle jusqu'à Malherbe [ed. by P.R ... Poètes français Affichage du livre entier - 1824 |
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Fréquemment cités
Page 302 - O bienheureux celui qui peut de sa mémoire Effacer pour jamais ce vain espoir de gloire, Dont l'inutile soin traverse nos plaisirs, Et qui, loin, retiré de la foule importune, Vivant dans sa maison content de sa fortune, A selon son pouvoir mesuré ses désirs.
Page 250 - Mais s'il demande à quel emploi Tu m'as occupé dans le monde, Et quel bien j'ai reçu de toi , Que veux-tu que je lui réponde...
Page 303 - Il soupire en repos l'ennui de sa vieillesse Dans ce même foyer où sa tendre jeunesse A vu dans le berceau ses bras...
Page 254 - Du feu de mes désirs et du feu de tes yeux. La beauté qui te suit depuis ton premier âge Au déclin de tes jours ne veut pas te laisser, Et le temps, orgueilleux d'avoir fait ton visage, En conserve l'éclat et craint de l'effacer. Regarde sans frayeur la fin de toutes choses, Consulte le miroir avec des yeux contents.
Page 298 - L'on trouve en son foyer. Que sert à ces galants ce pompeux appareil Dont ils vont dans la lice éblouir le soleil Des trésors du Pactole ? La gloire qui les suit après tant de travaux Se passe en moindre temps que la poudre qui vole Du pied de leurs chevaux.
Page 61 - L'augmenteront toujours? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son enfance était pleine, Et n'ai pas entrepris : Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Page 137 - Les Muses, les neuf belles fées, Dont les bois suivent les chansons, Rempliront de nouveaux Orphées La troupe de leurs nourrissons; Tous leurs vœux seront de te plaire; Et si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
Page 64 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois.
Page 70 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 62 - Mais elle était du monde où les plus belles choses Ont le pire destin, Et, rosé, elle a vécu ce que vivent les rosés L'espace d'un matin.