Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères [ed. by Y.M.M.T. de Querbeuf]. |
Expressions et termes fréquents
Abnakis Anglais arrivée assez auroit avoient avoit baptême barbares bois bord cabane Californie calumet Camopi canot capitaine Catherine Cayenne cents chasse chef Chrétiens cœur colonie Compagnie de Jésus connoissance continuellement coup d'Ouyapoc dessein devoit Dieu donner enfans ennemis espèce étoient étoit faisoient faisoit falloit femmes firent fleuve fusil Galibis gens guerre habitans habitations hommes Illinois Indiens Iroquois j'ai j'avois j'étois Jésus-Christ jours Kourou l'église langue LETTRE Du père lieues long-temps Macouria maison malades matin ment messe mission missionnaire Mississipi Missouri mort n'avoit n'étoit Natchez nations sauvages Nègres néophytes Nouvelle-France Nouvelle-Orléans nuit Onnontagué Ouyapoc paix de N. S. Palikours parens paroisse passer pays peine pendant père Boutin père Lombard piété pintade pirogue Port-de-Paix pouvoit presque prière quartier Quebec religion reste révérend père rien rivière s'étoient saint Saint-Domingue Sault secours sentimens seroit seul soin soir sorte Souel Tchactas terre tion trouve Tsonnontouan vages vaisseau Varron village voyage zèle
Fréquemment cités
Page 141 - ... le troupeau ; les Sauvages prirent la fuite , et passèrent la" rivière, partie à gué et partie à la nage : ils eurent à essuyer toute la fureur des ennemis jusqu'au moment qu'ils se retirèrent dans les bois qui sont...
Page 241 - abord; il ya des brûlots; ce sont de très-petits moucherons, dont la piqûre est si vive ou plutôt si brûlante, qu'il semble qu'une petite étincelle est tombée sur la partie qu'ils ont piquée. Il ya des moustiques; ce sont des brûlots, à cela près qu'ils sont encore plus petits; à peine les voit-on, ils attaquent particulièrement les yeux ; il ya des guêpes, il ya des taons; il ya en un mot omne genus muscarum: mais on ne parlerait point des autres sans les maringouins : ce petit animal...
Page 450 - Indiens me sollicitent continuellement , et me pressent d'envoyer chez eux des missionnaires pour y faire des établissemens semblables à celui de Kourou. Quelle ample moisson, si nous avions assez d'ouvriers pour la recueillir ! Le grand nombre des familles qui composent la peuplade, et dont les chefs sont encore jeunes , contribuent beaucoup au bon ordre et à la ferveur qu'on y voit régner. Depuis vingt-trois ans que je me suis attaché à la nation des Galibis, ils ont tous été sous ma conduite...
Page 208 - Dans les cruelles maladies dont il fut long-temps affligé , sa prière étoit continuelle , et il est mort depuis quelques années dans une grande innocence. Henri , son père, a passé pareillement par de rudes épreuves ; une longue et fâcheuse maladie acheva de purifier sa vertu , et l'a disposé à une mort qui nous a paru précieuse aux yeux de Dieu.
Page 22 - Du fort, à plus de trente et quarante lieues , il^n'ya point de bois franc. Cela vient sans doute des grands vents de mer qui soufflent ordinairement , des grands froids et des neiges qui y sont presque continuelles.
Page 171 - ... négligemment sur sa poitrine; le fusil appuyé sur son bras, le casse-tête à la ceinture, le calumet à la bouche, la lance à la main , la chaudière remplie à ses côtés. Sous cette attitude guerrière et animée, on l'a voit assis sur une éminence revêtue de gazon, qui lui servoit de lit de parade.
Page 241 - ... étouffe ensuite avec des feuilles vertes; il faut se mettre dans le fort de la fumée, si l'on veut éviter la persécution : je ne sais lequel vaut mieux du remède ou du mal. Après...
Page 131 - On n'a guère pour vivre que du blé de Turquie , des fèves et des citrouilles. Ils écrasent le blé entre deux pierres pour le réduire en farine ; ensuite ils en font de la bouillie , qu'ils assaisonnent quelquefois avec de la graisse , ou avec du poisson sec. Lorsque le blé leur...
Page 109 - Alors le chef se leva et commença sa harangue. Je vous avoue que j'admirai son flux de paroles, la justesse et la force des raisons qu'il exposa, le tour éloquent qu'il leur donna, le choix et la délicatesse des expressions dont il orna son discours. Je suis persuadé que, si j'eusse mis par écrit ce que ce Sauvage nous dit sur-le-champ et sans préparation, vous conviendriez sans peine que les plus habiles Européens, après beaucoup de méditation et d'étude, ne pourraient guère composer...
Page 140 - Rasles, averti par les clameurs et le tumulte, du péril qui menaçait ses néophytes, sortit promptement de sa maison, et se présenta sans crainte aux ennemis. Il se promettait, ou de suspendre par sa présence leurs premiers efforts, ou du moins d'attirer sur lui seul leur attention, et aux dépens de sa vie de procurer le salut de son troupeau. Aussitôt qu'ils l'aperçurent, il s'éleva un cri général qui fut suivi d'une grêle de mousqueterie qu'on fit pleuvoir sur lui.