Oeuvres completes de Voltaire...la Société littéraire-typographique, 1784 |
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Page 258
... Ferney , 14 avril . UE je fuis touché , que j'aspire A voir briller cet heureux jour , Ce jour fi cher à votre cour , A vos Etats , à tout l'Empire ! Que j'aurai de plaifir à dire , En voyant combler votre espoir : J'ai vu l'enfant que ...
... Ferney , 14 avril . UE je fuis touché , que j'aspire A voir briller cet heureux jour , Ce jour fi cher à votre cour , A vos Etats , à tout l'Empire ! Que j'aurai de plaifir à dire , En voyant combler votre espoir : J'ai vu l'enfant que ...
Page 260
... Ferney , le 9 juin . EST - CE une fille , eft - ce un garçon ? Je n'en fais rien : la Providence Ne dit point fon fecret d'avance , Et ne nous rend jamais raison . Grands , petits , riches , gueux , fous , fages , Tous aveugles dans ...
... Ferney , le 9 juin . EST - CE une fille , eft - ce un garçon ? Je n'en fais rien : la Providence Ne dit point fon fecret d'avance , Et ne nous rend jamais raison . Grands , petits , riches , gueux , fous , fages , Tous aveugles dans ...
Page 263
... Ferney , le 31 juillet . Vous voilà , Monfeigneur , comme le marquis de la Fare , qui commença à fentir fon talent pour la poëfie à peu - près à votre âge , quand certains talens plus précieux étaient fur le point de baisfer un peu , et ...
... Ferney , le 31 juillet . Vous voilà , Monfeigneur , comme le marquis de la Fare , qui commença à fentir fon talent pour la poëfie à peu - près à votre âge , quand certains talens plus précieux étaient fur le point de baisfer un peu , et ...
Page 266
... Ferney , 28 novembre . E vous fais très - bon gré , mon cher confrère , d'avoir fait un Saurin , et je vous remercie tendrement de me l'avoir appris dans une si jolie lettre . Je fuis de votre avis ; c'était un garçon qu'il vous fallait ...
... Ferney , 28 novembre . E vous fais très - bon gré , mon cher confrère , d'avoir fait un Saurin , et je vous remercie tendrement de me l'avoir appris dans une si jolie lettre . Je fuis de votre avis ; c'était un garçon qu'il vous fallait ...
Page 267
... Ferney avec la mère et le fils . Les philofophes font trop difperfés , et les ennemis de la raifon trop réunis . C'est une bonne acquifition que celle de l'abbé de Voifenon , tant qu'il fe portera bien ; mais c'eft un faint dès qu'il ...
... Ferney avec la mère et le fils . Les philofophes font trop difperfés , et les ennemis de la raifon trop réunis . C'est une bonne acquifition que celle de l'abbé de Voifenon , tant qu'il fe portera bien ; mais c'eft un faint dès qu'il ...
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Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 15 Voltaire (pseud. van François-Marie Arouet) Affichage du livre entier - 1787 |
Expressions et termes fréquents
Adieu affez affurément afile aimable aime ainfi Alteffe Apollon auffi avez beaux bontés c'eft c'eſt chanter charmant cher ami cher Cideville chofe Cirey cœur complimens confeil confervez confolation d'Argental daignez Deffant deftin Dieu Dieux dife digne dire doux efprit Eft-ce embraffe Emilie envoyé épître eſt êtes fage faint fais fans doute fanté favez favoir fecret fefait féjour femble fens fentir ferait Ferney fervir feul fiècle fociété foit fommes font Formont fottifes fouhaite fouper fous fouvent fuis furtout gens goût heureux homme j'ai j'aime j'aurai j'avais jamais jufte l'abbé l'amitié l'amour l'efprit l'honneur laiffer LETTRE long-temps MADAME DE POMPADOUR Madame Denis Madame du Châtelet mademoiſelle MARQUIS DE VILLETTE meffieurs Monfieur mufe n'ai n'eft n'eſt Newton paffer parler penfer penſe perfonne philofophe plaifir plaifirs plaire poëfie poëte préfent Pruffe raiſon refpect refte réponſe rien rois s'eft ſon talens tendre trifte Voilà Voltaire
Fréquemment cités
Page 162 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage.
Page 31 - Une beauté qu'on nomme Rupelmonde, Avec qui les Amours et moi , Nous courons depuis peu le monde , Et qui nous donne à tous la loi , Veut qu'à l'instant je vous écrive. Ma muse, comme à vous, à lui plaire attentive, Accepte avec transport un si charmant emploi.
Page 359 - Ici gît, ou plutôt frétille, Voisenon, frère de Chaulieu. A sa muse vive et gentille Je ne prétends point dire adieu ; Car je m'en vais au même lieu, Comme un cadet de la famille.
Page 254 - En tout pays on se pique De molester les talents; Goldoni voit maint critique Combattre ses partisans. On ne savait à quel titre On doit juger ses écrits ; Dans ce procès on a pris La nature pour arbitre. Aux critiques , aux rivaux , La nature a dit sans feinte : Tout auteur a ses défauts, Mais ce Goldoni m'a peinte.
Page 347 - Vous ne pouvez empêcher cet hommage , Faible tribut de quiconque a des yeux. C'est aux mortels d'adorer votre image; L'original était fait pour les dieux. .J'ai entendu plusieurs morceaux de la Pandore de M. de La Borde; ils m'ont paru bien dignes de votre protection. La faveur donnée aux véritables beauxarts est la seule chose qui puisse augmenter l'éclat dont vous brillez.
Page 188 - Sincère et tendre Pompadour, Car je peux vous donner d'avance Ce nom qui rime avec l'amour Et qui sera bientôt le plus beau nom de France, Ce tokai, dont Votre Excellence Dans Étiolles me régala, N'at-il pas quelque ressemblance Avec le Roi qui le donna?