Revue contemporaine, Volume 55 ;Volume 79

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Bureaux de la Revue contemporaine., 1865
 

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Page 603 - Eh ! que m'importe ma réputation ! que la France soit libre, et que mon nom soit flétri! que m'importe d'être appelé buveur de sang! Eh bien, buvons le sang des ennemis de l'humanité, s'il le faut; combattons, conquérons la liberté!
Page 477 - On parle beaucoup de la fortune de César : mais cet homme extraordinaire avoit tant de grandes qualités, sans pas un défaut, quoiqu'il eût bien des vices, qu'il eût été bien difficile que quelque armée qu'il eût commandée, il n'eût été vainqueur ; et qu'en quelque république qu'il fût né, il ne l'eût gouvernée.
Page 613 - Tous ces hommes qui devaient nous donner la liberté l'ont assassinée ; ce ne sont que des bourreaux. Pleurons sur le sort de notre France.
Page 473 - D'un côté, des gens souvent sans aveu s'emparent des passions bonnes ou mauvaises de la foule; de l'autre, les gens honorables, immobiles ou hargneux, s'opposent à tout progrès et suscitent par leur résistance obstinée des impatiences légitimes et des violences regrettables.
Page 465 - Lorsque, au milieu de la prospérité générale, surgissent des utopies dangereuses, sans racines dans le pays, le plus simple emploi de la force les fait disparaître; mais, au contraire, lorsqu'une société, profondément travaillée par des besoins réels et impérieux, exige des réformes, le succès de la répression la plus violente n'est que momentané : les idées comprimées reparaissent sans cesse, .et, comme l'hydre de la fable, pour une tête abattue, cent antres renaissent.
Page 617 - ... de personnes fréquentaient la maison de cette parente, et qu'aucune n'a jamais rien su de son dessein. — A elle observé que , suivant sa réponse antécédente, il ya tout lieu de croire qu'elle n'a quitté la ville de Caen que pour venir commettre cet assassinat dans la personne dudit citoyen...
Page 473 - ... politiques, ils se refusaient à admettre que les institutions auxquelles la République avait dû sa grandeur amenassent alors sa décadence. Effrayés de toute innovation, ils confondaient dans le même anathème les entreprises séditieuses de quelques tribuns et les justes réclamations des peuples. Mais leur influence était si considérable, et des idées consacrées par le temps ont un tel empire sur les esprits, qu'ils eussent encore empêché le triomphe de la cause populaire, si César,...
Page 623 - Je n'ai jamais haï qu'un seul être, et j'ai fait voir avec quelle violence, mais il en est mille que j'aime encore plus que je ne le haïssais. Une...
Page 854 - C'était le soir, dans le salon de Schœnbrunn. Le prince de Talleyrand , le prince de Neuchatel et le comte Daru avaient dîné avec l'empereur. L'empereur assis prenait son café, quand M. Daru , ouvrant le Moniteur, qu'il trouva sur la cheminée, fit un mouvement de surprise. « Qu'est-ce, Daru? dit l'empereur. — Voilà, sire, dans le Moniteur, une ode sur la bataille. — Ah ! et de qui?
Page 248 - ... de son époux, les joues rougissantes de honte, comme Cypris, lorsque les habitants de l'Olympe l'aperçurent à découvert dans les bras de Mars à travers les mailles du filet du savant Vulcain ; car c'est chose terrible aux femmes d'être surprises dans la honte sous les yeux d'un époux.

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