Revue des deux mondes, Volume 27

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1841
 

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Page 422 - ... mêlent leurs plaintes fugitives ; ainsi frémissent ensemble deux lyres, dont l'une laisse échapper les tons graves du mode dorien , et l'autre les accords voluptueux de la molle lonie; ainsi, dans les savanes de la Floride, deux cigognes argentées , agitant de concert leurs ailes sonores , font entendre un doux bruit au haut du ciel...
Page 976 - J'aime d'un fol amour les monts fiers et sublimes ! Les plantes n'aiment pas poser leurs pieds frileux Sur le linceul d'argent qui recouvre leurs cimes ; Le soc s'émousserait à leurs pics anguleux ; Ni vigne aux bras lascifs, ni blés dorés, ni seigles ; Rien qui rappelle l'homme et le travail maudit. Dans leur air libre et pur nagent des essaims d'aigles, Et l'écho du rocher siffle l'air du bandit.
Page 740 - Le bon marché, c'est la massue avec laquelle les riches producteurs écrasent les producteurs peu aisés. Le bon marché, c'est le guet-apens dans lequel les spéculateurs hardis font tomber les hommes laborieux . Le bon marché, c'est l'arrêt de mort du fabricant qui ne peut faire les avances d'une machine coûteuse que ses rivaux, plus riches, sont en état de se procurer. Le bon marché, c'est l'exécuteur des hautes œuvres du monopole ; c'est la pompe aspirante de la moyenne industrie, du...
Page 734 - La politique est la science de la liberté : le gouvernement de l'homme par l'homme, sous quelque nom qu'il se déguise, est oppression ; la plus haute perfection de la société se trouve dans l'union de l'ordre et de l'anarchie.
Page 973 - ... quoi de fou, Des mouvements d'oiseau dans les poses du cou, De petits airs penchés, des tournures de hanches, De certaines façons de porter ses mains blanches, Comme dans les tableaux où le vieux Zurbaran...
Page 972 - Nous avions avec nous une jeune Espagnole, A l'allure hardie, à la toilette folle, Au grand front éclatant comme un marbre poli, Où la réflexion n'a jamais fait un pli, Encadré de cheveux qui venaient en désordre Sur un col satiné nonchalamment se tordre ; Des sourcils de velours avec de grands yeux noirs, Renvoyant des éclairs comme un...
Page 528 - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 121 - Rome, il ya quelques années, un édit salutaire où, pour obvier aux scandales dangereux de notre siècle, on imposait silence à l'opinion pythagoricienne du mouvement de la Terre. Il y eut des gens qui avancèrent avec témérité que ce décret n'avait pas été le résultat d'un examen judicieux, mais d'une passion mal informée; et l'on a entendu dire que des conseillers tout à fait inexperts dans les observations astronomiques ne devaient pas, par une prohibition précipitée, couper les...
Page 38 - Le Sueur fut peut-être le seul des élèves de Vouet qui refusa de prendre feu pour son maître et de s'associer au système de dénigrement et de sarcasme qui s'organisa contre le Poussin dès le lendemain de son arrivée à Paris. Ce qu'il respectait dans le grand artiste, ce n'était pas la faveur royale, c'était le caractère sérieux de ses ouvrages, la noblesse de ses idées, la hardiesse et la nouveauté de son style. Le Poussin apprit par hasard que ce jeune homme rompait des lances à...
Page 224 - Cléopàtre que dans les premiers mois de l'an 30, en février, ou plus tard encore. Son retour a donc coïncidé avec le temps de l'étiage, c'est-à-dire avec l'époque où le Canal devait nécessairement chômer. C'est alors qu'Antoine trouva Cléopàtre occupée de son entreprise.

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