OeuvresPar la Compagnie, 1758 - 427 pages |
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Oeuvres: avec un abregé de sa vie Anne Thérèse de Marguenat de Courcelles marquise de Lambert Affichage du livre entier - 1764 |
Expressions et termes fréquents
affez affure agrémens aifé aimable aime ainfi amis amour propre auffi avez avoit befoin bleffe bonheur c'eft c'eſt ceffe chofes conferver confoler connoiffance connoître deffus defirs délicateffe devoirs difoit difpofition donne efprit eftimables eſt êtes étoient étoit fage faifoit fans favent favoir fe font fecours fecret femble Femmes fenfibles fens fentimens fentiment feroit fervir feule foibleffe foin foit folides fommes fon ami fon cœur fongez fortune fouffrir fource fous foutenir fouvent fuis gloire goût graces Homere hommes ISMENE j'ai j'avois j'étois jamais jeune perfonne jeuneffe juftice l'ame l'amitié l'Amour l'efprit l'eftime l'ufage laiffer LAMBERT long-tems Madame Madame de Lambert malheurs maniére mérite monde n'eft n'eſt n'étoit néceffaire paffer paffions penfer penſer perfonne perfuader plaifir plaifirs plaire Politeffe pouvoit préfent prefque premiere Prince Princeffe raifon refpect refte richeffes rien n'eft s'eft tems timens trifte trouver ufage Vertu vieilleffe vous-même
Fréquemment cités
Page 175 - Française soit déchue de l'ancienne galanterie , il faut pourtant convenir qu'aucune autre nation ne l'avoit ni plus poussée, ni plus épurée. Les hommes en ont fait un art de plaire ; et ceux qui...
Page 36 - II faut savoir vivre avec ses concurrens. Rien de plus ordinaire que de vouloir s'élever au-dessus d'eux, ou de chercher à les détruire; mais il ya une conduite plus noble, c'est de ne les attaquer jamais et de ne songer qu'à les surpasser en mérite : il est beau de leur céder la place que vous croyez, leur appartenir. L'honnête homme aime mieux manquer à sa fortune qu'à la justice. Disputez de gloire avec vous-même...
Page 17 - Enfm, j'ai fait de ma mauvaise fortune tout ce qu'on en pouvait faire. Dès qu'elle a été meilleure, j'ai songé à la vôtre. Donnez-moi dans votre amitié la même part que je vous donnerai dans ma petite fortune. Je ne veux point de respect forcé; je ne veux que des soins du cœur.
Page 17 - ... dans l'ordre des devoirs ; mais je veux tout tenir de votre cœur. Faites attention à l'état où m'a laifle votre pere.
Page 64 - Les vertus des femmes sont difficiles , parce que la gloire n'aide pas à les pratiquer. Vivre chez soi ; ne régler que soi et sa famille; être simple, juste et modeste; vertus pénibles, parce qu'elles sont obscures. Il faut avoir bien du mérite pour fuir l'éclat, et bien du courage pour consentir à n'être vertueuse qu'à ses propres yeux.
Page 117 - Sans elle la vie eft fans charme : l'homme eft plein de befoins ; renvoyé à lui-même , il fent un vuide que l'amitié feule eft capable de remplir ; toujours inquiet & toujours agité , il ne fe calme , & ne fe repofe que dans l'amitié. Un Ancien dit, que l'amour eft fils de la pauvreté & du Dieu des richeffes ; de la pauvreté , parce qu'il demande toujours ; du Dieu des richeflcs , parce qu'il eft libéral.
Page 128 - Quelque rare que soit le véritable amour, il l'est encore moins que la véritable amitié. 474 Il ya peu de femmes dont le mérite dure plus que la beauté.
Page 192 - La différence de l'Amour aux autres plaifirs eft aifée à faire à ceux qui en ont été touchés. La plupart des plaifirs ont befoin , pour être fentis , de la préfence de l'objet. La Mufique , la bonne chère , les Spectacles , il faut que ces plaifirs foient prefens pour faire leur imprefîion , pour rappeller l'âme à eux , & la tenir attentive.
Page 296 - Fille nous aide par fes mauvais traitemens pour mon Fils, achevons de rompre des liaifons que nous n'oferions jamais attaquer fans fon fecours ; & pour cet effet , je vous prie de la mener , ou de la faire aller à la Campagne. Je lui ai répondu , que je la priois d'être perfuadée , que mes plus chers intérêts étoient les fiens : que je n'avois rien de plus prefle que de lui plaire ; & que j'allois vous faire partir.
Page 167 - Nous allons aussi sûrement à la vérité par la force et la chaleur des sentiments que par l'étendue et la justesse des raisonnements; et nous arrivons toujours par eux plus vite au but dont il s'agit que par les connaissances...