Œuvres complètes de Thomas Reid, chef de l'école écossaise, Volume 4V. Masson, 1828 |
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... naturelle de l'œil . Les porte - voix et les cornets acoustiques ont également reculé les bornes des percep- tions de l'ouie . Peut - être ne serait - il pas impossible d'é- tendre la portée naturelle des autres sens par des inven ...
... naturelle de l'œil . Les porte - voix et les cornets acoustiques ont également reculé les bornes des percep- tions de l'ouie . Peut - être ne serait - il pas impossible d'é- tendre la portée naturelle des autres sens par des inven ...
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... naturelle . Dès - lors ce qui est perçu devient pour nous le signe de ce qui ne l'est pas ; l'apparition du sigue nous fait immédiatement croire à la présence réelle de la chose signifiée , et nous croyons percevoir égale- ment l'un et ...
... naturelle . Dès - lors ce qui est perçu devient pour nous le signe de ce qui ne l'est pas ; l'apparition du sigue nous fait immédiatement croire à la présence réelle de la chose signifiée , et nous croyons percevoir égale- ment l'un et ...
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... naturelle des identités moins parfaites . Il est probable que la notion même de l'identité ré- sulte de cette conviction , que nous avons dès l'enfance , de la continuité de notre existence identique . Les opérations de notre esprit ...
... naturelle des identités moins parfaites . Il est probable que la notion même de l'identité ré- sulte de cette conviction , que nous avons dès l'enfance , de la continuité de notre existence identique . Les opérations de notre esprit ...
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... naturelle ou accidentelle d'esprit , il arrive quelquefois qu'un individu les confonde , s'ensuit - il que l'espèce soit incapable de les discerner avec précision ? Mais c'est avoir assez poursuivi cette digression , où l'a- bus qu'on a ...
... naturelle ou accidentelle d'esprit , il arrive quelquefois qu'un individu les confonde , s'ensuit - il que l'espèce soit incapable de les discerner avec précision ? Mais c'est avoir assez poursuivi cette digression , où l'a- bus qu'on a ...
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... naturelle de notre esprit , nous retombons sans cesse du sens emprunté dans le sens primitif . Le paral- lèle était juste au point où il avait été institué ; mais nous l'étendons , nous le prolongeons , et nous finissons par as- similer ...
... naturelle de notre esprit , nous retombons sans cesse du sens emprunté dans le sens primitif . Le paral- lèle était juste au point où il avait été institué ; mais nous l'étendons , nous le prolongeons , et nous finissons par as- similer ...
Expressions et termes fréquents
abstraites Aristote attributs avons axiome Berkeley bles causalité cause ception chose commensurables commun conceptions générales concevoir concevons conçu Condillac connaissance conscience conséquent corps couleur croyance d'idées degré Descartes différentes distincte doctrine durée durons espèce esprit étendue existe existence facultés figure genre hommes humaine Hume immédiatement impossible impression individus intel intelligence jugement l'abstraction l'autre l'entendement l'espace l'esprit l'étendue l'existence l'homme l'idée l'identité l'imagination l'objet langue lative Leibnitz Locke lois matière mémoire ment mesure moire mouvement nature nécessaire nombre non-seulement notion objets extérieurs objets sensibles opérations paralogisme passé perception percevons personne philosophes Platon pouvons présente principe principe de causalité proposition propre Protagoras qu'une qualités premières qualités secondes raison rapport réalité réelle relative rien Royer-Collard sées sens sensation sent serait seule simple appréhension sion souvenir souvenons substance succession suites de pensées sujet suppose tence termes généraux théorie théorie des idées THOMAS REID tion triangle vérité verres optiques vrai
Fréquemment cités
Page 376 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 132 - ... la diversité de nos opinions ne vient pas de' ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies , et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon , mais le principal est de l'appliquer bien.
Page 205 - Ainsi quand on démontre que les trois angles d'un triangle sont égaux à deux angles droits, cette propriété s'étend à tous les triangles rectilignes qui ont existé, qui existent, et qui pourraient exister.
Page 131 - En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent: mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux , qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison , est naturellement égale en tous les hommes...
Page 61 - Avant d'avoir acquis la notion du passé et du présent et celle de durée antérieure et postérieure , nous ne pouvons former la notion du futur, car le futur est ce qui est postérieur au présent L'étendue des corps, qui est une perception de nos sens, nous suggère nécessairement la notion d'un espace qui demeure immobile, tandis que les corps s'y meuvent en...
Page 383 - Je ne déduis point de ma durée la durée extérieure : elle n'y est point contenue ; encore moins la durée universelle, car le tout ne saurait être renfermé dans la partie ; mais à l'occasion de ma durée, je conçois et ne puis pas ne pas concevoir la durée de toutes choses, la durée inf1nie et absolue.
Page 18 - Descartes plaça ce criterium dans la clarté de la perception, et posa ce principe célèbre, que tout ce que nous apercevons clairement et distinctement être vrai, l'est en effet' : la difficulté est de savoir ce qu'il entend par une perception claire et distincte. Locke le plaça à son tour dans la perception de la convenance ou de la disconvenance de nos idées, laquelle perception est immédiate dans la connaissance intuitive, et se produit par l'entremise d'autres idées dans le raisonnement...
Page 429 - ... les pas de Locke et tantôt sur ceux de Descartes, cherche le monde de bonne foi ; il le demande tour à tour à la sensation, à la raison ; la sensation est aveugle, et la raison est muette. Étonné de ne rencontrer que des abstractions logiques , il soupçonne qu'il se pourrait bien que l'étendue n'eût pas plus de réalité extérieure que les sons et les odeurs ; et il prononce enfin que, si cet univers existe , assurément il n'est pas visible pour nous. « Je ne viens point raisonner...
Page 450 - Ce sont les lois fondamentales de la croyance qui constituent l'intelligence; et comme elles découlent de la même source, elles ont la même autorité; elles jugent au même titre; il n'ya point d'appel du tribunal des unes à celui des autres. Qui se révolte contre une seule se révolte contre toutes et abdique toute sa nature.
Page 427 - ... qu'elle est sceptique sur l'existence du monde extérieur, de ce monde auquel le genre humain croit depuis si longtemps, qui se révèle à nous en même temps que notre propre existence, et dans le sein duquel nous sommes forcés de nous apercevoir nous-mêmes comme des fragments de son immensité. Il est singulier , mais il est prouvé , que les écoles , qui se combattent sur presque tout le reste , s'accordent en ce seul point, qu'elles sont toutes idéalistes. Je ne dis pas qu'elles professent...