Oeuvres: Grandeur des romains, Volume 6 |
Avis des internautes - Rédiger un commentaire
Aucun commentaire n'a été trouvé aux emplacements habituels.
Expressions et termes fréquents
alliés amour Appien armées armées romaines armes auroit avoient avoit Barbares bataille bataille de Cannes beauté c'étoit Caligula Camille Carthage Carthaginois cause cavalerie César chap choses Cicéron citoyens cœur conquêtes Constantin consuls crimes d'abord d'Italie Déesse Denys d'Halicarnasse Dieux Dion disoit donner empereurs empire ennemis esclaves établi état étoient étoit Etoliens eurent eût faisoient faisoit falloit firent force gens Gnide Goths gouvernement graces grandeur Grecs guerre punique hommes ibid jamais Justinien l'ame l'amour l'empereur l'empire légions loix Macédoine magistrats mains malheurs Marius mille Mithridate monde n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit nations paix par-tout paroît Parthes patriciens pays Perses peuple romain plaisir plaisirs ples Polybe Pompée pouvoient pouvoir presque prince provinces puissance règne religion rent république rois Rome seconde guerre punique sénat sent seroit seul Sylla Syrie temple terre Thémire tion Tite-Live tribuns troupes trouvé Turcs tyrannie Vénus victoires voit vouloit Voyez
Fréquemment cités
Page 211 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent, ou la précipitent; tous les accidents sont soumis à ces causes; et, si le hasard d'une bataille, c'està-dire une cause particulière, a ruiné un État, il y avait une cause générale qui faisait que cet État devait périr par une seule bataille. En un mot, l'allure principale entraîne avec elle tous les accidents particuliers.
Page 165 - C'est ici qu'il faut se donner le spectacle des choses humaines. Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomphes, tant de politique, de sagesse, de prudence, de constance, de courage, ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres...
Page 122 - D'ailleurs, dans les guerres civiles, il se forme souvent de grands hommes, parce que, dans la confusion, ceux qui ont du mérite se font jour, chacun se place et se met à son rang; au lieu que, dans les autres temps, on est placé, et on l'est presque toujours tout de travers.
Page 102 - ... toutes les fois qu'on verra tout le monde tranquille dans un État qui se donne le nom de république, on peut être assuré que la liberté n'y est pas.
Page 295 - Seigneur, lui dis-je, il est heureux que le ciel ait épargné au genre humain le nombre des hommes tels que vous: nés pour la médiocrité, nous sommes accablés par les esprits sublimes. Pour qu'un homme soit au-dessus de l'humanité, il en coûte trop cher à tous les autres!
Page 42 - La seconde guerre punique est si fameuse que tout le monde la sait. Quand on examine bien cette foule d'obstacles qui se présentèrent devant ' Louis XIV. Annibal , et que cet homme extraordinaire surmonta tous, on a le plus beau spectacle que nous ait fourni l'antiquité.
Page 142 - Auguste (c'est le nom que la flatterie donna à Octave) établit l'ordre, c'est-à-dire une servitude durable : car, dans un état libre, où l'on vient d'usurper la souveraineté, on appelle règle tout ce qui peut fonder l'autorité sans bornes d'un seul; et on nomme trouble, dissension, mauvais gouvernement, tout ce qui peut maintenir l'honnête liberté des sujets.
Page 7 - Les places que la postérité donne sont sujettes, comme les autres, aux caprices de la fortune. Malheur à la réputation de tout prince qui est opprimé par un parti qui devient le dominant, ou qui a tenté de détruire un préjugé qui lui survit!
Page 176 - On sent en soi-même un plaisir secret lorsqu'on parle de cet empereur ; on ne peut lire sa vie sans une espèce d'attendrissement : tel est l'effet qu'elle produit, qu'on a meilleure opinion de soi-même, parce qu'on a meilleure opinion des hommes.
Page 43 - D'un autre côté , le consul Térentius Varron avoit fui honteusement jusqu'à Venouse : cet homme, de la plus basse naissance, n'avoit été élevé au consulat que pour mortifier la noblesse. Mais le sénat ne voulut pas jouir de ce malheureux triomphe; il vit combien il étoit nécessaire qu'il s'attirât dans cette occasion la confiance du peuple : il alla au-devant de Varron , et le remercia de ce qu'il n'avoit pas désespéré de la république.