DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE L'ANNÉE 1858 SECONDE ANNÉE TOME II PAR Ernest DESJARDINS Docteur ès-lettres, Membre correspondant de l'Institut archéologique de Rome, PARIS AUGUSTE DURAND, LIBRAIRE, 1859 PRÉFACE Ce second volume de Comptes-Rendus renferme, comme le premier, le résumé des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres pendant l'année qui vient de s'écouler. S'il nous a été permis de donner un peu plus d'étendue et par conséquent d'intérêt aux analyses des Mémoires lus devant la Compagnie, nous le devons à la bienveillance de Messieurs les Membres aussi bien qu'à l'obligeance des lecteurs étrangers à l'Académie. Nous sommes heureux de leur en exprimer publiquement ici notre vive gratitude. On comprendra que, dans un travail de cette nature, deux sortes de secours nous aient été indispensables: ceux des auteurs et ceux de la critique. Il nous eût été impossible, en effet, sans l'assistance des lecteurs de Mémoires, de donner des analyses substantielles et exactes de tant de travaux divers et spéciaux. Quant aux avis de la critique, nous les appelions, dès notre début, convaincu que c'était la chose qui nous ferait le moins défaut. a Et, comme il est juste de rendre à chacun ce qui lui est dû, nous dirons que c'est d'après ses conseils que nous avons donné quelque perfectionnement à cette publication. Ainsi, ce second volume comprend la table des Mémoires et communications des deux années 1857 et 1858. Nous avons ajouté à nos analyses des notices bibliographiques sur les membres admis dans les rangs de l'Académie, aussi bien que sur les correspondants nouvellement nommés; nous avons donné les mêmes renseignements sur ceux qui ont laissé des places vacantes dans le sein de la Compagnie pendant ces. deux années, afin que le public sût quels avaient été les titres des premiers et les travaux des seconds. Nous avons été guidé dans ces recherches bibliographiques par ceux de Messieurs les Membres de la Compagnie qui étaient le plus spécialement renseignés sur les ouvrages de leurs savants confrères. Mais, en cherchant à profiter des conseils qu'on a bien voulu nous donner, nous regrettons de ne pouvoir satisfaire aux exigences de tous. L'on nous a reproché de nous borner à de simples analyses et de nous abstenir de toute discussion; or la critique nous est interdite par deux raisons : la première, c'est que, loin de nous croire compétent à discuter tant de travaux, nous nous estimerons heureux si nous avons eu les lumières suffisantes pour les bien comprendre et les analyser exactement, même |