M. VINCENT rappelle à la Compagnie qu'il a exposé les mêmes idées que M. Benloew, en prenant pour exemple les chœurs de la comédie des Grenouilles, et en rendant le système plus sensible à l'aide du métronome.

M. Benloew se félicite de s'être rencontré sur plusieurs points avec l'honorable et savant membre, dont les ouvrages étaient parfaitement connus de lui.

Séance du 24.

Parmi les ouvrages offerts à la Compagnie, il faut citer: L'abbé Pascal, Discussion sur l'époque de l'établissement de la foi chrétienne dans les Gaules. Paris, 1857, in-8°;- Institution de l'art chrétien pour l'intelligence des sujets religieux. Paris, 1856, 2 vol. in-8°, par le même; Annales de l'Académie d'archéologie de Belgique, t. XIV, 1re livr., in-8°; Rafn, Inscription runique du Pirée. Copenhague, 1856, 1 vol. in-8°;Gays, Considérations sur les peuples de l'Orient. Marseille, 1857, br. in-8°; le dernier Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie; les derniers Comptes rendus de l'Académie des sciences de Berlin.

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M. LENORMANT fait hommage à l'Académie d'une brochure qu'il vient de recevoir et dont il n'a pas encore pris connaissance, mais que recommande à ses yeux le nom de l'auteur : De l'usage du flabellum dans la liturgie antique, par l'abbé Martigny. M. l'abbé Martigny, dit M. Lenormant, s'est déjà fait remarquer par des travaux consciencieux sur la symbolique chrétienne, et l'on reconnaît en lui, par l'exactitude de ses recherches et le savoir dont il fait preuve, l'élève de M. Greppo '.»

M. l'abbé Greppo, correspondant de l'Institut, est assurément l'un des plus savants numismatistes de l'Europe. Nous avons été heureux d'entendre citer son nom par M. Lenormant comme faisant autorité. Etre l'éleve de M. Greppo doit, en effet, paraître un titre sérieux à l'attention du monde savant. Son excessive modestie, la retraite presque absolue dans laquelle il vit à Belley, au milieu de ses livres, n'ont pas empêché sa solide renommée de s'établir parmi ceux qui ont lu ses trop rares ouvrages Sur les antiquités romaines. M. l'abbé Martigny, curé de Bagé, chef-lien de

M. VINCENT offre à l'Académie une brochure in-8°, accompagnée de planches, par M. Hernandez, intitulée: Resumen historico-critico de la ciudad de Tarragona. Tarragona, 1855. Cette brochure renferme des indications curieuses sur les découvertes récentes, faites en Espagne, de tombeaux anciens sur lesquels on lit des caractères celtibériens. L'envoi de M. Hernandez est accompagné d'une lettre explicative de M. Carvalho dont M. Vincent donnera lecture dans une prochaine séance.

M. TEXIER Continue la seconde lecture de son Mémoire sur les ports d'Ostie, de Claude et de Trajan, à l'embouchure du Tibre. (Nous attendrons que cette lecture soit achevée pour en rendre compte.)

M. VINCENT continue la seconde lecture de son Mémoire commencée dans l'une des séances précédentes. (Nous attendrons que cette lecture soit achevée pour rendre compte de ce travail dans son ensemble.)

M. Aroux lit, en communication, un Mémoire sur l'interprétation de quelques épisodes du poëme de Dante. Ce Mémoire, ou, comme dit l'auteur, celte Note a pour titre : L'hérésie de Dante démontrée par Francesca de Rimini, devenue un moyen de propagande vaudoise, et Coup d'œil sur les romans du Saint-Graal, notamment sur le Tristan de Léonnois. Nous ne rendrons pas compte de ce travail que l'Académie n'a pas entendu en entier. (L'auteur l'a publié depuis, in extenso, à la librairie de Mme veuve J. Renouard, rue de Tournon, 6; Paris, 1857.)

canton du département de l'Ain, s'est formé à cette excellente école; il s'est ensuite fortifié à Rome par les conseils du P. Marchi et du chevalier de Rossi. Il a fait un travail intéressant intitulé: Notice historique, liturgique et archéologique sur le culte de sainte Agnès, et a publié à Mâcon un Mémoire curieux sur l'iog, considéré comme signe symbolique dans la liturgie primitive da christianisme. On sait que M. de Rossi a fait paraitre sur le níême sujet un très-remarquable article en latin dans le Spicilegium de Dom Pitra.

MOIS DE MAI.

Séance du 1er.

Parmi les ouvrages présentés, nous remarquerons : De Caumont, Bulletin monumental, 3 vol., nos 1 et 2, in-8. Examen critique de la traduction d'un texte fondamental dans la question d'Alise, broch. in-4; Dijon, 1857, par Rossignol, archiviste du département de la Côte-d'Or.

Est déposé sur le bureau et distribué à chacun des membres, le XXIe volume des Mémoires de l'Institut imperial de France, Académie des inscriptions et belles-lettres (Ire partie); Paris, 1857. Les Mémoires contenus dans cette première

partie du XXIe volume sont les suivants :

1 Mémoire sur le stoïcisme, par M. Félix Ravaisson, dont la seconde lecture a été faite à la séance du 14 février 1851. 2o Mémoire sur la manière de lire Pausanias, à propos du vẻritable emplacement de l'Agora d'Athènes, par M. Ch. Lenormant (2 lecture faite aux séances des 14 et 28 octobre 1853 et 3 février 1854).

3o Explication du capitulaire DE VILLIS, par M. Guérard (lecture faite à la séance du 26 novembre 1852).

4° Mémoire sur le chœur des Grenouilles d' Aristophane et sur un choeur du Cyclope d'Euripide, par J.-P. Rossignol (2o lecture faite le 23 décembre 1853).

Mémoire sur un document inédit pour servir à l'histoire des langues romanes, par M. Egger (2o lecture faite le 17 septembre 1856).

6o Observations sur quelques fragments de poterie antique prorenant d'Egypte, et qui portent des inscriptions grecques, par M. Egger (2o lecture faite le 11 octobre 1856).

M. TEXIER Continue la seconde lecture de son Mémoire sur les ports d'Ostie, de Claude et de Trajan.

M. LEON RENIER donne une seconde lecture de son Mémoire sur les inscriptions des villes de Thagaste et de Madaure.

Ce travail, beaucoup plus complet que la communication dont nous avons rendu compte dans notre troisième bulletin (mois de mars), renferme une discussion détaillée sur la topographie, une explication des itinéraires anciens, et une savante et curieuse dissertation philologique sur les monuments épigraphiques trouvés en cet endroit. (Ce second Mémoire sera publié prochainement dans la Revue archéologique.)

M. Vincent continue la seconde lecture de son Mémoire intitulé: Sur un point de l'histoire de la géométrie chez les Grecs.

Séance du 8.

M. LE SECRÉTAIRE PERPÈTUEL indique les titres des ouvrages suivants parmi ceux qui sont offerts à l'Académie:

1° Plusieurs brochures relatives à l'Education des sourdsmuels, par M. Piroux, directeur fondateur de l'institution des Sourds-Muets, avec une longue lettre manuscrite du même. L'examen de ces brochures et de la lettre qui les accompagne est renvoyé à la Commission qui s'occupe de ces ouvrages. 2o Aug. Bernard, Note sur un roi inconnu de la dynastie carlovingienne, brochure in-8.

3o Sellier, Notice historique sur la compagnie des archers, puis sur celle des arquebusiers de Châlon-sur-Marne, broch. in-8. 4o L. Paris, la quatrième livraison du Cabinet historique (revue mensuelle), avril 1857.

M. LE DUC DE LUYNES fait hommage à l'Académie, au nom des auteurs, MM. Merlet et A. Moulié, du premier volume du Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame du Vaux de Cernay; Paris, 1857, in-4, et il annonce que deux autres volumes devant paraître incessamment compléteront cet ouvrage.

M. LE BAS, qui occupe le fauteuil, prie M. le duc de Luynes de transmettre à l'auteur les remerciments de l'Académie et de les recevoir lui-même pour la part personnelle qu'il a prise à cette publication.

M. JOMARD dépose sur le bureau de l'Académie des fac

simile de manuscrits en langue touareg. Le savant membre annonce une communication prochaine sur ce document.

M. GUIGNIAUT offre à l'Académie, de la part de M. Alfred Maury, le premier volume de son Histoire des religions de la Grèce antique, depuis leur origine jusqu'à leur complète constitution; ce premier volume est intitulé: La religion hellénique depuis les temps primitifs jusqu'au siècle d'Alexandre; Paris, 1857, in-8; il comprend l'exposition critique des croyances, symboles, rites et cérémonies de la religion grecque depuis les temps primitifs jusqu'à Alexandre. L'ouvrage complet formera deux volumes. « Il m'est défendu, dit le savant traducteur et continuateur de Kreuzer, par un motif personnel, de m'étendre beaucoup sur l'éloge de cette publication. Je me contenterai de dire que l'auteur a présenté d'époque en époque une histoire savante, complète et approfondie de l'histoire de la religion grecque pendant la période que je viens d'indiquer. Cette étude, faite avec le soin le plus scrupuleux, renferme un grand nombre de faits et d'aperçns nouveaux. Mais ce n'est pas seulement par l'érudition exacte, je dirai même profonde, que cet ouvrage se recommande à l'attention de la Compagnie; ce qui m'a paru digne d'être remarqué, c'est le sentiment religieux qui y préside et qui n'est pas moins élevé que l'esprit philosophique dans lequel il a été écrit. »

M. EGGER fait hommage à l'Académie d'une réimpression de la Chasse royale de Charles IX, ouvrage dont l'uniqué édition publiée jusqu'ici était devenue fort rare. A l'exactitude scrupuleuse du texte, M. H. Chevreul, le nouvel éditeur, dit le savant helléniste, a su joindre le mérite de recherches curieuses sur les études littéraires du roi Charles IX, et il a réuni dans sa préface tous les fragments poétiques qui nous restent sous le nom de ce prince. Ce travail sera done apprécié, nonseulement des bibliomanes et des chasseurs, mais des bibliophiles, et offrira un véritable intérêt aux amateurs de notre vieille littérature.

M. François Lenormant a la parole pour lire en communication une notice sur un voyage archéologique fait,