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tent des défauts contraires. 16 et suiv. L'étude de l'histoire leur est utile. 131. Ils doivent étudier les causes particulières des révolutions des empires. 276, 277. Dieu apprend aux princes leurs devoirs d'une manière souveraine. V, 268. - Ils ne doivent employer leur puissance que pour le bien. 304. Révolutions qu'ils ont à craindre, s'ils négligent la connoissance de leurs affaires. 271, 272. Voy. BIENS, CONQUÊTES, CONQUÉRANTS, CONSEILS, ÉTAT, GLOIRE, GUERRE, JUSTICE, PEUPLE, ROIS, SUJETS. Jurieu donne à la puissance des princes des bornes chimériques, puis ôte ces borues. VI, 440. — La réforme pose pour principe que prince ne peut punir les hérétiques. L'exemple des empereurs catholiques cités par Jurieu ne prouve rien dans la réforme, dont la constitution est contraire à celle de l'ancienne Eglise, où les princes recevoient comme des oracles divins les décisions des conciles. 444. Jurieu dé. montre au contraire aux tolérants que les princes de la réforme décident les matières de foi. Décret des Etats-généraux de Hollande sur la foi, la vocation et la prédestination. 445. — Les tolérants et les intolérants se poussent à bout, les uns en prouque les princes ne doivent pas être les arbitres de la foi, les autres en démontrant que dans le fait ils le sont parmi les réformés. 446 et suiv.

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PRISONS. Ce que figurent les deux prisons dont il est parlé dans l'Evangile. III, 740.- Peinture d'un chrétien en prison. V, 89.

PRIVAS. Synode national tenu dans cette ville par les protestants on y dresse un formulaire contre la doctrine de Piscator. VI, 81, 82.

PRIVILEGES (les) accordés par saint Grégoire à Saint-Médard de Soissons, et à l'hôpital d'Autun, paroissent supposés. IX, 432. PROBABILISME. Il ne doit pas être notre règle. II, 600 et suiv. C'est une opinion abandonnée des plus grands hommes, 607, 608; - nouvelle, 608; sans fondement, ibid.; fausse. 609 et suiv.-Censure de l'assemblée de 1700 sur cette matière. 622,

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quième moyen, écouter et s'informer. 574.-Sixième moyen, prendre garde à qui on croit, et punir les faux rapports. 574, 575.- Septième moyen: consulter le passé et ses propres expériences. 375, 376. - Huitième moyen, s'accoutumer à se résoudre par soi-même. 376 et suiv. -Ne pas s'abandonner à ses amis et à ses conseillers. 577, 477, 478. Le prince qui règne par lui-même est sûr de l'assistance de la Providence. 577, nale, Neuvième moyen: éviter les mauvaises finesses. 578. prince doit éviter les consultations curieuses et superstitieuses. 381. Il ne doit pas se fier sur les conseils humains. 583. lui faut consulter Dieu par la prière, et mettre en lui sa confiance. Ibid. et suiv. Ce que c'est que la majesté dans les princes; elle est l'image de celle de Dieu. 584.- Le prince n'est pas distingué de la patrie; on lui doit les mêmes services. 387. -Son intérêt n'est séparé de celui de l'état que par les ennemis publics. Ibid. Le prince doit être aimé comme un bien public. 388. Sa mort est une calamité publique, et les gens de bien la regardent comme un châtiment de Dieu. 388, 389.Obéissance qui lui est due. 390 et suiv. - Division générale des devoirs du prince, 398.-Il doit employer son autorité pour détruire dans son état les fausses religions. 404 et suiv. Efficacité de son exemple pour attirer les peuples à la religion. 406. -Il doit étudier la loi de Dieu. Ibid.-Il en est l'exécuteur. Ibid. Il doit procurer que le peuple en soit instruit, 407. — Il doit craindre la fausse piété, 411 et suiv.; avoir soin du culte de Dieu, 413;- faire sanctifier les fêtes, 413, 414; -avoir soin des personnes consacrées à Dieu, et des biens destinés à leur subsistance, 414; - des lieux sacrés, etc. 415. Combien il est dangereux aux princes de mettre la main sur les biens ou sur les personnes consacrés à Dieu. 416. Ils ne doivent point entreprendre sur les droits du sacerdoce. 417.- Le prince ne souffre pas les impies, les blasphémateurs, les parjures, etc. 419. Il est religieux observateur de son serment. 420. — Le bonheur des princes vient de Dieu. 424.-Celui qui a failli ne doit pas perdre espérance, mais retourner à Dieu par la pénitence. 427. Le prince est le premier juge, et doit rendre la justice. 455. Il établit les tribunaux, et instruit les juges de leurs devoirs. 436. — -Vertus qui doivent accompagner la justice la fermeté et la constance dans un prince, ibid. et suiv.; ibid.; la prudence, 458; - la clémence, 439.- Amour que cette vertu attire aux princes. Ibid. Suites funestes de la fausse indulgence des princes. 440. Le prince doit faire justice en tout temps et en tous lieux. 442. -Les princes guerriers formés par Dieu. Ibid. - Ceux qui font la guerre par ambition sont déclarés ennemis de Dieu. 445. Les plus forts sont souvent les plus circonspects à prendre les armes. 448. - Princes belliqueux donnés de Dieu aux Israélites. 456.- Dieu préfère les princes pacifiques aux guerriers. 457. — Il importe à un prince d'avoir la réputation d'homme de guerre, pour tenir l'ennemi dans la crainte. 462.- Il doit affectionner les braves. 463. Au milieu des soins vigilan's, il faut qu'il ait en vue l'incertitude des événements, 465, 466;- qu'il évite le luxe, le faste et la débauche, qui aveuglent les hommes dans la guerre, et les font périr, 466; qu'il connoisse ses forces avant toutes choses, 467; qu'il s'assure des peuples vaincus. Ibid. — Le prince a des dépenses de nécessité et des dépenses de splendeur. 468.- Il doit modérer les impôts. 471. Ce qu'il doit -Il doit se faire soulafaire pour augmenter le peuple. 475. ger, 476; ménager les hommes d'importance et ne les pas mécontenter, 478; - savoir pénétrer et dissiper les cabales, 479; prendre - employer chacun selon ses talents, 480; garde aux qualités personnelles et aux intérêts cachés de ceux dont il prend conseil. Ibid. Qui sont ceux qu'il doit éloigner des emplois publics. 486. La sagesse du prince paroît dans le gouvernement de sa famille. 489. soin qu'il doit prendre de sa santé. 491.- Inconvénients de la puissance des princes, et tentations qui y sont attachées. Ibid. -Leurs remèdes. 493. Les princes doivent regarder au-dessus d'eux l'empire inévitable de Dieu, ibid. ;-ne perdre jamais de vue la mort, ibid.; respecter le genre humain, et révérer le jugement de la postérité, 496; respecter les futurs remords de leur conscience. Ibid.-Réflexions que doit faire un prince pieux, sur les exemples que Dieu fait des plus grands rois. Ibid. et suiv. Il supprime tous les sentiments qu'inspire la grandeur. 497. Il se rend tous les jours, devant Dieu, attentif à tous ses devoirs. Ibid. Modèle de vie d'un prince dans son particulier, et résolutions qu'il y doit prendre. 498. Les princes sont obligés PROPUÉTIES. Elles sont une preuve de la religion; on le déd'imiter la bonté de Dieu, qu'ils représentent, 88. Combien montre par le raisonnement de J.-C. et des apôtres: II, 174, l'application et l'attention leur est nécessaire ; maux qui résul- | 172;-par les apologies du christianisme, 172;-par les profes

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623. Déclaration de ladite assemblée. 623, 624. Quatre dis-
sertations sur le probabilisme. X, 564 et suiv.-Dans le doute,
il faut suivre le parti le plus sûr, 565, 566;-à moins que le parti
opposé ne soit plus probable. 566. —L'opinion qui tient pour le
parti moius probable est nouvelle, et inconnue à la tradition.
567.-Elle est erronée et dangereuse. Ibid. Il n'est jamais
permis d'agir contre sa conscience, ne fût-elle que probable, sans
être certaine. 569, 570.-Il n'est pas permis de suivre une opinion
moins sûre, dans le concours d'une opinion plus probable. 571.
PROBLÈME ECCLÉSIASTIQUE. Réfutation de ce libelle. II, 4 et
suiv. Sa malignité. 5 et suiv. Voy. NOAILLES.
PROBUS est forcé par les soldats à recevoir l'empire. Sa mort.
X, 170.

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PROCHAIN. Règles de conduite par rapport à lui. XI, 303, 340, 344, 366 et suiv. - Peut-on s'entretenir de ses défauts? 816 et Amour du prochain; son étendue. III, 631. — Son fondement. IV, 155. Voy. CHARITÉ. PROCLE (S.), patriarche de Constantinople, est l'auteur de la Proposition des moines de Scythie : sa lettre louée dans le concile de Chalcédoine. IX, 407, 408..

PRODIGUE. L'enfant prodigue, image de nos égarements. IV, 137; V, 44. - Image d'une vraie conversion. IV, 447, 448. PROFESSION religieuse. Sermons prononcés à cette cérémonie. V, 220 à 266.

PROMESSES. Le Messie promis dès l'origine du monde, III, 56 et suiv.;- promis encore à Abraham, 60, 61; à Isaac et à Jacob. 64. Deux genres de promesses dans l'Évangile, les unes essentielles, les autres accessoires: quel en est l'objet. IV, 481.- La différence est manifeste entre les promesses faites au corps de l'Église et aux fidèles particuliers. VI, 496. V. ÉGLISE.

PROPAGATION DE LA FOI, séminaire de filles établi à Metz sous ce titre réglement que Bossuet dresse pour cette congrégation. VII, 501 et suiv.-Nature de cet établissement. Ibid. Vertus principales. 502. - Pratiques de dévotion. 303. Gouvernement du séminaire. 304, 305. Travail, silence et retraite. 503, 306.-Réglement journalier. 307.-Direction. 309.

PROPHÈTES. Leur vie et leur ministère, combien admirables. X, 208.-Ils s'opposent à l'idolâtrie. Ib. - Le mépris qu'en fait la nation juive lui a attiré une foule de calamités. III. 645.-Les prophètes sont sans réflexions dans le transport de l'inspiration divine. VIII, 48 et suiv. - Exemples des motions du Saint-Esprit dans les prophètes. 75.

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sions de foi, 175;-par l'usage que les Pères ont fait de l'ancien
Testament contre les marcionites. Ibid.-Passage de Tertullien.
Ibid. La force de la preuve des prophéties ne dépend point
des explications des rabbins. 175, 174.-Combien on a toujours
estimé cette preuve. 174.- Plusieurs sens dans les prophéties.
I, 597 et suiv. Quoique enveloppées d'obscurités, elles sont
claires sous un certain rapport. 639. Elles ne sont point de
simples allégories, comme l'ont dit les sociniens. II, 79-Trois
preuves solides. 80 et suiv. - Élévations sur les prophéties. III,
75 et suiv. Les prophéties sous les patriarches. Ibid. - Pro-
phétie de Moïse, ibid.; de David. 74; celles des autres
prophètes. 75. - Réflexions sur les prophéties. 76. Prophétie
d'Isaïe sur saint Jean-Baptiste. 145. Prophéties concernant
J.-C. XI, 464. Pour abréger la discussion des prophéties,
Dieu les réduit à trois faits qui ont concouru ensemble: la déso-
lation des Juifs, la conversion des Gentils, et la prédication de
l'Évangile. X, 271. V. GROTIUS, JÉSUS-CHRIST, MESSIE. Pro-
phétie fausse d'un cordelier un an avant les mouvements de
Luther: que la puissance du Pape alloit baisser, et ne se relève-
roit jamais. V, 601. Les protestants souffrent les prophéties
fausses et ridicules de Mède, de Jurieu et d'autres, parceque le
peuple se repaît de ces illusions. VI, 96, 97.- Luther expliquoit
les anciennes prophéties dans un sens propre à inspirer les ré-
voltes. 346, 347.- Les protestants aiment mieux croire les pro-
phéties extravagantes de Jurieu que ce que dit l'Eglise. 486 et
suiv.- Le ministère prophétique étoit perpétuel et comme or-
dinaire pendant la durée de la Synagogue.499.-Outre ce minis-
tère, celui du sacerdoce lévitique ne devoit jamais faillir dans l'É-
glise judaïque jusqu'à sa destruction. 487, 488.

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PROPOSITION. Sa définition. X. 51, 52. Voy. RAISONNEMENT.
PROSPERITÉ. Ses dangers. IV, 15; V, 278.-Prospérité des mé-
chants: l'homme de bien affligé ne doit point en murmurer. IV,
436 et suiv.-Ce seroit une injustice. Ibid. La prospérité des
impies est un effet de la vengeance et de la colère de Dieu. 558.
PROSTITUTION. Ce que c'est selon les prophéties. I, 481..
Protitution de Rome la païenne. Ibid. et suiv..

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PROTESTANTS. Idée générale de leur religion. V, 512 et suiv.—
Leurs variations en corps d'église et dans leurs livres symboli-
ques. 513.
Leur division en deux corps principaux. Ibid. -
Ils cherchent vainement à se réunir sous une seule et uniforme
Confession de foi 516.- Leurs chefs, Calvin, Bucer et autres
reconnoissent qu'il n'y a point parmi cux de véritable réforma-
tion des mœurs. 591.-Les protestants se donnent une origine
ancienne, et comptenf Vigilance parmi leurs prédécesseurs,
parcequ'il s'opposa au culte des saints; Claude de Turin, Arien
et Nestorien, parcequ'il a brisé les images; tous les iconoclas-
tes, Viclef, Jean Hus, en un mot tous ceux qui ont ou mur-
muré contre quelque dogme catholique, ou crié contre le
Pape. VI, 23 et suiv. Ils ne peuvent plus s'excuser de
schisme. 175. Ils se font chacun arbitres de leur croyance,
et se précipitent dans l'indifférence et l'athéisme. V, 273.
Leur doctrine conduit à l'indifférence des religions. VI, 481.
Réfutation des erreurs des protestants sur la justification. IV.
468. Réponse aux protestants qui nous reprochent d'appeler
les saints médiateurs. 460. 461.- Idée fausse qu'ils se forment
de l'Eglise. V, 216, 217. - Combien frivole l'autorité qu'ils veu-
lent tirer des hussites et des albigeois. 217. L'esprit des pro-
testants est le même qu'on a toujours remarqué dans les héré-
sies. 218. Tout ce que la religion a de plus saint a été en proie
à leur impiété. 270,271.- Les ministres protestants convaincus
d'être de faux pasteurs, VII, 283 et suiv.; - des pasteurs sans
mission. 286. -Leurs excès et leurs emportements. 287, 288.-
Leurs calomnies sur les litanies et la prière des Saints, 288;
sur les images, 289; sur les cérémonies, le service en lan-
gue latine, et l'adoration de l'Eucharistie. 291 et suiv.-Projets
de réunion avec l'Eglise. Voy. DU BOURDIEU, FERRY, LEIBNITZ,
MOLANUS, RÉUNION. Variation dans les symboles des protes-
tants. 446. Leibnitz tâche de les excuser de schisme, 486 et
Suiv. Il rejette avec eux le concile de Trente, 512 et suiv.,
527;
- les décisions de l'Eglise, 509; et plusieurs livres de
l'ancien et du nouveau Testament. 548, 549, 552, 558 et suiv.-
Combien les protestants sont faciles à se laisser tromper par de
fausses interprétations de l'Écriture, et en particulier des pro-
phéties. VI, 486. — Ils profanent l'Apocalypse par l'interpréta-
tion sacrilege qu'ils en font. 1, 515 et suiv. -Leur système n'a
ancun principe. 817, 520. Il détruit tous les caractères mar-
qués dans l'Apocalypse. 524.-Leurs illusions et contradictions
continuelles. 525, 528, 550, 551, 554 et suiv. - Ils sont en con-
tradiction avec saint Paul, 550 et suiv.; avec les Pères, 552

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et suiv.; - avec eux-mêmes, 555 et suiv.-Leur système se dé-
ment de tous côtés. 573 et suiv., 578 et suiv. Extrémités où
ils s'engagent. 585, 586. Voy. APOCALYPSE, CALVINISTES, LU-
THÉRIENS, VAUDOIS, etc.—Manœuvres des protestants pour
troubler la mission de Metz. XI, 2 et suiv.-Abjuration d'une
femme protestante convertie dans cette mission. 6.
Ils per-
sécutent les catholiques dans les pays où ils sont les maitres. 97,
Zèle de Bossuet pour leur conversion. 90 et suiv., 97.
Grand nombre de protestants ramenés par Louis XIV. V, 328.
Voy. CONVERTIS (nouveaux).

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Proverbes ou sentences. Leur origine; pourquoi on les ap-
pelle paraboles. I, 191.- La manière d'instruire par des sen-
tences est propre à aider la mémoire. Ibid. — Pourquoi on ren-
ferme les proverbes dans des sentences fort courtes. Ibid.-Les
proverbes peignent au naturel et mettent les choses sous les
yeux. 193. Proverbes de Salomon. Préface de Bossuet sur ce
livre. I, 191 et suiv.- Auteurs des Proverbes, et leurs diffé-
rentes collections. 192. Ces Proverbes enseignent toutes
les règles des mœurs, par rapport à l'économie, à la politique
et à la vie privée. Ibid. - Leur brièveté, leur élégance et leur
force. 193.-Promesses et inenaces temporelles semées dans
ce livre. 194. Des versions de ce livre. Ibid.

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PROVIDENCE. C'est un des attributs de Dieu. III, 4, 5. — La
Providence gouverne d'une manière particulière les choses hu-
maines. X, 425, 426. Ses soins paternels envers les hommes.
IV, 178 et suiv. Elle règle les révolutions des empires. X,
274 et sniv. C'est à elle qu'il faut tout rapporter. 510.
Ce dogme attaqué par les libertins les moyens qu'ils em-
ploient tournent contre eux-mêmes, et ne servent qu'à l'éta-
blir. IV, 122.-La Providence est celle de toutes les perfections
de Dieu qui ait été exposée à de plus opiniâtres contradictions.
434, 435.- - Elle est combattue par les épicuriens. 455. —Toute
l'économie de la Providence représentée par David dans le
Psaume LXXIV. 458. - Nécessité de s'abandonner à la divine
Providence dans les affaires. XI, 445.- Se confier en elle. III,
184 et suiv.-J.-C. garde les fidèles dans le corps comme dans
l'ame. 429.

PROVINCES-UNIES. Jurien compare les guerres qui s'y sont fai-
tes à celles des Juifs sous les Machabées. Etrange différence dans
l'état de la religion et dans celui des personnes, entre les Juifs
et les protestants et le prince d'Orange. VI, 284, 285.

PRUDENCE (la), vertu compagne de la justice, doit s'instruire
par elle-même. X, 438.

PSALMODIE: en quoi elle consiste selon saint Augustin. I, 39.
Quel en est le meilleur usage. 40.-Quel en doit être le fruit. 158.
PSAMMITIQUE règue sur l'Égypte par le secours des étrangers.
X, 285.

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PSAUMES. Dissertation sur les Psaumes. I, 17 et suiv.- Ce
livre est le plus ancien recueil de cantiques. 18.-La foi y trouve
un solide appui. 18, 24.-On y rapporte les faits anciens de l'His-
toire sainte.19 et suiv.-On en tire une preuve de l'authenticité
du Pentateuque. 20, 21.-Motifs d'espérance qu'ils fournissent.
21. Ils annoncent par des figures la vie future. 24, 22.-Mo-
tifs de charité qu'on y trouve, soit envers Dieu, soit envers le pro-
chain, etc. 22 et suiv.-Les imprécations ne doivent pas être pri-
ses à la lettre. 24. Beauté du style des Psaumes; sa noblesse.
26, 27.-Brièveté sublime, 28. Rapidité des mouvements. 29.
Douceur admirable. 29, 30. Divers genres de Psaumes. 30
et suiv. -Profondeur et obscurité des Psaumes; quelles en sont
les causes. 31.-Du texte et des versions: règles pour l'interpré-
tation. 32 et suiv. - Titres et autres nctes des Psaumes. 54, 97.
Auteurs des Psaumes. 34, 35, 97, 98.-Sujet des Psaumes. 35.
Mètre des Psaumes et danses sacrées. 35, 36. Instruments
de musique. 56. Ordre des Psaumes. Ibid.-L'obscurité des
Psaumes est inutile. Ibid. — Manière de les lire. 36, 37.- De
l'ordre des versets et des locutions de la Vulgate. 37 et suiv. -
Usage des Psaumes dans toutes les situations de la vie. 58.
Psaumes graduels : pourquoi on les appelle ainsi. 143.
plication du Psaume XXI. Reinarques préliminaires; traits pro-
pres à J.-C. 573 et suiv. - Absurdités des Juifs et de quelques
critiques dans l'interprétation de ce Psaume. 374, 575.
duction d'après l'hébreu et les Septante. 376, 377. —Explication
selon saint Jérôme. 377 et suiv. - Première partie du Psaume
contenant le délaissement et la passion de J.-C. 579 et suiv. -
Seconde partie, contenant sa résurrection et la conversion des
Gentils. 382 et suiv. Réflexions sur le délaissement de J.-C.
387 et suiv. Plusieurs des Psaumes qui se chantent à l'office
divin, traduits par Bossuet. II, 441 et suiv. - Traduction des
Psaumes de la Pénitence. 468 et suiv.

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PSAUTIER attribué à saint Bonaventure. Ce qu'en pense Bossuet. XI, 317.

PUBLICAINS. Voy. POPLICAINS.

PUDEUR. Quelle est la vraie pudeur chrétienne. V, 291. Voy. CHASTETÉ, PURETÉ.

1

QUIÉTISME. Idée générale de ce qu'on appelle quiétisme. VIII, 48. Son origine et ses progrès en France; ce que Bos. suet a fait pour le réfuter, et motifs qui ont dirigé sa conduite Combien le quiétisme est dans cette affaire. XII, 4 et suiv. dangereux. 118. Abjuration d'un quiétiste à Rome. 361. Le quiétisme ménagé et soutenu par les nouveaux mystiques. VIII, 258 et suiv.; rétabli en plusieurs points. 230, 232, 241, Ses sectateurs trop ménagés par un auteur qui se rend 257. par-là suspect. 227, 516 et suiv. -La Pur quiétisme rétabli par l'attente oisive de la grace, 515;- par la contemplation directe, par la suppression de la vue distincte de J.-C., 510 et ibid.; suiv.; et par d'autres erreurs semblables. 513, 555 et suiv. QUIETISMUS redivivus. VIII, 471.

On

PUISSANCE. Sa fin naturelle. III, 694. — Grandé puissance, féconde en grands crimes. IV, 151, 132. Danger de la puissance. 192. La plus grande puissance du monde ne peut s'étendre plus loin vie à un homme. 190, 714. d'ôter que puissance doit protéger l'innocence, 200;-soulager la misère, 201; favoriser la vertu. 535; V, 269, 270. La puissance royale n'est soumise qu'à celle de Dieu. 1X, 85 et suiv. doit lui obéir; exception mise à cette obéissance par J.-C. et les apôtres. 97. Cette puissance est légitime dès son origine, même parmi les infidèles. 82 et suiv. En quel sens la puisLe sentiment de la susance temporelle vient de Dieu. 83. périorité des conciles préjudicie-t-il à la puissance des rois ? 327 et suiv. Voy. ÉTAT, GOUVERNEMENT, ORGUEIL, POUVOIR, PRINCE, ROIS. - Quelle est la nature de la puissance confiée par J.-C. à ses apôtres. 94, 93. — On objecte à tort le passage Beau passage Toute puissance m'a été donnée, etc. 99.

-

Lá puis

de saint Bernard sur la puissance des pontifes. 400. sance ecclésiastique se réduit à l'excommunication. 109, 110. De la puissance directe et indirecte sur le temporel, donCette doctrine née au Pape par des théologiens. 60 ct suiv. est nouvelle. 66 et suiv. On n'en trouve aucune trace dans les premiers siècles. 123, 124.- Différents décrets des conciles allégués mal à propos en preuve de la puissance de l'Église sur le temporel. 207, 210. Les deux puissances, spirituelle et temporelle, occupent chacune le premier rang: preuves de cette vérité. 110. -Leur union demande quelquefois qu'elles usurpent les fonctions l'une de l'autre. 211, 212.-Faut-il, pour qu'elles soient ordonnées entre elles, que l'uue soit soumise à l'autre? 112. Pourquoi Dieu a-t-il distingué ces deux puissances. Ibid. et suiv. - Passages de saint Gélase sur cette matière. Ibid.

PULCHÉRIE soutient l'empire par sa piété et par sa prudence. X, 175. Ele élève Marcien à l'empire. 177.

PURETÉ, Estime que nous devons faire de cette vertu, à l'exemple de Marie. IV, 280, 288. Combien elle est rare parmi les hommes. V, 292. Comment elle se conserve parmi les tentations. Voy. CRASTETÉ.

PURGATOIRE. Le concile de Trente a cru, comme une vérité révélée de Dieu, que les ames des justes non entièrement purifiées en ce monde l'étoient dans l'autre. Les principes des proLeurs testants prouvent la nécessité du Purgatoire. VI, 175. difficultés sur cet article aisée à lever. VII. 403, 401, 427, 457.— S'unir aux ames qui souffrent dans le purgatoire. XI, 552.-Pourquoi la flamme du purgatoire purifie-t-elle ces amnes. IV, 519. Comment leur sainteté est-elle confirmée. III, 578-L'abbé Dupin coupable d'avoir déguisé la doctrine de l'Église sur ce Sur la dogme. X, 502. Voy. INDULGENCES, SATISFACTION. nature du purgatoire des Juifs. XII, 527.

PURIFICATION de la sainte Vierge; trois sermons pour cette fête. IV, 702 à 726.-Elle renferme sous un nom commun trois cérémonies différentes de la loi ancienne. 720.- En quoi elles consistent. Ibid.

PURITAINS. On nomme ainsi les calvinistes d'Écosse et d'Angleterre, parcequ'ils prétendent qu'en supprimant les cérémo nies, ils suivent plus purement la lettre de l'Écriture. V, 678. PUSSYBAN (M.) menace Bossuet d'écrire contre lui, s'il ne se déclare pas ouvertement contre le silence respectueux. XII, 556.

PYLICDORF (Pierre) a représenté les dogmes et la conduite des vaudois avec beaucoup de simplicité et de doctrine. VI, 40. PYRNUS, roi d'Épire, entreprend la conquête de l'Italie. X. Il est défait par le consul Curius. 156. Sa mort. Ibid. PYTHAGORE alla apprendre la sagesse en Egypte. X. 283.

155.

Q.

QUAKERS ou trembleurs d'Angleterre. Leur fanatisme peu différent de celui de la réforme. VI, 257, 258.

QUALIFICATIONS. On explique, d'après Gerson et Melchior Canus, celles qu'on emploie dans les censures théologiques. IX, 566, 567, 584 et suiv.

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QUIÉTISTES. Leur condamnation. VIII, 115 et suiv. Leurs propositions hérétiques et erronées. 114 et suiv. — Abrégé des livres des quiétistes, où l'on remarque un des caractères de cette secte. 129 et suiv. Actes de leur condamnation. 141 et suiv. On a donné ce nom aux anciens solitaires. 112.

QUINAULT (Philippe). La corruption réduite en maximes dans ses opéra; Bossuet l'avoit vu cent fois déplorer ses égarcments. XI, 156, 557.

QUOTI (Thomas) de Pragelas, l'un des vaudois. Son interrogatoire, dans lequel il reconnoît la présence réelle et la nécessité de la confession. VI, 45.

R.

RACINE (Jean) renonce publiquement aux tendresses de ses tragédies. XI, 149, 157.— Il s'intéresse auprès de Bossuet pour l'abbé Dupin, dont il étoit parent, et travaille à le ramener dans le bon chemin.

RADULPHUS ARDENS, auteur célèbre du XIe siècle, fait la peinture des hérétiques d'Agénois. VI, 55.

RADULPHUS FLAVIACENSIS, bénédictin du Xe siècle. Son opinion sur les livres de Tobie, de Judith et des Machabees. VII, 565. RAILLERIES. Le prince doit s'en garder et les réprimer. X,

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RAISON. Pourquoi elle nous est donnée. X, 27. - Différence de la droite raison et de la raison corrompue. 38. - Comment elle nous dirige dans les sensations, 59 et suiv. Combien elle est nécessaire pour en juger, et pour en régler les mouvements extérieurs. 81, 82. Elle nous oblige à croire que nous sommes libres, et que nos actions sont ordonnées par la Providence, quand même nous ne pourrions trouver le moyen d'accorder ensemble ces deux vérités. 114. Sur combien de choses la raison est-elle obligée de suspendre son jugement, parcequ'elles sont accompagnées de difficultés invincibles. 115. -Par exemple, la divisibilité de la matière et du mouvement à l'infini. Ibid. Voy. LIBERTÉ. La raison doit céder à la vérité, dont elle est née ia sujette. III, 628. — Elle doit avoir l'empire sur toutes les passions. IV, 248, 249. Comment, pour rétablir la raison humaine par l'humilité, il étoit à propos que les vérités de Jésus-Christ fussent incroyables. III, 624. Attachement à la raison souveraine, seule et véritable science. IV, 22.

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RAISONNEMENT. En quoi il consiste. X, 32.- Ses règles et ses différentes sortes. Ibid. et suiv. Il nous fait connoltre notre liberté, 109 et suiv.

RAMEAUX (dimanche des). Méditations sur l'Évangile de ce jour. III, 201 et suiv.

RANCE (Armand-Jean Le Bonthilier de), abbé de la Trappe. Sa dispute avec M. Le Koi, abbé de Hautefontaine, sur certaines pénitences usitées à la Trappe: lettre de Bossuet à ce sujet. XI, 34 et note. - Le prélat recommande aux prières de cet abbé le succès de l'assemblée de 1682, ne pouvant aller à la Trappe. 67, 68.-Il lui demande de prier pour lui à son entrée dans son diocèse. 76. Estime que Bossuet faisoit du livre de M. de Rancé, sur la Sainteté et les Devoirs de la vie monas

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tique. Ibid., 80 et suiv. Il voit l'archevêque de Paris pour le faire imprimer. 81.-Heureux fruits de ce livre, et contradictions qu'il éprouve. Ibid. et suiv.- En quel sens Bossuet a approuvé ce livre. 544. Il détourne M. de Rancé de se démettre. 80.Il recommande à ses prières trois de ses amis qu'il avoit perdus. 85. Il sollicite l'admission d'un bénédictin à la Trappe, 87;— ce qui ne s'exécute pas. Ibid. - Il l'instruit de la publication du Commentaire du P. Mège sur la Règle de saint Benoît, où ce Père attaquoit son livre sur la vie monastique. 112, 113. Il l'invite à publier au plus tôt son commentaire sur cette Règle. 113, 114. Sur quelques incidents qui retardent cette publication. 130. Il lui donne son avis sur ce livre. 134. Sur un autre Commentaire, par D. Martène. Ibid. — Bossuet approuve une défense que cet abbé avoit faite à des religieuses de lire l'ancien Testament. 135. Il l'instruit des dispositions du roi pour la Trappe. 137.-Vœux de Bossuet pour cette maison. Ibid. 148. M. de Rancé loue le zèle de Bossuet contre le quiétisme. XII, 76. Il est mécontent du livre de Fénelon, et opposé à sa doctrine. 83. 87.- Un ami de l'abbé de la Trappe le justifie contre les plaintes que les partisans de Fénelon faisoient des lettres de cet abbé à Bossuet. Ibid. Combien M. de Rancé goûte l'Instruction sur les Étals d'oraison. Ibid. Il félicite Bossuet sur le bref que le Pape lui avoit écrit au sujet de ce livre. 97. Lettres de Bossuet et de cet abbé sur cette affaire. 102, 140, 111. - Éloges que M. de Rancé donne au zèle de Bossuet à défendre l'Église. XI, 206.- Bossuet lui envoie la relation faite à l'assemblée de 1700 sur le quiétisme, et s'excuse de ne pouvoir aller le voir. XII, 514. Bel éloge qu'il fait de M. de Rancé au P. de Lacour, son successeur, en lui témoignant son attachement à la sainte maison. XI, 209. Zèle qu'il mettoit à ce qu'on écrivit sa vie. 246. Il étoit à desirer qu'elle fût écrite par une main habile, et une tête au-dessus des vues humaines. 248.

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REBAIS. Affaire de Bossuet avec cette abbaye pour la juridiction. XI, 484, 519, 521. Lettre de Fénelon à ce sujet, XII, 39. REBAPTISATION. Dispute à ce sujet entre le pape saint Étienne et saint Cyprien. IX, 42. Saint Cyprien n'a pas regardé cette question comme indifférente, 401; ni saint Augustin et les autres Pères. Ibid. et suiv. Critique erronée de l'abbé Dupin sur cette affaire. X, 108 et suiv. Voy. Cyprien (S.). REBECCA. Ce que figuroient les deux enfants qu'elle portoit. III. 731.

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REBELLION. Elle n'est pas autorisée par la conduite de David, X, 595; - par les guerres des Machabées. 396 et suiv. - Les royaumes fondés d'abord sur la rebellion peuvent devenir légitimes. 454. Elle se manifeste au commencement ou à la fin des règnes, à cause de la foiblesse des princes. 467.

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RÉFLEXION. Sa définition. X, 51.-Elle est nécessaire à l'hom. me pour se bien connoître. 73. Elle est la première cause des inventions et de la variété de la vie bumaine. 99. Oter à l'esprit la réflexion, c'est lui ôter sa force. III, 651. — La réflexion, dans l'oraison, est une force de l'ame, et ne doit pas être renvoyée aux états imparfaits. VIII, 47. — - Nature, nécessité, force de la réflexion: ses effets divers. Ibid. et suiv. Passage d'Ezechiel qu'on oppose à la réflexion. 48.— Différence des réflexions qu'inspire l'amour de Dieu, d'avec celles qu'excite l'amour-propre. 49 et suiv. — A quelle puissance de l'ame appartiennent les réflexions. 315. RÉFLEXIONS de Bossuet sur l'écrit de Molanus touchant la réunion des protestants. VII, 377, 414.— Raisons de la méthode que Bossuet y a suivie. 507, 508. -Accueil fait par les protestants à ces Réflexions. 508, 509. — Réflexions morales sur le nouveau Testament, approuvées par M. de Noailles; Avertissement de Bossuet sur ce livre. II, 4 et suiv.- Elles expriment clairement la résistance à la grace, 3, 4; - et n'admettent point de grace nécessitante. 4. Elles renferment trois vérités incompatibles avec les cinq propositions, 15; et sont pures de jansénisme. Ibid. Voy. GRACE.

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REFORMATEURS. Nécessité d'en faire connoitre les chefs. V, 516. Les premiers réformateurs croyoient qu'on pouvoit se sauver, et qu'on se sauvoit en effet, dans l'Eglise romaine. C'est par politique que la réforme a cessé de l'avouer. Jurieu nous a découvert cette politique du parti. VI, 229, 230.- Les chefs de la réforme, malgré les efforts de Jurieu, sont couverts d'un éternel opprobre pour avoir donné dispense au landgrave de Hesse d'avoir deux femmes à la fois. 262. Un synode national de France condamne les réformateurs, qui vouloient, malgré l'opposition de Bèze, changer l'article de la cène de la Confession de foi présentée à Charles IX. 74, 75.

REFORMATION (la) desirée par saint Bernard. par tous les grands hommes de l'Eglise, par les conciles de Pise et de Constance. éludée dans celui de Bâle, regardoit la discipline, et non la foi. Différence entre ces saints et les prétendus réformateurs. V, 519 et suiv. La réformation, prise de travers, conduit aux plus grands excès. Exemple des donatistes. VI, 292.

REFORMATION ANGLICANE. Elle commence par Henri VIII, que les catholiques et tous les partis des réformés rejettent également. V, 634.- Sous Édouard VI, elle a pour fondement la ruine de l'autorité ecclésiastique. Le roi y tient la place du Pape, donne aux évêques des commissions révocables à sa volonté, et par grace accorde les évêchés à vie. 640. Il prétend que la puissance épiscopale émane de la royauté; il défend à tous les évêques d'exercer aucune juridiction pendant qu'il fera la visite de son royaume. Il destine des visiteurs pour por ter partout des constitutions ecclésiastiques, et des règles de foi faites par son conseil. Ibid. et suiv. — Il défend de précher par tout le royaume jusqu'à nouvel ordre. Il abolit les six articles de Henri VIII, et dresse trois articles contre la transsubstantiation. On excite la haine du peuple contre la messe, en exagérant l'avarice de certains prêtres qui la disoient pour un gain sordide. 641. On emploie les plus indignes moyens. tels que le mariage des prêtres, le pillage des biens ecclésiastiques, des églises et des châsses, etc., pour avancer la réforme, dont Burnet représente les progrès comme un miracle visible. 644, 645. — La réformation prend une nouvelle forme sous Élisabeth, qui croit ne pouvoir assurer son règne que par la religion protestante. VI, 1. Paul IV reçoit mal ses civilités; cc qui la détermine à une nouvelle réformation. Elle désapprouve quatre points dans celle d'Edouard: celui des cérémonies, celu des images, celui de l'Eucharistie, celui du chef de l'Église an glicane on loi persuade de prendre ce titre : comme insépara blement attaché à la royauté, et d'ordonner la confiscation des biens de ceux qui le lui refuseroient. Ibid. et suiv. - Parker. archevêque de Cantorbéry, et le reste du clergé, reconnoissent dans un synode, la suprématie de la reine. Le parlement décide les points de foi, et le clergé ne croit les ordinations valides

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RÉFORME. Son esprit, pendant qu'elle fut foible, étoit de paroître soumise. et d'être violente et cruelle dès qu'elle se crut forte. VI, 14, 15. Les sectes nées de la réforme sont des preuves de sa mauvaise constitution. Différence de la constitution de la réforme et de celle de l'ancienne Église. 163 et suiv.— La réforme n'a rien de sérieux et de sincère dans ses réponses, qu'elle accommode au temps. Après avoir soutenu l'indépendance des rois, elle les soumet au caprice des peuples. 348. Jurieu l'excuse mal d'avoir fait Dieu auteur du péché, en disant qu'elle s'est corrigée de ce blasphême depuis cent ans, quoiqu'en effet elle y persévère encore. 207.-L'esprit de blasphème au milieu de ceux qui se sont dits chrétiens réformés et réformateurs, de l'aveu même de Jurieu. 210. Le fondement de la réforme est que l'Eglise n'est pas infaillible. On prédit dès le commencement, et l'expérience a prouvé, que ce principe menoit à l'indifférence des religions. 407, 408.-La jeunesse mal élevée dans la réforme, de l'aveu de Jurieu, et imbue du faux principe de l'indifférence des religions. Combien est grand le nombre des réformés approbateurs de cette indifférence, en Angleterre, en Hollande, etc. 409 et suiv. - Selon les principes de la réforme, l'indifférence doit l'emporter. Elle ne peut condamner les indifférents, qui posent pour règle qu'il n'y a point d'autre autorité que l'Écriture; que l'Ecriture, pour obliger, doit être claire; que, quand elle enseigne des mystères, il faut la tourner au sens dont la raison puisse s'accommoder. Ibid. On prouve par Jurieu, Burnet et Basnage, que tout tend, dans la réforme, à l'indifférence des religions. 435, 454.· Cette indifférence établie dans l'Allemagne protestante, même à l'égard des sociniens. Voy. STRIMESIUS. La tolérance universelle est inséparable du protestantisme, et ne peut être détruite que par les principes de l'Église catholique: témoignage des réformateurs; admission des sociniens. 448 et suiv. La réforme n'a point de principe universel contre les hérésies. On trouve quelque chose de socinien dans tous ses auteurs. 454, 435.

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REFORMES (les prétendus), depuis leur origine jusqu'à nos jours, ne cessent de nous attribuer des doctrines qui ne sont Ils pas les nôtres. VI, 178 et suiv., 359 et suiv., 537 et suiv. sont véritablement schismatiques. 581. Ils n'ont eu aucun motif pour se séparer. 585.-Ils ne peuvent se dissimuler qu'ils sont rebelles à l'Église. 589.-Ils corrompent le sens des auteurs pour justifier leur réforme. 593 et suiv. Exhortation aux réformés pour rentrer dans le sein de l'Église. 599, 600.-Les réformés se font entre eux une guerre plus cruelle que celle qu'ils font à l'Eglise. V, 549. · Ils cherchent leurs ancêtres chez les vaudois, les albigeois et les bohémiens, faute de trouver dans les siècles précédents des témoins de leur doctrine. VI, 71. Voy. CALVINISTES, LUTHERIENS, PRotestants.

RÉFUGIÉS (les) de France souscrivent le synode de Dordrecth. VI, 113. Voy. DORDRECTH.

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RÉGULUS, Consul, avec toute son armée, combat en Afrique un serpent prodigieux. X, 157.- Il est battu et pris par les Carthaginois. Ibid.

RELATION Sur le quiétisme. VIII, 506 et suiv. - Remarques sur la Réponse de Fénelon à cette Relation. 543 et suiv. RELATION des actes et délibérations de l'assemblée du clergé de 1700, concernant la condamnation du livre des Maximes des Saints. VIII, 569 et suiv.

RELATION faite par le ministre Ferry de différents faits qui ont rapport au projet de réunion des protestants de France à l'Eglise catholique. VII, 327.

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RELIGIEUSES. Elles sont les épouses de J.-C. Ce qu'elles doivent faire en cette qualité. XI, 405. - Elles doivent être crucifiées et mortes au monde, IV. 566; travailler à leur perfection. 567, 582, 583; V, 257. — Quelles dispositions elles doivent apporter à la visite de leur évêque. IV, 567, 587.-Compte que Dieu leur en demandera. 569. Elles doivent regarder J.-C. dans leurs supérieurs. 569, 570.-Avec quelle ferveur elles doivent chanter l'office divin. 575. — Maux que leur cause la dissipation. 576. Combien elles doivent craindre le relâchement. V. 254.256. Lois et contraintes de la vie religieuse. 182, 185. – Pourquoi les instituteurs de cette vie l'ont-ils accompagnée de pratiques sévères. 183, 198.-Règles sur les dots des religieuses, XI, 470; sur leurs sorties, 398, 451, 468, 503 et suiv., 614.- Moyen de faire revenir de son illusion une religieuse qui se privoit des sacrements. 551, 552. Comment doit se conduire celle qui est privée de la communion. 586. Réponses de Bossuet à des consultations que des religieuses lui faisoient sur leurs dispositions, etc. 557, 558, 569 et suiv., 574 et suiv.. 619 et suiv.-Avis à une religieuse sur la dispense de ses vœux. 607. -Peuvent-elles passer à une moindre observance.616. — Peut-on approuver leurs, pensions? 617. Elles peuvent toucher les reliques. 404. - Importance du choix des postulantes. 594. -Paroles saintes de Bossuet à une religieuse, dans la cérémonie de sa profession. IV, 593, 594. Dans quel ordre les religieuses doivent lire les livres saints. pour que cette lecture leur profite. 11, 530, 351.- La lecture de l'ancien Testament, permise sans discrétion, leur fait plus de mal que de bien. XI, 133, 156.

RELIGION. En quoi elle consiste. IV, 506.-C'est un sentiment mêlé de crainte et de joie. III, 670. Quel est le propre de la religion. IV,740, 741.-Il s'est toujours conservé quelques principes de religion dans l'ignorance et la corruption du genre humain. X, 598.-Ces principes de religion avoient quelque chose de ferme. 599.-Quoique appliqués à l'idolâtrie, ils ont suffi pour établir un gouvernement stable. Ib.-La véritable religion étant fondée sur des principes certains, rend la constitution des états

REFUTATION du Catéchisme du sieur Paul Ferry, parplus stable. 400.-A quoi conduisoient les fausses religions. Ibid. deux vérités catholiques, tirées de ses propres principes. VI, 537 et suiv.- Le dessein de Bossuet n'est pas de combattre 'toutes les erreurs de ce livre, 540; mais il établit par les raisons mêmes de Ferry, 1° que la réforme est pernicieuse; 2o qu'on pent se sauver en l'Église romaine: et ainsi il réfute ces deux propositions du ministre protestant, 1° que la réforme a été nécessaire; 2o qu'encore qu'on pût autrefois faire son salut dans l'Église de Rome, on ne le peut aujourd'hui. Ibid. et 551 et suiv. Voy. FERRY.

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RÉGALE. Origine de ce droit. XI, 74, 75. Les maximes des parlements sur la régale, invincibles dans l'esprit de nos magistrats. 75.- La matière avoit été bien examinée et bien entendue dans l'assemblée du clergé. 74. Le clergé obtient du roi, en cédant quelques droits abolis, plus de prérogatives qu'il n'en avoit. IX, 188.- Lettre de l'assemblée du clergé de 1682 au pape Innocent XI, pour lui rendre compte de ses opérations au sujet de la régale. II, 570. Voy. BOSSUET, CLERGÉ.

REGISTRES PUBLICS. Leur utilité. X, 475, 476.

RÈGLE. L'Écriture, la tradition, la raison et la conscience doivent être notre règle, 11, 599 et suiv.;- mais non pas le probabilisme. 600 et suiv. La bonne foi excuse l'erreur. 601 et suiv. Règle de conduite dans les cas douteux. 600 et suiv.

La vraie religion a pour marque manifeste son antiquité. Ibid. et suiv.-Les fausses religions ont pour marque leur innovation. 401, 402. -La suite du sacerdoce rend cette marque sensible. 402.— Cette marque d'innovation est ineffaçable. 403. - 11 ne suffit pas de conserver la saine doctrine, il faut en tout être uni à la vraie Eglise. Ibid. et suiv. - La religion est toujours la même depuis l'origine du monde. X, 187 et suiv., 260 et suiv. -Haute idée qu'elle nous donne de Dieu. 187. - En considérant les institutions chrétiennes et celles des Juifs, on remonte à la source de la religion, et on en découvre la vérité dans son principe. 267 et suiv.- Divinité de la religion chrétienne. III, 626 et suiv. C'est un ouvrage que Dieu a fait, et Par quels qui porte le caractère de son autorité. V, 310. moyens elle s'est établie. III, 628.- Elle ne doit pas son établissement à la protection des rois. 629.-Quand les rois la protégent, c'est plutôt la religion qui les protége. Ibid. — Vérité de la religion, perfection de sa morale; deux choses inséparables. 630 et suiv. Voy. APÔTRES. -La vraie religion peut subsister, sans être unie à la puissance politique. IX. 86. - Licence des esprits quand on ébranle la religion. V. 272, 273. nerve quand on la change, et on ôte le seul frein capable de retenir les peuples, 273, 274.- Railleries insensées des liber

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