Collection complette des œuvres de Mr. de Voltaire: Mélanges de littératureF. Grasset, 1773 |
Expressions et termes fréquents
acufés afaire affez affurément Agamemnon aifément ainfi anguilles apelle arivé auffi ayent beau befoin billets c'eft c'eſt caufe cent mille écus chofe Cirey colimaçons confeil coriger crime Dieu difait difent dire écrit éfet efprit eſt Euripide fable fage faint fans doute fatyre favait favoir fcène feconde fecret femble fens fentimens fentiment ferait fervir feul fiécle fieur foit fommes font fous fouvent fuccès fuis fuivant fujet Genep gens de lettres gout Hambourg homme intéreffante j'ai jamais jéfuite jufqu'à jufte juftice juges l'efprit l'hiftoire l'oficier laiffe lefquels limaces livre loix longtems Louis XIV madame madame du Châtelet maréchal de camp meffieurs ment monfieur mufique n'eft n'eſt nation néceffaire ouvrage paffe penfe père perfonne philofophe phyfique piéce plaifir plufieurs poëme poffible Pope préfent prefque procès puiffe qu'un Quinault raifon raporter refpect refte s'eft tems teur tragédie treize voyages vérité Voila دو دو رو وو
Fréquemment cités
Page 321 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable Comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir Et sur ses brodequins ne put plus se tenir. Tel fut chez nous le sort du théâtre comique.
Page 336 - Excite une frayeur mortelle. Je porte l'épouvante et la mort en tous lieux; Tout se change en rocher à mon aspect horrible : Les traits que Jupiter lance du haut des cieux N'ont rien de si terrible Qu'un regard de mes yeux. Les plus grands dieux du ciel, de la terre...
Page 285 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi, Et je n'en puis trouver pour régner...
Page 298 - C'est un dieu qui lui parle, un dieu qui vit en elle. Eh! d'où viendrait sans lui ce grand pressentiment, Ce dégoût des faux biens, cette horreur du néant? Vers des siècles sans fin je sens que tu m'entraînes. Du monde et de mes sens je vais briser les chaînes, Et m'ouvrir, loin d'un corps dans la fange arrêté, Les portes de la vie et de l'éternité.
Page 256 - Croit-on la nature bizarre, Pour nous aujourd'hui plus avare „ Que pour les Grecs et les Romains ? De nos aînés mère idolâtre , West-elle plus que la marâtre Du reste grossier des humains?
Page 341 - Vous n'avez su ni trouver des vérités, ni mentir habilement. - La plus belle fable des Grecs est celle de Psyché. La plus plaisante fut celle de la matrone d'Ëphèse. La plus jolie parmi les modernes fut celle de la Folie, qui, ayant crevé les yeux à l'Amour, est condamnée à lui servir de guide 3.