Collection complette des œuvres de M. de Voltaire, Volumes 1 à 21770 |
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Page 15
... amour même l'appelle : Et tandis que Damis , courant de belle en belle , Sous des lambris dorés , & vernis par Martin , b ) Des intrigues du tems compofant fon deftin , Dupé par fa maitreffe , & haï par fa femme , Prodigue à vingt ...
... amour même l'appelle : Et tandis que Damis , courant de belle en belle , Sous des lambris dorés , & vernis par Martin , b ) Des intrigues du tems compofant fon deftin , Dupé par fa maitreffe , & haï par fa femme , Prodigue à vingt ...
Page 21
... amour même l'appelle L'amour ce Dieu des cieux , cette flamme éternelle , Qui peuple les forêts , les ondes & les airs , Qui va d'un pôle à l'autre animer l'univers . Ses traits toujours lancés des mains de la nature ; B 3 Souffrent ...
... amour même l'appelle L'amour ce Dieu des cieux , cette flamme éternelle , Qui peuple les forêts , les ondes & les airs , Qui va d'un pôle à l'autre animer l'univers . Ses traits toujours lancés des mains de la nature ; B 3 Souffrent ...
Page 22
... amour n'a pas toujours un tranquille deftin , Sous les lambris dorés & vernis par Martin . L'aigle fier & rapide , & c . • tout homme a fes revers : Concini moins altier , plus fidèle à fes maîtres , N'aurait point de fon fang appaifé ...
... amour n'a pas toujours un tranquille deftin , Sous les lambris dorés & vernis par Martin . L'aigle fier & rapide , & c . • tout homme a fes revers : Concini moins altier , plus fidèle à fes maîtres , N'aurait point de fon fang appaifé ...
Page 26
... l'homme eft la fanté de l'ame . On la perd quelquefois ; la foif de la grandeur , La colère , l'orgueil , un amour fuborneur , D'un défir curieux les trompeufes faillies : Hélas ! Hélas ! combien le cœur a - t - il 26 DEUXIEME DISCOURS .
... l'homme eft la fanté de l'ame . On la perd quelquefois ; la foif de la grandeur , La colère , l'orgueil , un amour fuborneur , D'un défir curieux les trompeufes faillies : Hélas ! Hélas ! combien le cœur a - t - il 26 DEUXIEME DISCOURS .
Page 37
... amour de la fcience A guidé ta jeuneffe au fortir de l'enfance ; La nature eft ton livre , & tu prétens y voir Moins ce qu'on a pensé , que ce qu'il faut favoir . La raifon te conduit ; avance à fa lumière ; Marche encor quelques pas ...
... amour de la fcience A guidé ta jeuneffe au fortir de l'enfance ; La nature eft ton livre , & tu prétens y voir Moins ce qu'on a pensé , que ce qu'il faut favoir . La raifon te conduit ; avance à fa lumière ; Marche encor quelques pas ...
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
abbé de Chaulieu affez aimable aime ainfi amour Apollon arts auffi avez Bayle beau beautés befoin bonheur c'eft C'eſt cent chanter charmant cher chofes ciel cieux Cirey cœur déeffe deffeins défirs deftin dieux difait doux efprit encens enfans eſt êtes fage fageffe faibleffe faifait faint fang fans fatyre favant favoir fecours fecret fein femble fens fentiment fera fervir feul fiécle fociété foins foit font fots fous fouvent fuis fur la terre gloire graces héros heureux homme humains immortelle j'ai jamais jours jufte l'amour l'efprit l'homme laiffa Leibnitz lettre loix longtems Lorfque Louis Lully main maître majefté Mélanges &c Melpomène mifère miniftre monde MONSIEUR mortels mufe n'eft nature néceffaire ouvrage paffer parler pefant penfe perfonne peuple philofophe plaifir plaifirs poëme Pope préfent prince promt puiffe raifon refpect refte Richelieu rien rois Rouffeau ſes Temple du Goût tems trifte vertu voix VOLTAIRE دو
Fréquemment cités
Page 81 - Sachez sur-tout que le luxe enrichit Un grand état, s'il en perd un petit. Cette splendeur, cette pompe mondaine, D'un règne heureux est la marque certaine. Le riche est né pour beaucoup dépenser; Le pauvre est fait pour beaucoup amasser.
Page 39 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. 'Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 417 - Tout se plaint, tout gémit en cherchant le bien-être : Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître. Quelquefois, dans nos jours consacrés aux douleurs, Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs; Mais le plaisir s'envole, et passe comme une ombre; Nos chagrins, nos regrets, nos pertes, sont sans nombre.
Page 62 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 176 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 50 - Le fil de la raison te fait chercher l'enceinte. Montre l'homme à mes yeux : honteux de m'ignorer, Dans mon être , dans moi , je cherche à pénétrer.
Page 73 - Est-ce vertu ? c'était pure ignorance. Quel idiot, s'il avait eu pour lors Quelque bon lit, aurait couché dehors ? Mon cher Adam, mon gourmand, mon bon père, Que faisais-tu dans les jardins d'Eden?
Page 340 - Que son père croyait écrire. Je vis arriver en ce lieu Le brillant abbé de Chaulieu Qui chantait en sortant de table.
Page 5 - Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ces lacs et leurs bords magnifiques, Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques ! Mon lac est le premier : c'est sur...
Page 417 - D'autres temps, d'autres mœurs : instruit par la vieillesse. Des humains égarés partageant la faiblesse, Dans une épaisse nuit cherchant à m'éclairer. Je ne sais que souffrir et non pas murmurer. Un calife autrefois à son heure dernière Au Dieu qu'il adorait dit pour toute prière : « Je t'apporte, ô seul roi, seul être illimité. Tout ce que tu n'as pas dans ton immensité. Les défauts, les regrets, les maux et l'ignorance.