Collection complette des œuvres de M. de Voltaire, Volumes 1 à 21770 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 23
Page 15
... beautés ses chansons & fa flamme ; Quitte Eglé qui l'aimait , pour Cloris qui le fuit , Et prend pour volupté le fcandale & le bruit ; Colin , plus vigoureux , & pourtant plus fidelle , Revole vers Lisette en la faifon nouvelle . Il ...
... beautés ses chansons & fa flamme ; Quitte Eglé qui l'aimait , pour Cloris qui le fuit , Et prend pour volupté le fcandale & le bruit ; Colin , plus vigoureux , & pourtant plus fidelle , Revole vers Lisette en la faifon nouvelle . Il ...
Page 85
... à l'herbe ; Vit - on jamais un luxe plus fuperbe ? Il faifait naître au gré de fes défirs L'argent & l'or , mais furtout les plaifirs . F 3 Mille Mille beautés fervaient à fon usage ; Mille ? On OU L'APOLOGIE DU LUXE . 85.
... à l'herbe ; Vit - on jamais un luxe plus fuperbe ? Il faifait naître au gré de fes défirs L'argent & l'or , mais furtout les plaifirs . F 3 Mille Mille beautés fervaient à fon usage ; Mille ? On OU L'APOLOGIE DU LUXE . 85.
Page 86
Voltaire. Mille beautés fervaient à fon usage ; Mille ? On le dit , c'est beaucoup pour un fage . Qu'on m'en donne une , & c'eft affez pour moi . Qui n'ai l'honneur d'être fage ni roi . Parlant ainsi , je vis que les convives Aimaient ...
Voltaire. Mille beautés fervaient à fon usage ; Mille ? On le dit , c'est beaucoup pour un fage . Qu'on m'en donne une , & c'eft affez pour moi . Qui n'ai l'honneur d'être fage ni roi . Parlant ainsi , je vis que les convives Aimaient ...
Page 94
... beautés ; L'heureux Quinault , vainqueur de la fatyre , Rit de fa haine & marche à fes côtés . Moi - même enfin , qu'une cabale inique Voulut noircir de fon foufle cauftique , Je fais jouir , en dépit des cagots , De quelque gloire ...
... beautés ; L'heureux Quinault , vainqueur de la fatyre , Rit de fa haine & marche à fes côtés . Moi - même enfin , qu'une cabale inique Voulut noircir de fon foufle cauftique , Je fais jouir , en dépit des cagots , De quelque gloire ...
Page 100
... beautés en gémirent . DIEU fait alors où ma Zayre alla ; De l'amitié le prix fut laiffé là ; Et la déeffe en tout lieu célébrée , Jamais connue & toujours défirée , Gela de froid fur fes facrés autels . J'en fuis fâché pour les pauvres ...
... beautés en gémirent . DIEU fait alors où ma Zayre alla ; De l'amitié le prix fut laiffé là ; Et la déeffe en tout lieu célébrée , Jamais connue & toujours défirée , Gela de froid fur fes facrés autels . J'en fuis fâché pour les pauvres ...
Table des matières
221 | |
231 | |
238 | |
246 | |
255 | |
261 | |
267 | |
273 | |
102 | |
117 | |
126 | |
129 | |
135 | |
142 | |
148 | |
155 | |
164 | |
169 | |
175 | |
181 | |
188 | |
195 | |
201 | |
208 | |
215 | |
279 | |
282 | |
291 | |
298 | |
305 | |
312 | |
319 | |
357 | |
363 | |
371 | |
388 | |
403 | |
413 | |
422 | |
429 | |
457 | |
Expressions et termes fréquents
abbé de Chaulieu affez aimable aime ainfi amour Apollon arts auffi avez Bayle beau beautés befoin bonheur c'eft C'eſt cent chanter charmant cher chofes ciel cieux Cirey cœur déeffe deffeins défirs deftin dieux difait doux efprit encens enfans eſt êtes fage fageffe faibleffe faifait faint fang fans fatyre favant favoir fecours fecret fein femble fens fentiment fera fervir feul fiécle fociété foins foit font fots fous fouvent fuis fur la terre gloire graces héros heureux homme humains immortelle j'ai jamais jours jufte l'amour l'efprit l'homme laiffa Leibnitz lettre loix longtems Lorfque Louis Lully main maître majefté Mélanges &c Melpomène mifère miniftre monde MONSIEUR mortels mufe n'eft nature néceffaire ouvrage paffer parler pefant penfe perfonne peuple philofophe plaifir plaifirs poëme Pope préfent prince promt puiffe raifon refpect refte Richelieu rien rois Rouffeau ſes Temple du Goût tems trifte vertu voix VOLTAIRE دو
Fréquemment cités
Page 81 - Sachez sur-tout que le luxe enrichit Un grand état, s'il en perd un petit. Cette splendeur, cette pompe mondaine, D'un règne heureux est la marque certaine. Le riche est né pour beaucoup dépenser; Le pauvre est fait pour beaucoup amasser.
Page 39 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. 'Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 417 - Tout se plaint, tout gémit en cherchant le bien-être : Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître. Quelquefois, dans nos jours consacrés aux douleurs, Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs; Mais le plaisir s'envole, et passe comme une ombre; Nos chagrins, nos regrets, nos pertes, sont sans nombre.
Page 62 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 176 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 50 - Le fil de la raison te fait chercher l'enceinte. Montre l'homme à mes yeux : honteux de m'ignorer, Dans mon être , dans moi , je cherche à pénétrer.
Page 73 - Est-ce vertu ? c'était pure ignorance. Quel idiot, s'il avait eu pour lors Quelque bon lit, aurait couché dehors ? Mon cher Adam, mon gourmand, mon bon père, Que faisais-tu dans les jardins d'Eden?
Page 340 - Que son père croyait écrire. Je vis arriver en ce lieu Le brillant abbé de Chaulieu Qui chantait en sortant de table.
Page 5 - Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ces lacs et leurs bords magnifiques, Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques ! Mon lac est le premier : c'est sur...
Page 417 - D'autres temps, d'autres mœurs : instruit par la vieillesse. Des humains égarés partageant la faiblesse, Dans une épaisse nuit cherchant à m'éclairer. Je ne sais que souffrir et non pas murmurer. Un calife autrefois à son heure dernière Au Dieu qu'il adorait dit pour toute prière : « Je t'apporte, ô seul roi, seul être illimité. Tout ce que tu n'as pas dans ton immensité. Les défauts, les regrets, les maux et l'ignorance.