Collection complette des œuvres de M. de Voltaire, Volumes 1 à 21770 |
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... Eût au grade , en ce monde , attaché le bonheur ! Jamais un colonel n'aura donc l'impudence D'égaler en plaifir un maréchal de France ! L'empereur est toujours , graces à fes honneurs , Plus fortuné lui feul , que les fept électeurs ...
... Eût au grade , en ce monde , attaché le bonheur ! Jamais un colonel n'aura donc l'impudence D'égaler en plaifir un maréchal de France ! L'empereur est toujours , graces à fes honneurs , Plus fortuné lui feul , que les fept électeurs ...
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... eût fubi l'esclavage ? Quelle beauté jamais aurait eu le courage De porter un enfant dans fon fein renfermé , Qui déchire en naiffant les flancs qui l'ont formé ? De conduire avec crainte une enfance imbécile , Et d'un âge fougueux l ...
... eût fubi l'esclavage ? Quelle beauté jamais aurait eu le courage De porter un enfant dans fon fein renfermé , Qui déchire en naiffant les flancs qui l'ont formé ? De conduire avec crainte une enfance imbécile , Et d'un âge fougueux l ...
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... eût été trop serré : ' Mais enfin de ce monde , & l'oracle , & le maître , Je ne fuis point encor ce que je devrais être . Quelques anges alors , qui là - haut dans les cieux Réglent ces mouvemens imparfaits à nos yeux , En faisant ...
... eût été trop serré : ' Mais enfin de ce monde , & l'oracle , & le maître , Je ne fuis point encor ce que je devrais être . Quelques anges alors , qui là - haut dans les cieux Réglent ces mouvemens imparfaits à nos yeux , En faisant ...
Page 57
... eût été tel qu'on feint les géans , Faifant la guerre au ciel , ou plutôt au bon fens , S'il eût à vingt mille ans étendu fa carrière ; Ce petit amas d'eau , de fable & de pouffière , N'eût jamais pû fuffire à nourrir dans fon fein Ces ...
... eût été tel qu'on feint les géans , Faifant la guerre au ciel , ou plutôt au bon fens , S'il eût à vingt mille ans étendu fa carrière ; Ce petit amas d'eau , de fable & de pouffière , N'eût jamais pû fuffire à nourrir dans fon fein Ces ...
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... Eût à deux jours au plus borné notre existence , Il nous aurait fait grace ; il faudrait consumer Ces deux jours de la vie à lui plaire , à l'aimer ; Le tems eft affez long pour quiconque en profite ; Qui travaille & qui pense en étend ...
... Eût à deux jours au plus borné notre existence , Il nous aurait fait grace ; il faudrait consumer Ces deux jours de la vie à lui plaire , à l'aimer ; Le tems eft affez long pour quiconque en profite ; Qui travaille & qui pense en étend ...
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
abbé de Chaulieu affez aimable aime ainfi amour Apollon arts auffi avez Bayle beau beautés befoin bonheur c'eft C'eſt cent chanter charmant cher chofes ciel cieux Cirey cœur déeffe deffeins défirs deftin dieux difait doux efprit encens enfans eſt êtes fage fageffe faibleffe faifait faint fang fans fatyre favant favoir fecours fecret fein femble fens fentiment fera fervir feul fiécle fociété foins foit font fots fous fouvent fuis fur la terre gloire graces héros heureux homme humains immortelle j'ai jamais jours jufte l'amour l'efprit l'homme laiffa Leibnitz lettre loix longtems Lorfque Louis Lully main maître majefté Mélanges &c Melpomène mifère miniftre monde MONSIEUR mortels mufe n'eft nature néceffaire ouvrage paffer parler pefant penfe perfonne peuple philofophe plaifir plaifirs poëme Pope préfent prince promt puiffe raifon refpect refte Richelieu rien rois Rouffeau ſes Temple du Goût tems trifte vertu voix VOLTAIRE دو
Fréquemment cités
Page 81 - Sachez sur-tout que le luxe enrichit Un grand état, s'il en perd un petit. Cette splendeur, cette pompe mondaine, D'un règne heureux est la marque certaine. Le riche est né pour beaucoup dépenser; Le pauvre est fait pour beaucoup amasser.
Page 39 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. 'Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 417 - Tout se plaint, tout gémit en cherchant le bien-être : Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître. Quelquefois, dans nos jours consacrés aux douleurs, Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs; Mais le plaisir s'envole, et passe comme une ombre; Nos chagrins, nos regrets, nos pertes, sont sans nombre.
Page 62 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 176 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 50 - Le fil de la raison te fait chercher l'enceinte. Montre l'homme à mes yeux : honteux de m'ignorer, Dans mon être , dans moi , je cherche à pénétrer.
Page 73 - Est-ce vertu ? c'était pure ignorance. Quel idiot, s'il avait eu pour lors Quelque bon lit, aurait couché dehors ? Mon cher Adam, mon gourmand, mon bon père, Que faisais-tu dans les jardins d'Eden?
Page 340 - Que son père croyait écrire. Je vis arriver en ce lieu Le brillant abbé de Chaulieu Qui chantait en sortant de table.
Page 5 - Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ces lacs et leurs bords magnifiques, Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques ! Mon lac est le premier : c'est sur...
Page 417 - D'autres temps, d'autres mœurs : instruit par la vieillesse. Des humains égarés partageant la faiblesse, Dans une épaisse nuit cherchant à m'éclairer. Je ne sais que souffrir et non pas murmurer. Un calife autrefois à son heure dernière Au Dieu qu'il adorait dit pour toute prière : « Je t'apporte, ô seul roi, seul être illimité. Tout ce que tu n'as pas dans ton immensité. Les défauts, les regrets, les maux et l'ignorance.