La République française et l'Italie en 1848: récits, notes et documents diplomatiques |
Expressions et termes fréquents
affaires étrangères Alpes armée armes armistice aurait Autrichiens avons Bois-le-Comte Brignoles cabinet Campo-Formio cause Charles-Albert chose citoyen conquête constitution Corcelles corps d'armée Daniel Manin déclarer démocratique dépêche devait États eût Ferdinand force Francfort fût général Cavaignac gouver gouvernement guerre Guerrieri haute Italie hommes Hummelaer intérêts intervention italienne j'ai JULES BASTIDE l'Adriatique l'Allemagne l'amiral l'Angleterre l'armée piémontaise l'armistice l'assemblée l'Autriche l'égard l'empire l'État vénitien l'Europe l'indépendance l'intervention l'Italie légations liberté Lombardie lord Palmerston lutte Majesté Manin maréchal Radetzky médiation ment Milan militaire ministre des affaires monarchie Naples napolitain nation nationale négociations nement non-seulement pacifique paix pape patriotes pays péninsule pensée peuples Pie IX Piémont politique pouvoir princes principe proclamé question Répu républicaine République Cisalpine République française reste révolution Ricci Romains Rome Salasco Sardaigne sarde sentiments septembre serait seul Sicile Siciliens soldats souveraineté sujet sympathie territoire Tésin tion Toscane traité de Campo-Formio traités de 1815 troupes Turin Vénétie Venise Vienne voter
Fréquemment cités
Page 211 - République, vous assurerez, autant qu'il sera en vous, la réalisation de ce vœu, et vous assurerez le Pape qu'il trouvera au sein de la nation française un accueil digne d'elle, et digne aussi des vertus dont il a donné tant de preuves. " Vous n'êtes autorisé à intervenir dans aucune des questions politiques qui s'agitent à Rome. Il appartient à l'Assemblée Nationale seule de déterminer la part qu'elle voudra faire prendre à la République dans les mesures qui devront concourir au rétablissement...
Page 232 - Toute la question se réduit à savoir si nous voulons , si nous devons livrer l'Italie à l'Autriche. Or, le gouvernement français ne le doit et ne le veut pas. Ainsi donc , il préfère les chances de la guerre , plutôt que de changer un mot à son ultimatum , déjà trop favorable à la maison d'Autriche. En reprenant les armes , il...
Page 151 - Si donc j'étais sûr de rester au pouvoir, je vous dirais d'avoir toute confiance ; mais la France touche à une crise qui peut amener d'autres hommes et d'autres principes. Je ne réponds que de ma volonté et de celle de mon gouvernement.
Page 231 - Dalmatie, qui, par la convenance et par leur valeur intrinsèque, l'emportent seules de beaucoup sur la Lombardie même. La république cisalpine, cernée presque de tous côtés par cette puissance vorace, en deviendra bientôt la proie. Loin de pouvoir la maintenir , nous serons expulsés nous-mêmes de toute l'Italie : nous n'aurons donc pas fait la paix, nous aurons ajourné la guerre. Nous aurons fourni à l'Autriche...
Page 234 - paix, mais une paix honorable; que le Rhin » soit limite, que Mantoue soit à la république » cisalpine et que Venise ne soit pas à la maison » d'Autriche. Voilà le vœu du directoire épuré, » voilà celui de tous les républicains ; voilà ce » que veut l'intérêt de la république et la gloire » bien méritée du général et de l'immortelle
Page 211 - Je ue saurais trop insister pour vous faire bien comprendre que votre mission n'a et ne peut avoir pour le moment d'autre but que d'assurer la sûreté personnelle du saint-père, et, dans un cas extrême, sa retraite momentanée sur le territoire de la République. Vous aurez soin de proclamer hautement que vous n'avez à intervenir à aucun titre dans les dissentiments qui séparent aujourd'hui le saint-père du peuple qu'il gouverne. La République, mue...
Page 41 - SM, et d'avoir pris part aux troubles politiques de 1831; un autre était véhémentement soupçonné d'avoir été le caissier des conspirateurs et détenteur d'un écrit émané de la Jeune Italie. Tels sont les crimes que les conseils de guerre punirent selon leur gravité, tantôt de la mort ignominieuse ou de la mort simple, c'est-à-dire que les uns furent fusillés par derrière et les autres en face, tantôt des galères ou de la prison. Les exécutions étaient précédées de la dégradation,...
Page 228 - L'Empereur approuve que la France entre en possession des îles vénitiennes du Levant, telles que Corfou, Zante, etc., ainsi que de Butrinto, Larta, Vonizza et en général de tous les établissemens vénitiens en Albanie, situés plus bas que le golfe de Ludrino...
Page 228 - Dalmatie , les îles ci-devant vénitiennes de l'Adriatique, les Bouches du Cattaro , la ville de Venise, les lagunes, de même que les autres provinces et districts de la...
Page 231 - Calculons tout au pis , citoyen général; admettons l'hypothèse que repoussent votre génie et la valeur de votre armée : supposons-nous vaincus et expulsés de l'Italie. Alors , ne cédant qu'à la force et au hasard des armes, notre honneur sera sauf, nous serons demeurés fidèles aux vrais intérêts de la France, et nous n'aurons pas connivé à une perfidie, qui n'aurait point d'excuse, puisqu'elle entraînerait des effets plus sinistres que les chances de guerre les plus défavorables....