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les circonstances données, à exempter le lieutenant Geneste de la captivité qu'il a encourue lui-même et qu'il a fait partager à l'équipage sous ses ordres.

« J'ai l'honneur de vous inviter, M. l'amiral, à faire connaître cette décision au gouvernement de S. M. B.

<«< J'ai tout lieu de croire que l'amirauté se persuadera d'autant plus de la légalité de cette décision qu'elle a cru devoir relever elle-mème par son instruction du 26 juin, la faute commise par le lieutenant Geneste, lorsqu'il est descendu à terre, avant de faire reconnaitre son pavillon parlementaire par un signal donné de la côte.

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Page 258. Note XVII. Les notices statistiques publiées en 1854 et 1855 ont signalé, sur le nombre des canons qui arment les flottes des divers. États, des chiffres plus élevés que ceux indiqués aux pages 258 et 259.

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Il est probable que plusieurs de ses chiffres sont trop faibles. Après les pertes de bâtiments de guerre que la Russie a faites dans la mer Noire, pendant la dernière guerre, il serait difficile d'indiquer un chiffre quelconque des bouches à feu de sa flotte; on a évalué à cent bâtiments de toute grandeur, vaisseaux, frégates, transports, schooners, péniches, bombardes, corvettes, bricks, etc., qui ont été anéantis, dont quinze ont été coulés à fond par les Russes eux mêmes.

Page 263, ligne 18, lisez : reproduire.

Page 274, ligne 14, lisez expiré.

Page 274, dernière ligne, lisez en quel lieu, au lieu de ou.

Page 279, ligne 4, lisez forte.

Page 284, § 30. De la recousse : Voir, page 273, le § 54 de la loi française sur les prises.

Page 285, ligne 23, après le mot d'ailleurs, il convient de supprimer la,
Page 286, ligne 5, lisez: publiée.

Page 289, § 35. Voir, page 273, les §§ 51 et 52 de la loi française sur les prises.

1) Voir chap. XXIX, § 1 élat de la marine française en 1691.

Page 289, avant dernière ligne, lisez n'est.
Page 301, ligne 33, lisez l'arbitre.

Page 302, ligne 19, lisez: Sicile.

Page 305, ligne 12 par en bas, lisez de l'ordonnance.

Page 309, ligne 3 par en bas, lisez où.

Page 344, ligne 3 du texte d'en bas, lisez ait, au lieu de à.
Page 345, ligne 20, lisez: repartir.

Page 315, ligne 1re de l'épigraphe, lisez traités.

:

Page 332, ligne 9, lisez avons, au lieu de osons.

Page 337, ligne 32. Voir la note IV du second volume.

Page 338, ligne 3, lisez: Catinat.

Page 340, ligne. 46, lisez: Bretagne.

Page 342, ligne 8, après le mot entre, ajoutez la France et.

Page 351, ligne 8, lisez découvrir.

Page 354, ligne 24, lisez : 1419. Note. Henri de Portugal, duc de Visco, était le fils de Jean Ier, roi de Portugal; il mourut en 1463.

Page 353, ligne 47, lisez: gouvernements.

Page 359, ligne 16, après le mot jugement, ajoutez: et.
Page 366, ligne 14, lisez: entreprirent.

Aux noms

Page 366. Note XVIII. Navigateurs et marins distingués. des marins et navigateurs que nous avons cités parmi les Portugais, les Français et les Anglais, aux pages 364 à 372 du premier volume, qu'il nous soit permis de joindre encore (sans nous astreindre, d'ailleurs, ni à l'ancienneté ni à l'élévation du grade) quelques noms d'officiers généraux et supérieurs de marine, auxquels l'histoire a déjà assigné ou assignera un rang distingué; ces noms appartiennent à l'époque contemporaine ou aux dernières années du 18e siècle.

France: Borda, de la Bretonnière, de Grandpré, Du Petit-Thouars, chevalier Grenier, chevalier du Terrai, amiral de la Motte-Piquet, comte de Grasse, comte de Guichen, comte de Kersaint, Marquis de Vaudreuil, comte d'Estaing, Destouches, comte d'Orves, d'Orvilliers, capitaine Troude, de la Touche-Tréville, Bruix, Brueys, Willaumez, Gantheaume, comte Truguet, Verhuel, comte de Burgues de Missiessy, Marquis de Sercey, comte de Gourdon, baron Dupéré, Halgan, comte de Rigny, comte Jacob, baron Baudin, baron Roussin, baron Hamelin, comte de Rosamel, Grivel, baron de Mackau, baron des Geneys, Laplace, Lalande, Le Blanc, Laguerre, baron des Rotours, Ducrest de Villeneuve, Freycinet, Dubourdieu, baron Hugon, baron de Bougainville, Villaret de Joyeuse, Cosmao Dumanoir, Lainé, Cécille, Collet, Parseval Deschêne, Bruat, Julien de la Gravière, Bouet, le Barbier de Tinan, baron de la Susse, Dupotet, de Tréhouart, Dumont d'Urville, Le Prédour, Romain Desfossés, Verninac de St.-Maur, Penaud, de Ricaudy, Febvier Despointes, etc. CUSSY. II.

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Angleterre Hood, Hughes, Rodney, Hearn, Gambier, Sir Puttley Malcolm, Neale, Sidney Smith, Elliot, Pigot, Codrington, Ferest, Paget, White, Dixon, Stopford, Rowley, Cochrane, Dundas, Digby, Maitland, Cockburn, Berkley, J. Turnbull, Broughton, David Buchan, J. Franklin, J. Ross, King, Parry, Parker, Napier, Lyons, etc.

États-Unis: commodore Prebbe, commodore Bacon, etc.

Autriche Bandeira, Paulucci, etc.

:

Russie Krusenstern, Heyermeister, Kotzebue, Marquis de Traversay, amiral Thistiakoff, Bellinghausen, Lutké, comte de Heiden, Glasenap, Lasaref, Korniloff, Nachimoff, Hall, Putiatine, etc.

Espagne Ayala, la Bordega, Malpina, Gravina, etc.

Pays-Bas vice-amiral J. C. Ryk, vice-amiral Reynst, Van den Bosch, etc. Suède amiral Kreuger, etc.

Danemarck amiral Schifter, Lutken, baron de Dirking, etc.

Hambourg: capitaine Ocken, etc.

Page 372, ligne 8, lisez reprendre.

Page 372, ligne 2 de l'alinéa relatif à la compagnie danoise, lisez: de.
Page 374, ligne 27, lisez livres sterling.

Page 378, ligne 2 de la note, lisez: Am. Pellier.

Page 378, ligne 8 de la note, lisez les Indiens.
Page 380, ligne 37 de la note, lisez Guyannes.
Page 381, ligne 26, lisez à titre de ......

:

Page 385, ligne 29, lisez : Barbade.

Page 388, ligne 12, lisez du Portugal.

Page 388, ligne 26. Nota: Cayenne est devenue colonie pénitentiaire.
Page 393, dernière ligne, ajoutez à légitimer, après le mot tendant.
Page 395, ligne 3 par le bas de la page, lisez: levera.

TOME SECOND.

Page 8, ligne 10 du chap. VI, supprimez: IV.

Page 22. Note I. Il a été dit, page 22, que les Anglais poursuivaient les bâtiments américains jusque sur les côtes françaises et les canonnaient de si près que les boulets portaient à terre: plusieurs commandants anglais allaient même jusqu'à répondre par des bordées aux représentations que les commandants français leur faisaient sur l'indécence de leurs procédés. Le chevalier de Boissier ne pût retenir son indignation et voulut châtier ce manque d'égards près de l'île des Vaches, sur les côtes de l'ile de St.Domingue, il désempara une frégate anglaise et la força de se retirer dans le plus mauvais état à la Jamaïque.

Page 31, ligne 12, lisez préoccupée.

Page 35, ligne 17, lisez adoptées.

Page 36, ligne 25, supprimez la, après le mot fit.

Page 38, ligne 12, lisez les, au lieu du mot de.

Page 52, ligne 10 de la note, lisez mers, et non niers.

Page 59, ligne 6 par le bas de la page, supprimez la virgule.

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Page 60, § 1. Note II. Dès l'année 1578, l'amiral Drake avait ravagé les côtes du Pérou. En 1585, les escadres anglaises attaquèrent, sans déclaration de guerre, St.-Domingue et Carthagène. En 4587, l'amiral Drake insulta Lisbonne.

Page 61, ligne 13, lisez: III, au lieu de IV.

Page 61, ligne 14, lisez par, au commencement de la ligne.

:

Page 62, § 4. Note III. Extrait d'une lettre de M. Amelot, intendant des finances et ministre des affaires étrangères, du 9 mai 1744 :

« L'absurdité du bruit qui s'est répandu que le Roi voulait se faire « Empereur n'empêche pas qu'il se renouvelle dans plusieurs cours. C'est la <«<cour de Vienne qui cherche à l'accréditer et elle trouve des gens assez simples, quoique sensés d'ailleurs, pour y ajouter foi. Il n'y a point de précautions à prendre contre de pareilles inventions. »

«

Page 65, ligne 14. Note IV. Projets concernant une seconde restauration des Stuart, sur le trône d'Angleterre et d'Irlande.

A la mort de Jacques II, en 1701, Louis XIV salua du titre de roi, sous le nom de Jacques III, le prince de Galles, fils du monarque détrôné en 1688; il favorisa, en 1708, une expédition de ce jeune prince qui fit voile pour l'Ecosse le 17 mars, mais qui fut obligé, par l'état de la mer, de rentrer à Dunkerque le 9 août suivant.

Après la mort de Louis XIV, se voyant abandonné par le régent de France, Jacques III (plus connu dans l'histoire sous le nom de chevalier de St.-Georges), fit une nouvelle tentative de descente, dont les résultats ne furent pas beaucoup plus heureux. Arrivé en Ecosse le 2 janvier 1716, il fut proclamé roi le 21; mais, privé de munitions et de secours, il revint en France un mois après; il habita successivement Avignon et Rome. Philippe V ayant déclaré la guerre à l'Angleterre, au commencement de l'année 1719, le chevalier de St.-Georges se rendit en Espagne. Il trouva le cardinal Alberoni, premier ministre du roi Philippe V, disposé à seconder une expédition jacobite. Une escadre de dix vaisseaux et d'un grand nombre de bâtiments de transport portant six mille hommes de troupes régulières (Irlandais et Espagnols) et des armes pour quinze mille soldats, prit la mer à Cadix, dans le mois de mai 1719. A la hauteur du Cap Finistère (Galice), une tempête dispersa les bâtiments 1): deux frégates seulement abordèrent en Ecosse. Quelques rassemblements des partisans de la malheureuse fa

1) Ce fut également à la hauteur du Cap Finistère que l'invincible armada de Philippe II éprouva son premier désastre la tempête qu'elle éprouva lui fit perdre plusieurs vaisseaux sur les côtes de la Galice; deux mois après, une nouvelle tempête la dispersa entièrement sur les côtes d'Irlande. On sait qu'à cette occasion la reine Elisabeth fit frapper une médaille commémorative, avec les mots : « Afflavit Deus et dissipantur. »

mille exilée se formérent, mais, faute de moyens pour faire la guerre, ne tardèrent pas à se dissiper.

On a blȧmé le cardinal Alberoni: il est cependant probable que si l'escadre partie de Cadix était arrivée sans accident sur les côtes d'Ecosse, la guerre civile eût pris un développement fort inquiétant pour le roi Georges I, monté sur le trône d'Angleterre en 1714.

On ne saurait guères douter d'ailleurs que si cette expédition avait eu lieu quinze ou dix-huit mois plus tôt, alors que les cabinets de Suède et de Russie s'apprêtaient à seconder les efforts du chevalier de St.-Georges, auquel le cardinal Alberoni voulait rendre la couronne; Georges I aurait dû quitter l'Angleterre. On a toujours pensé que le cardinal était parvenu, en effet, à faire partager ses projets à cet égard au roi Charles XII ainsi qu'au Czar Pierre Ier, et que Goertz baron de Schlitz, ministre du roi de Suède, avait déjà organisé, en Angleterre, des menées tendant à faire révolter les Anglais contre leur souverain: une lettre du cardinal de Fleury, dont il sera parlé plus loin, indique que les deux souverains du Nord étaient gagnés à la cause des Stuarts. La mort de Charles XII, en 1748, et la disgrâce d'Alberoni, exilé d'Espagne en 1720, mirent fin à ces projets de restauration.

Parvenu au pouvoir, en 1726, le cardinal de Fleury, qui craignait d'engager la France dans une guerre contre l'Angleterre, chercha du moins lorsque la guerre eut éclaté entre l'Espagne et l'Angleterre, à porter la cour de l'Escurial à seconder les projets dont le chevalier de St.-Georges continuait de poursuivre l'exécution; deux lettres écrites, en 4741, au cardinal de Tencin, par le cardinal de Fleury, portent témoignage des efforts secrets du cabinet français auprès de la cour d'Espagne.

......

<< 47 janvier 1744. Le chevalier ne doit rien attendre du côté d'Es«<pagne et les deux tentatives que j'ai faites n'ont été suivies que d'une né(( gative absolue ...... »

<< 27 septembre 1744.

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Les Jacobites sont si crédules qu'ils s'ima

« ginent que l'Espagne est décidée à les favoriser. J'ai tenté deux fois de «<lui inspirer de les secourir, mais inutilement. »

Déjà le 5 décembre 1740, le cardinal de Fleury avait écrit au cardinal de Tencin (qui était dévoué à la cause du chevalier de St.-Georges, auquel il devait son chapeau): « La reine d'Espagne songe au chevalier de St.« Georges, comme à ce qui se passe à la Chine!

>>

Voici le passage de la lettre dont nous avons parlé plus haut:

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« 12 février 1742. Il est très-vrai que le feu Czar Pierre était d'ac<«< cord avec le feu roi de Suède pour rétablir le chevalier de St.-Georges et « que leurs forces devaient se réunir en Norvège pour marcher droit en Angleterre. Il y a grande apparence que leur entreprise eût réussi ; mais «< ces grands et nobles desseins sont ensevelis avec lui dans son tom<< beau ! ...... » 1)

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Les lettres des 47 janvier et 27 septembre 1744 démontrent le regret que devait éprouver le cardinal de Fleury de ce que les projets du cardinal Alberoni, en ce qui concernait le chevalier de St.-Georges, eussent échoué; les lignes suivantes fournissent une preuve de plus de la crainte qui agitait cet homme d'État à la pensée d'une guerre contre l'Angleterre :

1) Voir les mémoires du président Hénault, qui ont été publiés, pour la première fois, en 1855.

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