Esprit des loisFirmin Didot frères, 1851 - 600 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 100
Page 5
... pouvait à tous les instants oublier son créateur : Dieu l'a rappelé à lui par les lois de la re- ligion ; un tel être pouvait à tous les instants s'oublier lui - même : les philosophes l'ont averti par les lois de la morale ; fait pour ...
... pouvait à tous les instants oublier son créateur : Dieu l'a rappelé à lui par les lois de la re- ligion ; un tel être pouvait à tous les instants s'oublier lui - même : les philosophes l'ont averti par les lois de la morale ; fait pour ...
Page 10
... pouvait se résoudre à les élire ; et quoi- qu'à Athènes on pût , par la loi d'Aristide , tirer les magistrats de toutes les classes , il n'arriva jamais , dit Xénophon3 , que le bas peuple de- mandat celles qui pouvaient intéresser son ...
... pouvait se résoudre à les élire ; et quoi- qu'à Athènes on pût , par la loi d'Aristide , tirer les magistrats de toutes les classes , il n'arriva jamais , dit Xénophon3 , que le bas peuple de- mandat celles qui pouvaient intéresser son ...
Page 24
... pouvait craindre que celui de sa vie ne l'arrêtât en deçà ; et en effet il ne survécut que peu d'années à la publication de l'Esprit des Lois . S'il eût voulu controverser , ne fût - ce que sur les points principaux , son ouvrage n ...
... pouvait craindre que celui de sa vie ne l'arrêtât en deçà ; et en effet il ne survécut que peu d'années à la publication de l'Esprit des Lois . S'il eût voulu controverser , ne fût - ce que sur les points principaux , son ouvrage n ...
Page 31
... pouvait mépriser le dieu Mars . L'emblème de Vénus , des Grâces et des Amours ne pouvait choquer un jeune homme amou- reux . S'il brillait au sénat , il ne pouvait mépriser Mercure , le dieu de l'éloquence . 11 se voyait entouré de ...
... pouvait mépriser le dieu Mars . L'emblème de Vénus , des Grâces et des Amours ne pouvait choquer un jeune homme amou- reux . S'il brillait au sénat , il ne pouvait mépriser Mercure , le dieu de l'éloquence . 11 se voyait entouré de ...
Page 40
... pouvait avoir qu'une hérédité , qui était celle de son père ; mais , quand il épousait sa sœur utérine , il pouvait arriver que le père de cette sœur , n'ayant pas d'enfants mâles , lui lais- sât sa succession , et que par conséquent ...
... pouvait avoir qu'une hérédité , qui était celle de son père ; mais , quand il épousait sa sœur utérine , il pouvait arriver que le père de cette sœur , n'ayant pas d'enfants mâles , lui lais- sât sa succession , et que par conséquent ...
Autres éditions - Tout afficher
De l'esprit des lois: Tome premier Charles de Secondat baron de Montesquieu Affichage du livre entier - 1772 |
Expressions et termes fréquents
affaires anciens appelle aurait avaient barbares besoin c'était capitulaire cause change chap CHAPITRE choses citoyens civiles climat code commerce comte Continuation corps côté cour coutumes crime demande dépend despotique devant différence dire doit doivent donner effet enfants esclaves établi États eût faisait famille femmes fiefs fonds font force forme général gens gouvernement Grecs guerre hommes Ibid Indes j'ai jours juger justice l'an l'argent l'autre l'esprit l'État laisse législateur liberté libres lieu livre lois Louis magistrats mains manière ment mœurs monarchie monde mort n'avait n'en n'était nation nature naturelle nombre parle particuliers passer payer pays peine penser père personne peuple peuvent porter pourrait pouvait pouvoir premier presque prince propre puissance punir qu'à qu'un raison rapport regarde règle religion république rien rois Romains Rome s'il seigneur sent serait servi seul sorte suivant sujet terres tiré traité trouve usage vertu voit voulait Voyez
Fréquemment cités
Page 129 - ... il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement. Il n'ya point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice. Si elle était jointe à la puissance législative, le pouvoir sur la vie et la liberté des citoyens serait arbitraire ; car le juge serait législateur. Si elle était jointe à la puissance exécutrice, le juge...
Page 203 - On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Page 230 - C'est là que se forment ces nations vaillantes qui sortent de leur pays pour détruire les tyrans et les esclaves, et apprendre aux hommes que, la nature les ayant faits égaux, la raison n'a pu les rendre dépendants que pour leur bonheur.
Page 189 - J'ai vu les opéras d'Angleterre et d'Italie; ce sont les mêmes pièces et les mêmes acteurs, mais la même musique produit des effets si différents sur les deux nations; l'une est si calme, et l'autre si transportée, que cela paraît inconcevable.
Page 201 - Il est faux qu'il soit permis de tuer dans la guerre autrement que dans le cas de nécessité : mais dès qu'un homme en a fait un autre esclave , on ne peut pas dire qu'il ait été dans la nécessité de le tuer, puisqu'il ne l'a pas fait. Tout le droit que la guerre peut donner sur les captifs est de s'assurer tellement de leur personne , qu'ils ne puissent plus nuire.
Page 252 - Plusieurs choses gouvernent les hommes: le climat, la religion, les lois, les maximes du gouvernement, les exemples des choses passées, les mœurs, les manières; d'où il se forme un esprit général qui en résulte.
Page 156 - C'EST le triomphe de la liberté , lorsque les lois criminelles tirent chaque peine de la nature particulière du crime. Tout l'arbitraire cesse : la peine ne descend point du caprice du législateur, mais de la nature de la chose; et ce n'est point l'homme qui fait violence à l'homme.
Page 253 - C'est au législateur à suivre l'esprit de la nation lorsqu'il n'est pas contraire aux principes du gouvernement ; car nous ne faisons rien de mieux que ce que nous faisons librement, et en suivant notre génie naturel. Qu'on donne un esprit de pédanterie à une nation naturellement gaie , l'état n'y gagnera rien ni pour le dedans ni pour le dehors. Laissez-lui faire les choses frivoles sérieusement, et gaiement les choses sérieuses.
Page 28 - Les vertus qu'on nous y montre sont toujours moins ce que l'on doit aux autres, que ce que l'on se doit à soimême : elles ne sont pas tant ce qui nous appelle vers nos concitoyens, que ce qui nous en distingue.
Page 4 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.