Souvenirs artistiques: documents pour servir à l'histoire de la musique

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Schott Frères, 1888
 

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Fréquemment cités

Page 22 - Tremblez, tyrans, et vous, perfides. L'opprobre de tous les partis ; Tremblez ! vos projets parricides, Vont enfin recevoir leur prix ! Tout est soldat pour vous combattre ; S'ils tombent, nos jeunes héros. La France en produit de nouveaux Contre vous tout prêts à se battre ! Aux armes, citoyens ! etc.
Page 180 - Les essais que je mets à vos pieds sont sans doute médiocres, mais lorsque votre bonté me permet de les parer de votre auguste nom, le succès n'en est plus douteux, et le public ne jieut manquer d'indulgence pour un auteur de sept ans qui paroit sous vos auspices.
Page 14 - Jurez d'anéantir le crime et les tyrans. LES HOMMES ET LES FEMMES. Guerriers, offrez votre courage ; Jeunes filles, offrez des fleurs; Mères, vieillards, pour votre hommage, Offrez vos fils triomphateurs; Bénissez dans ce jour de gloire Le fer consacré par leurs mains, Sur ce fer, vengeur des humains, L'Éternel grava la victoire. LE CHOKUK. Avant de déposer nos glaives triomphants , V d'anéantir le crime et les tyrans.
Page 19 - Jadin ; lorsque les défenseurs de la patrie auront reçu les drapeaux, on entonnera le Chant du départ, hymne de guerre par Chénier, musique de Méhul. Le cortège remis en marche et arrivé au Panthéon, l'Institut exécutera, à l'entrée du corps de Marat, une musique mélodieuse, dont le caractère doux et tranquille peindra l'immortalité. Le corps étant déposé, on exécutera un grand chœur à la gloire des martyrs et des défenseurs de la liberté, paroles de Chénier, musique de Cherubini.
Page 22 - Peuple, éveille-toi, romps tes fers, Remonte à ta grandeur première, .Comme un jour Dieu du haut des airs Rappellera les morts à la lumière Du sein de la poussière , Et ranimera l'univers.
Page 14 - Dieu puissant, d'un peuple intrépide C'est toi qui défends les remparts. La victoire a, d'un vol rapide, Accompagné nos étendards. Les Alpes et les Pyrénées Des rois ont vu tomber l'orgueil ; Au nord, nos champs sont le cercueil De leurs phalanges consternées. Avant de déposer nos glaives triomphants, Jurons d'anéantir le crime et les tyrans.
Page 44 - Grand débat au Parnasse, Sur ce que l'opéra n'a pas un sort heureux ,• De son mauvais succès nul ne se croit coupable : L'un dit que la musique est plate et misérable; L'autre , que la conduite et les vers sont affreux ; Mais le grand Apollon , toujours juge équitable , Trouve qu'ils ont raison tous deux.
Page 13 - L'aurore annonce à peine le jour, et déjà les sons d'une musique guerrière retentissent de toutes parts et font succéder au calme du sommeil un réveil enchanteur. A l'aspect de l'astre bienfaisant qui vivifie et colore la nature, amis, frères, époux, enfants, vieillards et mères s'embrassent et s'empressent à l'envi d'orner et de célébrer la fête de la divinité.
Page 22 - ... éveille-toi, romps tes fers, Remonte à ta grandeur première, Comme un jour Dieu du haut des airs Rappellera les morts à la lumière, Du sein de la poussière, Et ranimera l'Univers. Peuple, éveille-toi, romps tes fers ; La liberté t'appelle ; Tu naquis pour elle, Reprends tes concerts.
Page 29 - Tu fus long-temps l'effroi, sois l'honneur de la terre, O république des Français ! Que le chant des plaisirs succède aux cris de guerre : La victoire a conquis la paix.

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