Abrégé de la République de Bodin, Volume 1J. Nourse, 1755 |
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Expressions et termes fréquents
affez anciens appelle auffi aura auroit autorité avoient avoit c'eft c'eſt changer CHAPITRE charges chofes citoyens colleges commander commun conduite confeils conftitution contraire corps d'en décide devoirs différence dire doit doivent donner enfants eſt établi état Etats étoient étoit exemple famille fans fénat fentiment fera feroit feul fief foient foit fonds font force forme forte fous fouvent fouverain fouveraineté fuite fujets général gens Gouvernement Grece guerre hommes jours juftice juger l'autre l'Etat l'un laiffer liberté loix lorfqu'il lorfque lui-même magiftrat mains maître maniere ment mieux monarchie mort moyens n'eft n'en n'étoit nation nature naturel néceffaire nombre obligé ordonné ordre parlement particuliers peine pere perfonne peuple peuvent place plufieurs porte pouvoir premier prince propre public publique puiffance qu'un qualité raifons regle République rien Rois Romains Rome s'il terme terre tion titre trouve vérité vertu veut volonté vrai
Fréquemment cités
Page 140 - Il fit enfuite publier que chaque habitant eût à fortir de la ville avec ce qu'il lui plairoit d'emporter, & qu'il leur étoit permis d'habiter où bon leur fembleroit, pourvu que ce fût à quatre-vingt ftades de la mer. L'indignation & le défefpoir fournirent des armes aux Carthaginois ; mais leurs efforts n'aboutirent qu'à différer leur perte. La ville fut livrée au fer & aux flammes ; on répondit aux imprécations & aux reproches de ces malheureux , en leur apprenant la différence d'une...
Page 98 - ... pas ? Après des débats très-vifs , les avis modérés déciderent que le peuple ne l'avoit privé de fes droits qu'autant que les ennemis l'auroient retenu prifonnier. On peut abfolument être citoyen fans être fujet , lorfque ce titre eft donné fimplement comme un titre d'honneur. Louis XL fut le premier des rois de France qui eut le droit de bourgeoifie chez les Suifles. Les Athéniens avoient donné cet exemple fur la tête de plufieurs Rois : on a vu , de nos jours , des Républiques...
Page 338 - L'union qu'elle entretiendra entre les freres les obligera de s'aider mutuellement: tout fe rapportera à la maffe commune. Si les parties qui compofent un tout veulent fe perfuader que leur intérêt particulier dépend de l'intérêt général , le corps aura une force infinie. La douceur, la bonne intelligence régneront plus que le commandement. On fent...
Page 252 - Etres veut reconnoitre qu'il eft des devoirs pour lui , il veut prendre un juge entre lui & fon peuple. Quel exemple pour les rois ! Il eft ordinaire de ne pas s'entendre, lorfqu'on parle de ce que peuvent Jes fouverains.
Page 360 - Confeîl pour faire ce qui lui plaît ; il en a befoin pour lui confeiller ce qui doit le conduire à fa véritable gloire , à fon folide bonheur. Si le Confeil fonge à fa propre fortune , de ce point de vue partiront la complaifance dans l'approbation, & la flatterie pouffée jufqu'à la baffe adulation. » J'ai vu , difoit Sallufte , que les Empires ont profpéré , qu'ils ont eu » d'heureux fuccès, tandis que la vérité a dominé dans les Confeils; auflî» tôt que la crainte ou le défir...
Page 249 - Un prince qui place fon trône au' milieu de fes fujets, qui délibere avec eux des maux de l'Etat & de leurs remedes ; qui veut entendre de leur bouche ce qui peut le mieux convenir à leurs befoins & à l'honneur de la République veft un prince qui craint les confeils pernicieux & intérefles de fes adulateurs. Ce prince aime & recherche la vérité qui le fuit par-tout ailleurs.
Page 245 - ... par l'idée d'une grandeur imaginaire ? Le prince ne recule pas ; lorfqu'il rétrograde fur le chemin qui l'a égaré, il s'avance vers la bonne voie. On veut donner à des rois les qualités vicieufes des âmes vulgaires.
Page 496 - Prince ; qui par des rapports même éloignés pourroit lui devoir quelque chofe de plus que le refpeét que l'on doit à tous , doit être banni des Confeils. Mettre cette vérité en queftion, ce feroit demander fi l'attachement du Miniftre de l'Etat ne peut pas être trop pur & trop vif. Il fuit naturellement de cette maxime politique qu'un étranger ne doit, que dans des cas finguliers, être placé dans les Confeils; il ya du danger , & c'eft une injure faite aux naturels ; il eft rare que la...
Page 341 - ... leur perfuada qu'elles n'étoient plus libres , parce qu'elles n'avoient plus de réfolutions particulieres à prendre. Elles fe plaignirent aux Etats que, fous l'ombre d'une alliance égale, on leur avoit ôté leurs ufages & leur' fouveraineté. Aflurées de la protection des Romains , elles fe féparerent de la communauté des Achéens ; & la faufle lueur d'une fouveraineté idéale leur fit tendre les mains aux fers que Rome leur préparoit. Si , profitant des fautes des...
Page 243 - ... le mal par l'idée d'une grandeur imaginaire ? Le prince ne recule pas ; lorfqu'il rétrograde fur le chemin qui l'a égaré, il s'avance vers la bonne voie.