Nouveau journal asiatique

Couverture
La Société asiatique, 1834
Ser. 6, v. 11, 14 and 18; ser. 7, v. 1 and 9, ser. 7, v. 16 and 19, ser. 8, v. 5, 9, 13 and 17 include "Bibliographie ottomane. Notice des livres turcs arabes et persans imprimés à Constantinople durant le période 1281-1307 de l'Hégire" (title varies slightly).
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 451 - personne que j'aime n'apparaît point à mes yeux : elle » repose loin de moi dans -sa chambre solitaire ! Depuis «qu'elle a touché mon cœur, aucun oiseau messager ne «m'apporte de ses nouvelles. Il lui est difficile de trouver » quelqu'un à qui elle puisse confier une lettre. Mon âme »se brise de douleur, ma tristesse s'accroît de plus en » plus , et cependant ma chanson n'est pas encore finie. » Les larmes inondent mon visage. Mille lis me séparent » de mon pays natal ; j'erre à...
Page 245 - Tout cela n'est que l'effet d'une, générosité qui déborde et par laquelle je prétends m'éleveF au-dessus d'eux ; et ici le prétendant est en effet le plus digne. Trois fidèles amis me tiendront lieu de ces hommes qui ne savent pas rendre le bien pour le bien , et dont le voisinage n'offre aucune ressource, pas même celle d'un passe-temps: ces trois amis sont un cœur intrépide, un glaive...
Page 448 - Voyez donc comme ces fleurs sont vermeilles ; elles ressemblent à une étoffe de soie brodée; voyez la verdure des saules; de loin on dirait des masses de vapeurs qui se balancent dans l'air. Nous jouissons de toutes les beautés du printemps. SIAO-MAN. Que ces perspectives sont ravissantes!.... FAN-SOU. (Elle chante.) Les fleurs et les saules semblent sourire à notre approche; le vent et la lune redoublent de tendresse.
Page 246 - J'en détourne ma pensée et finis par l'oublier. Au besoin, j'avale une motte de terre plutôt que de subir l'hospitalité d'un homme arrogant qui me croirait son débiteur parce qu'il m'aurait donné à manger.
Page 17 - C'est parce que je sais des vers de tous les poètes dont les noms sont parvenus jusqu'à vous, et de beaucoup d'autres encore. De plus, je distingue à l'instant si un vers que j'entends pour la première fois est d'un auteur ancien ou moderne. — C'est une grande science, dit Walid, et combien de vers sais-tu par cœur? — Je puis, répliqua...
Page 517 - ... comme ces amantes qui franchissent les murs ou les percent pour voir l'objet de leur passion. Vous promettez votre cœur à un jeune homme et vous lui donnez un gage de votre tendresse. Ces jours derniers vous étiez fatiguée de broder; vous vous disiez atteinte de cette lassitude qu'occasionne l'influence du printemps : il paraît que c'était pour cela. Voilà le larcin découvert ! C'est à vous maintenant de demander pardon : loin de là, vous voulez avoir un entretien sérieux. Rejetant...
Page 251 - Combien n'ai- je pas traversé, sur mes deux jambes, de ces plaines désertes , nues comme le dos d'un bouclier, où les caravanes ne passent point. Dans la rapidité de ma course, j'en faisais joindre les deux bouts, et terminais ma carrière en grimpant sur un pic élevé , tantôt debout, tantôt accroupi. Les biches au poil fauve allaient et venaient autour de moi comme de jeunes filles vêtues de la...
Page 505 - ... craint d'entreprendre un voyage de mille lis pour venir dans ce palais, ce n'est qu'à cause de mon mariage avec mademoiselle. Pouvais-je m'imaginer que madame Han, oubliant les dernières volontés de son époux, ne voudrait pas le réaliser? Depuis le jour où, dans la bibliothèque, je vis pour la première fois la beauté de votre jeune maîtresse, la maladie s'empara de moi. Que je marche ou que je sois assis, ma pensée ne peut plus se détacher d'elle; le sommeil m'abandonne ; je ne songe...
Page 245 - Avec ces gens-là, un secret confié n'est point divulgué, et le coupable n'est point abandonné en punition de sa faute. Tous, ils repoussent l'insulte, tous sont braves, moins braves que moi cependant quand il faut soutenir le choc des premiers chevaux de l'ennemi; mais je leur cède le pas quand il s'agit d'attaquer les vivres, alors que le plus glouton est le plus diligent. Tout cela n'est...
Page 454 - Si madame vient à le savoir, elle dira qu'elle connaît la coupable, que c'est Fan-sou , cette petite scélérate ; puis elle m'appellera et me fera mettre à genoux. La nuit devient obscure ; retournons-nous-en. Holà ! je crois entendre l'arrivée de quelqu'un. SIAO-MAN.

Informations bibliographiques