Apparat,f.m. Préparation à une action folemnele; action faite avec éclat. Apparaux, f. m. pl. Agrès d'un vaif feau. Appareil, f. m. Préparatif, magnificence. C'eft auffi un t. de Chirurgie. PP On conferve les deux dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Apparatus. Appareillage, f. m. t. de Marine. Appareiller, v. a. V. Apareiller. Apparemment, adv. Vraifemblablement, en apparence. On prononce Apparament. Apparence, f. f. Ce qui paroît. Apparent, ente, adj. Certain, évident. Il fe dit auffi de ce qui n'eft que vraisemblable, & de ce qui eft faux. s'Apparenter, v.r. V. s'Aparenter, & ainfi des autres mots qui n'exigent point le doublement du p. Appariteur, f. m. Bedeau, Sergent. Apparition, f. f. Vifion. Apparoir, v. n. t. de Palais. Etre manifefte. Apparoître, v. n. Se faire voir, fe montrer. Il fe conjugue comme Paroître. Apparu, ue, part. On conferve dans ces mots les deux pp, parce qu'ils vienent du Latin Apparere: mais on ne prononce qu'un p dans ceux qui font plus ufités. Appeau, f. m. Oifeau privé dont on fe fert pour appeler les autres; forte de fiflet qui contrefait le chant des oifeaux. On prononce Apau: on y conferve les deux pp, parce qu'il eft dérivé du verbe Appeler. Appel, f. m. L'action d'appeler. Appelant, ante, adj. & l. m. & f. Celui ou celle qui appele. Appelé, ée, part. Appeler, v. a. Nommer, défigner, faire venir, &c. On écrit auffi Appeller, parce qu'en effet ce mot vient du Latin Appellare: mais on prononce Ap peler, & l'Acad. s'eft déterminée à l'écrire ainfi, du moins par-tout où ce premier e eft muet; car lorfqu'on le prononce, l'Acad. pour le faire prononcer, lui rend l'l en écrivant J'appelle. J'appelois, J'ap pelai, J'appellerai, &c. Ce qui produit une variété dans la conjugaifon de ce verbe. Mais l'e pénultieme fuivi de l'e muet fe prononce néceffairement: & dans les autres cas un accent fur cet é fuffit pour le faire prononcer: ainfi fans avoir befoin de rapeler en aucun cas les deux ll, il fuffit d'écrire J'appele, J'appelois, J'appelai, J'appelerai, &c. Ce verbe alors fe conjugue fans aucune variation d'orthographe. On confervera feulement les deux Il dans les deux mots fuivans. Appellatif, ive, adj. t. de Grammaire. Appellation, f. f. t. de Palais. On conferve les deux PP, & les deux // dans ces deux mots, parce qu'ils vienent immédiatement du Latin Appellatio & Appellativus. Appelles, 1. m. pl. t. de Fleurifte. Appendice, f. f. Ce qu'on ajoute en forme de fupplément à la fin d'un livre. L'Acad. le dit mafculin en terme d'Anatomie au fingulier, mais féminin au pluriel. Il vient du Latin Appendix, qui eft féminin en tout fens & en tout nombre. Appendre, v. a. Pendre, atacher. Appendu, ue, part. On conferve dans ces mots les deux pp, parce qu'ils vienent du Latin Appendere. Appens, adj. V. Guet-appens. Appentis, Appentis, f. m. Toit adofsé contre un mur, qui n'a qu'une feule pente. Appert, v. imperf. Comme il appert. Terme de Palais. pour Furet. & Danet écrivent ainfi, fe conformer à l'ancien ufage & à l'étymologie de ce mot, qui vient d'Apparet. Quelques Auteurs écrivent Apert, parce qu'ils croient que ce mot vient du Latin Apertum, Appefanti, ie, part. Appefantir, v. a. Rendre plus pefant. Appefantiffement, f. m. L'état d'une perfone appefantie. Ces mots vienent du François Pefant, & par cette raifon fembleroient n'avoir pas befoin du doublement; mais il les rend plus énergiques. On y conferve l'e muet comme dans Pefant. Appété, ée, part. Appétence, f.f.t. Dogmatique. Action d'appéter, ou de tendre. Appéter, v. a. Ne fe dit guere que des défirs qui vienent des caufes natu reles. Appétibilité, f. f. t. de Philofophie. Appétiffant, ante, adj. Qui excite l'appétit. Appétit, f. m. Inclination, défir de manger. à l'Appétit, maniere de parler adverbiale, pour dire, Par envie d'épar gner. Appétitif, ive, adj. Concupifcible. Appétition, f. f. Paffion de l'âme. Tous ces mots Appété & fuivans confervent les deux pp, parce qu'ils vienent du Latin Appetere. L'e de la feconde fyllabe fe prononce fermé. Applaudi, ie, part. Applaudir, v. a. Approuver par un batement de mains. Applaudiffement, f. m. L'action d'applaudir. On conferve les deux pp dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Applaudere. Applicable, adj. Propre à être appliqué. Application, f. f. L'action d'appliquer. Applique, f. f. Or d'applique, c'eftà-dire, or que l'on applique. Appliqué, ée, part. Appliquer, v. a. Mettre une chofe fur une autre, &c. Ces mots confervent les deux PP, parce qu'ils vienent du Latin Applicare. Apport, f. m. Marché où l'on apporte. L'apport de Paris. Apporté, ée, part. Apporter, v. a. Porter d'un lieu dans un autre; ou Produire, ou Employer. Ces mots confervent les deux PP, parce qu'ils vienent du Latin Apportare. Apposé, ée, part. Appofer, v. a. t. de Pratique. Appofition, f. f. L'action d'appofer. PP. On doit écrire l'Appofition du fceau, non pas la pofition du fceau, parce que l'on dit Appofer le fceau. Ces mots confervent les deux parce qu'ils vienent du Latin Apponere; & on les prononce même dans Appofition. Appréciateur, f. m. Celui qui apprécie: Appréciatif, adj. m. t. de Théologie. Amour appréciatif. Appréciation, f. f. Eftimation faite par Experts. Apprécié, ée, part. Apprécier, v. a. Mettre le prix. Ces mots confervent les deux PP, parce qu'ils vienent du Latin Appreciare, ou Appretiare. Appréhendé, ée, part. Appréhender, v. a. Craindre, avoir peur. En t. de Palais, il fignifie Prendre, arrêter. H APP 58 Ces mots confervent les deux fens différent. Il fe conjugue comme Prendre. Apprenti, f. m. Celui qui apprend. Apprentie, f. f. Celle qui apprend. On dit auffi abufivement Apprentif, au mafculin; & Apprentiffe, au féminin: l'Acad. décide pour Apprenti & Apprentie. Apprentissage, f. m. L'état de celui ou de celle qui apprend. Tous ces mots confervent les deux pp, parce qu'ils vienent du Latin Apprehendere, quoique dans un fens différent. Apprêt, f.m. Préparation pour quel- Apprête, f. f. Petit morceau de pain Ces mots confervent les deux APP On le qualifie auffi préposition; mais il fe prend adverbialement, comme fon fynonyme Prefque. Approche, f. f. Mouvement par lequel on s'avance vers un objet. Approché, ée, part. Approcher, v. a. & n. Rendre proche, ou devenir proche. Ces mots confervent les deux pp, parce qu'ils font imités du Latin Approximare: mais on n'en prononce qu'un. Appropriance, f. f. t. de Coutume. propre. Ces mots confervent les deux pp, Ces mots confervent les deux Ce mot conferve les deux pp, Après-dinée, f. f. Temps qui s'écoule biale. Après-fouper, f. m. Temps qui fuit On écrivoit autrefois Afpreté, On écrit auffi Apprivoifer; mais ་ On écrit auffi Approfondir; mais ce mot vient du François Profond, & rien n'y exige le doublement. Apron, f. m. Poiffon d'eau douce. Aprovifioné, ée, part. Aprovifionement, f. m. Fourniture des chofes néceffaires. Aprovifioner; v. a. Faire des provi fions. On écrit auffi Approvifionner, &c. mais ces mots vienent du François Provifion ; & rien n'y exige le doublement, ni dup, ni de l'n. Apfides, f. f. pl. t. d'Aftronomie. Le Diction. de l'Acad. le dit mafculin: mais felon l'étymol. Greque & Latine, il eft féminin. V. Abfide. Apte, adj. t. de Palais. Propre. Aptitude, f. f. Difpofition à quelque chofe. Apui, f. m. Soutien. y que Apuier, v. a. & n. Soutenir, ou pofer. Apurement, f. m. t. de Finance. auffi un t. de Doreur fur métal. Apyre, adj. m. & f. t. d'Hiftoire na turele. Ce qui réfifte au feu. Apyrexie, f. f. t. de Médecine. Cef fation de la fievre. Aquador, f. m. Poiffon volant. nourit dans l'eau. Aquatique, adj. m. & f. Plein d'eau. tique. Prononcez Akeduc. Hij Aqueux, eufé, adj. Plein d'eau, ou qui eft de la nature de l'eau. 'Aquila-alba, f. f. t. de Chimie emprunté du Latin. Aquilin, adj. m. Courbé comme le bec d'un aigle. Un nez aquilin. Aquilon, f. m. Vent furieux & extrêmement froid: le côté opposé au Midi. 'Aquilonaire, adj. m. & f. Qui tient de l'Aquilon. 'Aquit, f. m. Quitance, décharge. Aquit-à-caution, f. m. t. de Douane & des Aides. 'Aquité, ée, part. paff. Aquiter, v. a. Rendre quite. Danet écrit Acquiter & Acquit ter. Mais on prononce Aquiter. Ce mot vient du François Quitte ou Quite, & comme l'on prononce Quite, on prononce auffi Aquiter, avec un feul t. Le c ne tenoit lieu que de la réduplication de la lettre 9, que l'on n'y double plus dans la prononciation. Voyez la remarque fur Abatre. Aquit-patent, f. m. t. de Finance. Arabe, 1. m. & f. Celui ou celle qui eft de l'Arabie. Au figuré, Dur, Aralia, f. f. Plante. Aramber, v. a. t. de Marine. Acrocher un bâtiment pour venir à l'abordage. ; On écrit auffi Arramber ; mais l'Académie préfere Aramber. Arame, f. m. Palais des Rois de Perfe. Aramer, v. a. t. de Manufacture de lainage. Arangé, ée, part. Arangement, f. m. Ordre dans lequel on met les choses. Aranger, v. a. Mettre quelque chofe en ordre. On écrit auffi Arranger: mais ce mot vient du François Rang; & rien n'y exige le doublement. Aranteles, f. m. pl. t. de Vénerie. Arasé, ée, part. Arafement, f. m. t. de Maçonerie. Arafer, v. a. t. de Maçonerie. Mettre au niveau. On écrit auffi Arrafer; mais ce mot vient du François Ras; & l'Académie préfere Arafer. Arbalête, 1. f. Arc d'acier monté fur un fût de bois. Arbalêter, v. a. t. d'Architecture. Arbalêtier, f. m. Celui qui tire de l'arbalête. Le mot Arbalete vient du Latin Arcubalifta; d'où Arcubaliftarius, delà réguliérement Arbaletier, & abufivement Arbalétrier, fondé fur ce qu'on a prononcé auffi abufivement Arbaletre. Arbalêtiere, f. f. Pofte où combatent les foldats fur une galere. Arbalêtille, f. f. t. de Marine. Inftrument dont on se sert pour prendre les hauteurs des aftres. Arbitrage, f. m. Jugement d'un diffé rend par arbitres. Arbitraire, adj. m. & f. Qui dépend de la volonté. |