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cartes géographiques, comme la Tartarie indépendante. Mais les événements de ce siècle et spécialement ceux des dernières années ont enlevé à cette expression à peu près toute signification. L'empire russe a absorbé déjà la plus grande partie de la contrée et se l'est soumise par une conquête définitive qui a obligé les géographes à créer un Turkestan russe. Le temps est proche où les peuples du plateau de l'Iran, les Chinois et l'Inde, n'auront plus d'autres voisins que les sujets de l'empire du tsar.

Il est juste de reconnaître que c'est aux nombreuses expéditions scientifiques ou militaires, qui ont été patronnées ou organisées par le gouvernement russe, que nous sommes redevables de la connaissance géographique de ce vaste domaine, dont les naturalistes, les voyageurs, les marchands, les ingénieurs, ont pris possession au nom de la science et du commerce, en même temps que l'administration russe à laquelle ils ont préparé les voies, ainsi qu'aux colonnes des généraux moscovites. En moins d'un demi-siècle, plus d'un million de kilomètres carrés ont été définitivement annexés à la Russie. En même temps, d'autres provinces, comme la Boukharie et le Khiva, enserrées presque de tous côtés par la surveillance des conquérants, ont vu disparaître à peu près leur vieille indépendance. Pour en conserver au moins quelques vaines apparences, elles ont dù accepter un rigoureux et sévère protectorat, abaisser leur ́antique fierté, et modifier leurs habitudes et leurs mœurs, afin de retarder un peu le moment où ils devront subir le sort imposé aux autres peuples de la Tartarie jadis indépendante. Certaines tribus nomades qui errent dans les grandes plaines situées au sud de l'Amou-daria (ancien Oxus), puis les petits États que limite au sud-est la chaîne de l'Ilindou-koh ou Hindou-kouch, et nominalement incorporés naguère à l'Afghanistan, sont aujourd'hui les seuls peuples encore réellement maitres de leurs destinées.

Les limites de la vaste contrée que nous comprendrons ici sous la dénomination de Tartarie, sont les suivantes : à l'ouest, le rivage oriental de la mer Caspienne et le cours de l'Oural; au nord, les frontières conventionnelles méridionales de la Sibérie, telles qu'elles ont été acceptées dans le travail qui a été consacré à cette province; au sud, la longue et puissante chaîne qui, sous des noms divers, borde au nord le plateau de l'Iran, c'est-à-dire la Perse et l'Afghanistan, et les massifs gigantesques de l'Ilindou-kouch et du Karakorum, d'où descendent vers le sud les tributaires de l'Indus, puis à leur suite les monts Kouen-lun et les chaînes qui les prolongent au nord du plateau thibétain. Vers l'est, et sans nous préoccuper autrement des nouvelles lignes de frontières russochinoises, nous aurons à décrire au delà du pays de Ferghana et du plateau de Pamir les chaînes formidables des monts Thian-chan, les monts Tarbagatai, situés dans les régions septentrionales, les chaînes qui les relient, puis les grandes solitudes du Gobi, pour arriver à la Mongolie et au pays des Mandchoux. Obéissant aux indications géographiques fournies par les récentes explorations, nous ferons entrer dans la Mongolie non pas seulement le Kan-sou mongol et l'Alachan, mais encore les districts du Tzaidam et la région du Koukou-nor, compris dans les ramifications des monts Nan-chan, et ne pouvant plus être rationnellement confondus avec le plateau du Thibet, ainsi que le triste pays de l'Ordoss, bien qu'il soit enfermé dans la grande courbure du Hoang-ho, et ainsi séquestré du reste du domaine mongol.

La superficie totale de l'immense territoire dont nous nous occupons n'est pas facile à apprécier; elle est certainement supérieure pour la Tartarie seule

ment à 4 millions de kilomètres carrés; quant à la Mongolie, à laquelle s'adjoint assez naturellement la Dzoungarie ou Thian-chan-ran-lou, elle représente avec le grand désert et la Kachgarie un espace aussi considérable que tout le reste de l'empire chinois.

OROGRAPHIE. GEOLOGIE. Au point de vue orographique, la Tartarie offre à l'observateur les contrastes les plus grands, puisqu'on y rencontre d'un côté des plaines dont l'altitude est inférieure au niveau de la mer, et de l'autre, des pics qui atteignent ou dépassent 8000 mètres d'altitude. Les régions montagneuses, abstraction faite des chaînes qui limitent la Tartarie au sud, sont situées à l'est et occupent, en somme, sensiblement la moitié de toute la région, telle que nous l'avons circonscrite. C'est vers l'ouest que le terrain s'abaisse de plus en plus, pour arriver à une altitude négative sur les bords de la Caspienne.

La vaste plaine aralo-caspienne est en réalité un grand plan incliné à la fois vers l'ouest et vers le nord, et qui s'étend des rives de la Caspienne et du plateau désert de l'Oust-ourt, entre le lac d'Aral et la mer Caspienne, jusque vers le 64 degré de longitude est, entre Boukhara et Samarcand; c'est là que le terrain, déjà assez relevé, puisqu'il atteint presque 2000 mètres d'altitude, prend le caractère essentiellement montagneux, par ses grands plissements, parsemés de sommets élevés et de pics neigeux. Plus loin, au plateau de Pamir, l'altitude est déjà doublée; elle atteint son maximum à l'orient de ce plateau, au pic de Tagharma, géant formidable, auquel on attribue une hauteur de près de 8000 mètres. Le versant oriental du plateau de Pamir nous conduit dans la Kachgarie chinoise, où l'altitude est immédiatement beaucoup moindre et tombe rapidement à 1300 mètres, pendant qu'au nord du même plateau les monts Célestes continuent la chaîne, qui va s'éteindre, vers le 95 degré de longitude, dans les sables du désert de Gobi.

Le rivage oriental de la mer Caspienne, le seul dont nous avons à nous occuper d'ailleurs, est essentiellement accidenté, ce qui provient du peu de profondeur de la cavité, dans ces parages, et de l'absence de falaises. Il en résulte, tantôt des emprises plus ou moins considérables du sol sur la mer, sous la forme de promontoires ou de presqu'îles, comme celle qui porte le nom de Manghichlak, et qui est due à la présence d'une petite chaîne de coteaux arides, orientée du sud-est au nord-ouest, tantôt et plus fréquemment des sortes de lacs couverts de sel, ou de golfes marécageux, à peine reliés à la mer par des détroits sans profondeur, comme le golfe de Mortou-Koultouk, où les plus petites barques osent à peine s'aventurer, ou encore la grande enceinte marécageuse, dite le golfe de Kara-boghaz. La surface de ce golfe est le siége d'une évaporation extrêmement active, laquelle a pour conséquence le dépôt d'une masse de sel si considérable que dès aujourd'hui les eaux du Kara-boghaz passent pour causer la mort des poissons qui s'y hasardent, et que toute végé tation a disparu de ses rives.

En dehors de cette bande du littoral, dont il est difficile de dire si elle appartient en réalité à la terre ou à la mer, l'espace compris entre la Caspienne et le lac d'Aral, dont les rives ne sont guère moins indécises que celles qui viennent d'être signalées, est occupé par un plateau, aux flancs abruptes, à la surface rugueuse et accidentée, l'Oust-ourt. Son altitude moyenne est de 150 mètres peut-être; elle suffit pour l'isoler des régions voisines beaucoup plus basses; les points élevés absolument nus n'offrent à l'œil que des surfaces rocheuses; les dépressions du sol s'y garnissent, grâce à l'eau qui s'y accumule sans

moyens d'écoulement, d'une végétation herbacée parfois abondante, qui diffère de celle de la steppe proprement dite. Les alluvions modernes couvrent, sur les rives de la Caspienne, un assez grand espace, de forme irrégulière, plus considérable vers le sud que vers le nord; elles correspondent aux portions le plus récemment mises à nu par la diminution d'étendue du lac. Le plateau d'Oust-ourt a été indiqué comme appartenant à l'étage tertiaire, ce qui établit, au point de vue géologique, un contraste entre les deux rives du lac d'Aral. La steppe commence à se montrer avec tous ses caractères au sud-ouest, où elle occupe dans le pays des Turkmènes nomades un vaste territoire compris entre le cours de l'Oxus au nord-est et les chaines bordières du plateau d'Iran au sud-ouest, s'étendant au sud-est jusque non loin de la ville d'Andkoï, vers le 65 degré de longitude est. A l'angle sud-est de ce grand rectangle, le terrain redevient fertile, la nature du sol se modifie, ainsi que ses productions, grâce à la présence de nombreux cours d'eau, qui se concentrent dans une belle oasis au milieu de laquelle s'élève la ville de Merv. Grâce à sa fraîcheur, due à l'abri des hautes chaînes de l'Iran, une bande de terrain assez riche de végétation, cultivée et habitée en permanence, jouissant des mêmes avantages physiques que le pays de Merv, règne au sud-ouest de la steppe, occupée par des Turkmènes sédentaires.

Cette vaste steppe, qui dans sa plus grande longueur, c'est-à-dire du nordouest au sud-est, s'étend peut-être sur plus de 700 kilomètres, présente tous les caractères du désert, avec ses plaines sableuses ondulées comme les flots de l'océan, ses plateaux d'une nudité absolue, arides et silencieux, ses bas-fonds bourbeux, ses nappes salées, sa végétation pauvre et uniforme; elle se nomme la steppe de Kara-koum, c'est-à-dire la steppe des sables noirs. Elle est une des plus redoutables et des plus dangereuses; la température y est brûlante pendant l'été, et presque partout le manque d'eau est absolu. Au nord-est du versant aralo-caspien, adossée au lit du Sir-Daria, comme celle-ci l'est à l'Oxus, est une autre steppe parallèle à la première, dont elle est séparée par une bande de terrain fertile de 250 kilomètres de largeur. C'est la steppe de Kisil-koum ou des sables rouges; sa limite au sud-ouest est une ligne qui, parallèle aux cours des fleuves Amou et Sir, partagerait en deux portions égales l'espace qui les sépare. Les caractères sont les mêmes que ceux du Kara-koum. Plus loin encore vers le nord-est, adossée au cours moyen de la rivière Tchou, est une troisième steppe, analogue aux deux autres, tant par la position que par l'aspect du pays, dite la steppe de Moujoun-koum ou plus souvent de Ak-koum ou des sables blancs. Au delà du cours du Tchou, toujours plus loin vers le nord, les caractères de la steppe se retrouvent aussi dans un espace vaste et mal limité, redouté entre tous pour les dangers terribles auxquels les voyageurs y sont exposés, et nommé ordinairement sur les cartes le Bek-pak-dala, mais plutôt connu sous son nom russe, qui signifie la steppe de la faim. Enfin, entre le cours inférieur du Sir et celui de l'Oural, nous retrouvons de nouveau la dénomination de Karakoum appliquée à une région à peu près déserte, quoique moins aride et moins désolée que les précédentes. Il résulte de là que sur cette grande pente aralocaspienne, étendue des contreforts de l'immense massif de l'Asie centrale aux limites de l'Europe, la moitié du pays ou peu s'en faut est occupée par les déserts ou les steppes. Le reste constitue des sortes d'enclaves, plus ou moins vastes, plus ou moins accidentées, et aussi plus ou moins fertiles selon les conditions, souvent variables à cause de l'instabilité du régime des caux, et aussi

des populations qui occupent le sol. Tel est, par exemple, le Khanat de Khiva, qui n'est en réalité qu'une oasis du Kara-koum; il doit à l'abondance de ses eaux une réputation de fertilité étendue dans toute l'Asie centrale. Telle est aussi la Boukharie, dans la région comprise entre Boukhara et le lac d'Aral, dont les plus basses portions constituent le nouveau district russe de l'Amoudaria, région moins fertile et plus pauvre que le Khanat de Khiva. La Boukharie fertile, qui est celle des rives du Zarafchan et du haut Oxus, est essentiellement montagneuse et ne commence guère qu'au delà de Boukhara, c'est-àdire vers 400 mètres d'altitude.

Le colossal système de montagnes qui se rattache à la Tartarie se compose d'un assemblage gigantesque de chaînes, dont la plupart ne sont encore que très-incomplétement connues et explorées. Elles forment dans leur ensemble un réseau, à première vue inextricable, mais dont les principaux membres et les plus nombreux ont leur axe sensiblement orienté de l'est à l'ouest.

Pour l'étudier, il est nécessaire de choisir comme point de départ un massif central autour duquel, avec un peu d'artifice peut-être, on verra se grouper et s'agencer toutes les chaines périphériques. Le plateau de Pamir, le Toit du monde, comme disent les Orientaux, est tout naturellement indiqué comme une sorte de noyau de la grande masse montagneuse. Le Pamir, bien que célèbre dans l'histoire des peuples de l'Orient et de l'Occident, ne nous est connu dans ses grandes lignes que depuis les explorations modernes; c'est une des régions du monde asiatique les moins faciles à aborder. Élevé de 4000 mètres au-dessus des plaines de la Tartarie, entre 36°,41′ et 40°,20′ nord, il se dresse comme une citadelle puissante au centre de l'Asie, où il couvre un espace évalué à 75000 kilomètres carrés, limité au sud et au nord par des crètes de montagnes qui le dominent encore de 2000 ou même de 3000 mètres. Au sud, c'est la chaîne de l'Hindou-kouch qui forme un rempart de séparation au delà duquel commence le bassin de l'Indus; au nord, ce sont les dépendances des monts Thian-chan, les chaînes de l'Alaï, qui bornent le bassin du Sir. La surface du plateau de Pamir, hérissée elle-même de coteaux et de montagnes secondaires, n'est pas, comme on l'a cru longtemps, traversée dans le sens du méridien par une chaîne formant crête, mais plutôt couverte de nombreuses rugosités sans autre régularité qu'une orientation moyenne de l'ouest à l'est. Ainsi bornée au nord et au sud, elle communique pour l'écoulement des cours d'eau qui naissent sur ses flancs, à l'est avec les plaines de la Kachgarie et de la Tartarie orientale, à l'ouest avec le haut bassin de l'Amou-daria. C'est vers le rebord oriental du Pamir que se trouve la ligne de partage des eaux; c'est là aussi, au milieu des hauteurs un peu irrégulièrement éparses du Kizil-Yart qui lui forme de ce côté, vers 72°,40′ est, une bordure entre-coupée par places, que se dresse le puissant pic du Tagharma, aux flancs sillonnés de glaciers, et dont la cime atteint l'énorme altitude de 7730 mètres, selon certaines observations (El. Reclus, Nouv. Geogr.).

Le squelette géologique du plateau paraît constitué essentiellement par des masses éruptives granitiques associées, sur beaucoup de points, à de puissantes formations de schistes cristallins. Les terrains plus modernes, s'étendant jusqu'à l'étage triasique inclusivement, les recouvrent très-fréquemment et garnissent les dépressions du plateau. Au sud du plateau de Pamir se dressent, avons-nous dit, comme une puissante barrière, la chaîne de l'Hindou-kouch et à sa suite, avec une orientation inverse, de manière à dessiner une courbe à convexité tournée vers le nord, celle du Kara-koroum. Vers l'ouest, l'Hindou-kouch, orienté de

l'est-nord-est au sud-sud-ouest, c'est-à-dire en concordance avec les plus importantes chaînes des monts Célestes, commence l'immense courbe qui est la frontière naturelle du Turkestan au sud, qu'elle sépare successivement de l'empire de l'Inde, de l'Afghanistan et de la Perse, pour venir se terminer aux rives de la Caspienne, au delà de laquelle la crête caucasique reparaît encore comme son prolongement naturel. Nous ne dirons que quelques mots de ce formidable mur d'enceinte, dont les diverses parties appartiennent plutôt aux pays dont elles sont les frontières septentrionales. L'Hindou-kouch, en effet, dont le versant méridional se développe en gradins successifs au loin dans l'Afghanistan, se présente au contraire, vers le nord, en pentes très-rapides et en escarpements brusques; tandis que l'altitude moyenne de la chaine, dans sa partie orientale, se maintient à 5000 ou 6090 mètres, la ville de Koundouz, dans le Badakchan, qui n'est éloignée de la crète que de 180 kilomètres, n'est plus qu'à 150 mètres d'altitude. Vers le 66 degré de longitude, la chaîne s'abaisse assez brusquement pour se relever un peu plus au sud et former une petite chaîne à demi-isolée, indiquée sur les cartes sous le nom de Kuha-baba ou Koh-i-baba; ce massif neigeux termine à l'ouest la ligne des monts Hindou-kouch. C'est à l'orient du Koh-i-baba, « le père des monts », dans la dépression que nous venons de signaler, que se trouve la passe, ou plutôt la vallée de Bamìan, célèbre par son importance actuelle autant que par les souvenirs historiques qui s'y rattachent. C'est elle qui conduit du Turkestan méridional vers Caboul; c'est aujourd'hui la seule route praticable de la Russie asiatique vers l'Inde anglaise; elle est, d'après les observations du docteur Griffith, à 2590 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il y eut là jadis une ville considérable que le célèbre pèlerin bouddhiste Hiouen-Thsang visita en 630, et que Genghiz-Khan détruisit en 1221; des statues colossales montrent que ce fut un centre bouddhique.

Le massif du Koh-i-baba est la partie la plus méridionale du grand are montagneux qui limite le Turkestan au sud. Les chaînes afghanes et persanes qui lui succèdent se dirigent vers le nord-ouest, sous des noms divers, jusqu'aux plaines caspiennes, où elles se relient par des coteaux élevés au petit et au grand Balkan. La partie médiane de cette longue série de monts, connue sous le nom de Goulistan-dagh, est la plus élevée; son altitude moyenne est d'environ 2500 mères, celle du Kopet-dagh qui lui fait suite à l'ouest n'est plus que de 2250 mètres.

Si l'on prolonge à travers la mer Caspienne, en passant par la ville de Bakou, l'axe du Caucase, on arrive directement sur une petite chaine dont le grand Balkan est la partie la plus saillante. Élevé de 1602 mètres, d'après Blaramberg, il se relie au nord avec le plateau rocheux d'Oust-ourt, que nous avons déjà signalé à l'ouest; ces contreforts du grand Balkan bornent au nord la baie de Krasnovodsk, ou golfe de Balkan; au sud, la chaîne se dirige vers les premières hauteurs du Kourian-dagh, ayant pour point terminal le petit Balkan, dont les flancs, moins dénudés que ceux du grand Balkan, n'atteignent pas même 800 mètres.

D'après le colonel Walter, il faudrait admettre que la chaîne de l'Hindoukouch, ainsi que celle du Kara-koroum, sont beaucoup moins continues qu'on ne l'admet d'habitude, et qu'il s'y rencontre au contraire de nombreuses interruptions et des passages importants qu'une exploration plus détaillée permettra de

reconnaitre.

Au nord du plateau de Pamir, auquel nous revenons, par delà le petit bassin

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