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Réponse de l'Ordinariat archiepiscopal de Fribourg, en Brisgau, à un Mémoire de 11 pretres du Doyenné d'Offenbourg, grand duché de Bade, sur des questions touchant les Réformes ecclésiastiques.

Fribourg, ce 12 octobre 1832.

Quel beau et édifiant spectacle pour nous et pour toutes les personnes sages, que celui d'une réunion d'ecclésiastiques s'occupant d'un pieux devoir, dont chaque membre étudie la manière de se rendre, suivant ses capacités, le plus utile possible au troupeau que

Tome LXXIV. L'Ami de la Religion.

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révolution, qui veulent qu'on laisse à la justice suivre son cours, Aux premiers il répond par une pompeuse défense de la révolution et par ce principe, que chacun a le droit de se défendre chez soi. Aux seconds il oppose l'embarras de juger des princes, l'impossibilité de faire condamner MADAME, faute de témoins qui l'aient vue à la tête de bandes armées, les résultats fâcheux qu'auroit son acquittement probable sous tous les rapports, les précautions et les dangers inséparables procès, la parenté enfin de l'accusée. Le gouvernement s'est cru suffisamment autorisé par des raisons de prudence et de haute politique à détenir la duchesse. Ce moyen lui a semblé le meilleur pour contenir tous les partis. L'ordre du jour doit donc être adopté. On demande la clôture, M. Salverte s'y oppose. M. Odilon Barrot seul obtient la parole. Il soutient que la chambre ne doit pas sanctionner par une approbation tacie une détention arbitraire, que le gouvernement n'ose pas proposer ouvertement. Madame la duchesse de Berry n'est pas inviolable, et, quelles que soient les considérations que l'on invoque et les suites de son procès, elle ne doit pas être soustraite aux tribunaux. L'orateur prétend que la Charte de 1814 n'a pas été enfreinte par les actes de la révolution, attendu qu'elle n'exis toit plus dès l'instant que Charles X l'a violée.

A sept heures moins un quart, M. le président Dupin résume les conclusions de la commission, et elles sont adoptées par la majorité des centres.

Le 7, M. Etienne préside la séance, et annonce la démission de MM. Dufourde-Nelle et Nyai, députés de l'Aisne.

M. Salverte développe sa proposition, tendant à mettre en discussion les résultats de l'enquête faite sur le déficit Kesner. M. Martin, rapporteur de la commis sion qui fut nommée dans le temps à ce sujet, ne voit pas la nécessité de ce nouvel examen. M. Réallier-Dumas appuie la proposition.

M. le ministre des finances fait observer que la question se rétrouvera dans la discussion du budget et de la loi sur les récépissés à talon. MM. Salverte et Gauthier de Rumilly soutiennent que la chambre doit revenir spécialement sur cette affaire. La prise en considération est prononcée.

La discussion s'ouvre sur le projet de loi relatif à l'organisation départementale. M. Bresson combat et M. Merlin défend les amendemens de la commission. M. Poulle lit, au milieu du bruit des conversations particulières, un long discours en faveur du projet de loi.

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COURS DES EFFETS PUBLICS. – Bourse du 7 janvier 1833.

Trois pour 100, jouissance du 22 déc., ouvert à 72 fr. 10c., et fermé à 72 fr. 30 c. Cinq pour 100, jouiss. du 22 sept., ouvert à 100 fr. 50 e., ct fermé à 100 fr. 70 c. Actions de la Banque.

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IMPRIMERIE D'AD, LE CLERE IT COMP.

JEUDI 10 JANVIER 1833.

Réponse à un Mémoire de prêtres réformateurs allemands.

Le clergé catholique d'Allemagne a aussi ses Chatel et ses Auzou. Le 24 juillet dernier, onze prêtres du diocese de Fri bourg, en Brisgau, ont eu une conférence pastorale a Offenbourg, et y ont agité les questions suivantes : Des réformes sont-elles nécessaires dans l'Eglise catholique? par quels moyens pourroit-on y parvenir? quels sont les obstacles qui s'y opposent? Les partisans de la réforme ont publié euxmêmes le résultat de leur conférence, et l'ont adressé à M. l'archevêque de Fribourg. Les signataires du Mémoire sont MM. Mersy, conseiller ecclésiastique et curé à Offenbourg, directeur de la conférence; Fey, curé d'Ortenberg; Heitz, curé de Weingarten; Dreher, vicaire; Saelinger, curé de Buhl; Neugarth, curé de Weiher; Rudloff, curé de Bohlsbach; Winter, curé de Kehl; Schwendemann, coopérateur de Griesheim; Kuhn, prédicateur à Offenbourg, et Metz, vicaire. Les gazettes protestantes ont fait comme de raison l'éloge du Mémoire et de ses auteurs. Les journaux catholiques s'en sont moqués. La gazette même de Manheim, dont le rédacteur est protestant, en a plaisanté. Après avoir parlé de onze nouveaux apôtres d'Offenbourg, elle a demandé si le douzième se seroit par hasard déjà pendu. L'autorité ecclésiastique vient de faire à l'insolent Mémoire une réponse d'autant plus remarquable, que c'est à peu près la première fois qu'elle tient un langage aussi ferme. Nous nous faisons un devoir de consigner ici cette pièce, qui est du moins une forte réclamation contre l'esprit d'erreur et d'innovation :

Réponse de l'Ordinariat archiepiscopal de Fribourg, en Brisgau, à un Mémoire de 11 prétres du Doyenné d'Offenbourg, grand duché de Bade, sur des questions touchant les Réformes ecclésiastiques.

Fribourg, ce 12 octobre 1832.

Quel beau et édifiant spectacle pour nous et pour toutes les personnes sages, que celui d'une réunion d'ecclésiastiques s'occupant d'un pieux devoir, dont chaque membre étudie la manière de se rendre, suivant ses capacités, le plus utile possible au troupeau que

Tome LXXIV. L'Ami de la Religion.

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Dieu lui a confié, et cherche ainsi à atteindre le but sublime du grand fondateur de notre foi. Vous avez la plus belle vocation en partage, mes chers confrères, savoir : celle de réaliser sur terre le royaume de Jésus-Christ, d'introduire dans le monde des mœurs pures et agréables à Dieu, de déposer dans les cœurs la semence des plus sublimes vertus, de l'entretenir et de la conduire à maturité. Vous êtes appelés à acquérir au Seigneur un peuple saint et zélé pour toutes les bonnes œuvres. C'est là ce que vous devez opérer au moyen de l'instruction et de bons avis donnés en toute humilité, et alors personne n'osera vous mépriser (Tit. 2.). Mais que chacun travaille dans l'ordre qui lui a été assigné. « Le Seigneur en a donné quelques-uns à son église pour être apôtres, d'autres pour être prophètes, d'autres pour être pasteurs et docteurs, afin qu'ils travaillassent à la perfection des saints, aux fonctions de leur ministère, à l'édification du corps de J.-C. (Eph. rv. 11, 12.). Si quelqu'un construit, soit que le bâtiment soit d'or, d'argent, de pierres précieuses, ou bien seulement de paille et de roseaux, c'est d'après ce qu'il aura construit, et d'après la manière dont il aura construit, que chacun recevra sa récompense (I, Corinth. III. 12, 14.). Tracez-vous provisoirement à vous-mêmes le cercle de vos opérations : la tendre jeunesse est confiée à vos soins; à vous appartient la surveillance des écoles, l'instruction de l'enfance et de la jeunesse; là, vous rencontrerez des défauts de caractère, des habitudes vicieuses, de mauvais penchans pour la répression desquels vous devez trouver des moyens et donner des f avis salutaires. A vous encore sont confiés le cathéchisme et la chaire, le devoir si précieux de développer la parole de Dieu, d'inspirer aux fidèles l'ardent désir de l'accomplir, de soutenir ceux qui chancellent, de fortifier les bons, d'encourager les faibles, de combattre avec prudence et sagesse les vices locaux; vous avez des instructions particulières à donner, des malades à visiter, des patiens à consoler, vous avez à exciter dans leurs coeurs de pieuses pensées, alors qu'ils sont plus sensibles aux instructions et aux bons avis qu'on leur donne. Vous avez le confessionnal, qui vous donne la clef du cœur humain, pourvu que par votre charité et votre zèle ardent pour la vertu, vous sachiez vous y prendre pour l'ouvrir et vous en faciliter l'accès. Consultez vous mutuellement les uns les autres sur ces importantes obligations. En les accomplissant avec fidélité, vous considérant comme serviteurs de Dieu, en semant les bonnes mœurs et les vertus dans le champ du Seigneur, lant à ce que l'esprit du mal n'y répande point d'ivraie, rez pas à craindre cette autre chose que vous n' n'osez même nommer; et vos concitoyens en seront aussi à l'abri, car là où rẻgne une manière de penser toute chrétienne, le mal ne sauroit exercer son empire.

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Au lieu d'entrer dans ces considérations si sérieuses et si pro

fondes, il est certes bien plus facile de critiquer, de faire des plans, d'émettre des voeux. Désirer n'exige point de temps et ne coûte aucun travail; il n'y a là point d'obstacle à écarter, point de circonstances fâcheuses à combattre, on ne rencontre aucun écueil; cela s'arrange dans l'imagination sans que l'on ait la moindre connoissance de l'état de la chose que l'on traite. Mais avant que d'aborder vos projets de réforme, nous ne pouvons que nous étonner du manque de réflexion que vous supposiez à votre vénérable pasteur et à son illustre conseil, comme si ce que vous prétendez nous apprendre n'eût jamais pu venir à l'esprit d'aucune des personnes attachées au siége métropolitain, comme si pareille pensée ne s'étoit jamais manifestée dans le cœur de l'homme. Savez-vous donc ce qui se passe dans le conseil métropolitain, quels sont les travaux proposés, quels sont ceux dont on s'occupe, et jusqu'à quel point ils sont avancés, quelles sont les mesures concertées avec le haut clergé? Avez-vous examiné tout ce qu'un diocèse, tout récemment formé d'élémens hétérogènes, où l'éducation et la façon de penser sont si différentes, avez-vous pesé, dis-je, tout ce qu'il faut qu'il tolère, et ce qu'il faut qu'il dédaigne, avec quelle prudence les améliorations doivent être préparées, afin de ne pas indisposer, par des entreprises précipitées, les personnes qui ont de la religion, afin de ne pas jeter des alarmes dans les esprits, afin de ne pas engendrer l'obstination, et de ne pas procurer le mal au lieu du bien? Connoissez-vous l'état de l'archevêché mieux que nous, qui de toutes parts et chaque semaine sommes accablés de doutes qu'il faut lever, de demandes auxquelles il faut satisfaire, et de plaintes sans nombre, qui nous mettent sans cesse à même de bien connoître la tendance générale des esprits? Ne pouvant envi-1 sager les choses de ce point de vue, vous eussiez au moins dû montrer plus de prudence. Mais si vous croyez qu'il étoit d'obligation pour vous de nous éclairer de vos lumières pour réveiller notre intelligence assoupie, cela n'eût-il pas pu se faire par un exposé secret de vos souhaits, et falloit-il choisir la voie de la presse, falloit-il

que vous en invitassiez d'autres à vous seconder dans votre réforme? Qu'étoit-il besoin de former des partis, qu'étoit-il besoin de la publicité pour nous communiquer de bons avis? On seroit tenté de croire que l'envie de briller suivant la mode de nos jours, a fait errer quelques esprits loin de la simplicité en Jésus-Christ.

Il est une chose que vous désireriez voir abolie par une or-1 donnance, elle pourroit bien l'être par vous-mêmes. Vous ne vou driez pas, je pense, que l'ordinaire fût obligé de faire votre propre tâche, Dans plusieurs endroits de l'archevêché, les personnes, en se rencontrant, se saluent par ces mots : Loué soit J.-C. C'est un pieux usage que celui de louer en toutes occasions notre Seigneur; si précisément dans vos parages, comme vous vous en plaignez, cette pratique n'est pas exempte de préjugés, y porter remède

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