Œuvres complètes d'Alexandre Duval, Volume 1J. N. Barba, 1822 |
Expressions et termes fréquents
Adieu aimable ALAIN Allons amant amis amour ANTOINE KERLEBON ARMAND avez BABET BARNABÉ Bas à madame BÉNETTO bonheur brave Brest camarades chanoine charmante cher CHRISTINE ciel citoyen COELÉNIE cœur comédie coupable COURANTIN crime crois cruel DAMIS déja DELMONTÉ DELORME diable Dieu dire dois doute DUC DE RICHELIEU DUPERRON époux est-ce êtes femme FIRMIN frère frère Jacques fureur GERTRUDE gloire grace Hélas HENRI heureux homme j'ai j'avais j'en JACQUES KERLEBON jamais jeune JOCKEI jolie JULES l'amour l'instant LAGARDIE long-temps m'avait m'en MADAME KERLEBON MADAME MICHELIN MADAME RENAUD malheureux MARIE MELCOUR ment MÈRE GILLIN MÈRE LEROUX MICHEL MONALDESCHI monsieur de Richelieu monsieur Michelin mort NICOLAS ouvrages pardon parler père perfide peut-être plaisir pleurs Qu'est-ce raison remords rien s'il sais SANS-QUARTIER SCÈNE VII sentiment Sentinelli serait seul SOPHIE sort souper suspect théâtre toyens trépas trompé trouve vais venger veux victime voilà vois voulez vrai yeux
Fréquemment cités
Page 346 - Qu'il serait comique le moment, où ces grands patriotes, jadis persécuteurs de la classe privilégiée , essaieraient d'accorder leurs anciens principes avec les nouveaux ; quel rire ne provoquerait pas le farouche tribun du peuple, à l'instant où, cherchant à se barioler de croix et de rubans, il retrouverait sous sa main un ancien bonnet rouge; quelle situation piquante que celle de ses amis, qui, ne sachant de quel ton lui parler , apprennent , de sa bouche , le genre d'étiquette qu'ils...
Page 346 - Qu'il serait comique le moment où ces grands patriotes, jadis persécuteurs de la classe privilégiée, essayeraient d'accorder leurs anciens principes avec les nouveaux ; quel rire ne provoquerait pas le farouche tribun du peuple à l'instant où, cherchant à se barioler de croix et de rubans, il retrouverait sous sa main un ancien bonnet rouge ; quelle situation piquante que celle de ses amis, qui, ne sachant de quel ton lui parler, apprendraient de sa bouche le genre d'étiquette qu'ils doivent...
Page 285 - L'un veut blanc, l'autre veut noir; c'est à qui fera le quant à moi dans le château. JULES. Que veux-tu, il leur appartient maintenant par la mort de mon pauvre maître. Je ne me rappelle pas son naufrage sans douleur. ALAIN. Il faut l'avouer, c'est être bien peu chanceux. Après quinze ans d'absence , il revient dans son pays, et voilà qu'une tempête.... JULES. Nous jette sur les pierres noires. ALAIN. Est-ce que vous ne ponviez pas revirer de bord et gagner la pleine mer?
Page 301 - Quoi ! mes parens sont avides, intéressés, parlent mal de moi! quoique, éloignés par les mers, je les comblai toujours de bienfaits ? Je dotai mes sœurs , lorsqu'elles se marièrent à Paris, je fis enfin ce que tout bon parent doit faire pour les siens ; et cependant j'ai la réputation d'être avare, brutal que sais-je? Mais ils attendent mon frère Eh bien, soyons ce frère , marin comme moi , absent <lès son enfance , ilnejles corfhaît pas plus que moi.
Page 381 - ... n'a donc pas de principes ? RICHELIEU. On lui en donnera. Cependant je tiens davantage à la Michelin.... son mari l'aime à la fureur, et je crois que c'est ce qui m'attache à elle... et elle n'a pas répondu à ma lettre ? LA FOSSE. Non, Monsieur. RICHELIEU. Ah ! de la retenue dans le caractère ! une vertu , des remords qui l'emporteraient sur l'amour que j'ai inspiré! cela me pique.... Il faut que je lui fasse une visite, il faut absolument que je renoue avec elle — Mais j'aperçois mon...
Page 299 - L'un veut la ferme, l'autre veut le château; ils se disent de grosses injures, puis ils se raccommodent. Le défunt aurait du plaisir s'il pouvait être témoin de leur avidité , s'il pouvait entendre ce qu'on dit de lui ; mais , comme dit le proverbe, quand on est mort.... on est mort. ANTOINE KERLEBON. Comment! ils ne respectent pas la mémoire de celui qui les enrichit? ALAIN. Oh! entre nous, le défunt n'était pas un homme trèsrespectable.
Page 286 - C'est que, n'étant ici que depuis fort peu de jours, il faut bien que je sache à qui j'ai affaire. Et puis, on me fait des questions dans Landernau; on me dit: « Qu'est-ce que c'est que tous ces héritiers qui sont au « château de Kerlebon ? Quelles figures ils ont ! Bon « Dieu ! comme ils vont être âpres à la curée !
Page 347 - ... les hommes de mon temps! mais il est arrivé ce moment où la satire est une calomnie, où la comédie devient un crime punissable dès quelle poursuit les ridicules et les vices modernes. Quels sont les auteurs qui oseraient parler de la noblesse et des faux dévots comme Molière? « Ah! si à l'instant où la nouvelle noblesse est sortie toute caparaçonnée du cerveau d'un Jupiter, la comédie et la satire avaient pu user de leurs droits, il en fût résulté, je crois, un grand bien pour...
Page 198 - L'un était suspect pour se taire, L'autre l'était pour babiller ; L'un est suspect pour ne rien faire, L'autre est suspect pour travailler ; Tel est suspect, car il se mire ; Tel, car il porte un habit sec ; Mon voisin est suspect pour rire ; Moi, pour pleurer, je suis suspect.