Dictionnaire portatif des poètes franc̜ais morts depuis 1050 jusqu'à 1804: précédé d'une histoire abrégée de la poésie franc̜aiseCapelle et Renand, 1805 - 464 pages |
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... Grecs ni les Latins n'avaient jamais « été ; personne , sans exception , n'entendait « le Grec : il n'y avait que quelques ecclésias- tiques qui entendissent le latin . Aussi les ou- vrages étaient - ils sans règles , sans élévation ...
... Grecs ni les Latins n'avaient jamais « été ; personne , sans exception , n'entendait « le Grec : il n'y avait que quelques ecclésias- tiques qui entendissent le latin . Aussi les ou- vrages étaient - ils sans règles , sans élévation ...
Page 61
... grec et latin . Effectivement il voulut imprimer à nos vers la marche et le rhythme de la poésie latine : notre langue sous sa plume se hérissa de mots grecs qu'il francisait de son mieux ; et notre poésie prit une teinte effrayante et ...
... grec et latin . Effectivement il voulut imprimer à nos vers la marche et le rhythme de la poésie latine : notre langue sous sa plume se hérissa de mots grecs qu'il francisait de son mieux ; et notre poésie prit une teinte effrayante et ...
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... grec peut < faire extravaguer les auteurs ! Cependant il faut ren- < dre justice à Baïf ; ce jargon , ces mots forgés , co << galimathias , tout cela , selon l'idée des anciens , est < « fort dithyrambique ; et c'est dommage que cette ...
... grec peut < faire extravaguer les auteurs ! Cependant il faut ren- < dre justice à Baïf ; ce jargon , ces mots forgés , co << galimathias , tout cela , selon l'idée des anciens , est < « fort dithyrambique ; et c'est dommage que cette ...
Page 111
... grec , et il a fait en cette langue des vers qui furent trouvés très - bons . On n'en dit pas autant de ceux qu'il composa en fran- çais sa traduction de la Batrachomyomachie prouve qu'il était plus savant que poète . : de naïve ...
... grec , et il a fait en cette langue des vers qui furent trouvés très - bons . On n'en dit pas autant de ceux qu'il composa en fran- çais sa traduction de la Batrachomyomachie prouve qu'il était plus savant que poète . : de naïve ...
Page 114
... choses . Il semble en convenir dans son épitaphe faite par lui - même ! Sans cesse le livre à la main , J'étais plus sérieux que triste , Moins français que grec et romain , Antiquaire , archi 114 DICTIONNAIRE HISTORIQUE.
... choses . Il semble en convenir dans son épitaphe faite par lui - même ! Sans cesse le livre à la main , J'étais plus sérieux que triste , Moins français que grec et romain , Antiquaire , archi 114 DICTIONNAIRE HISTORIQUE.
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Fréquemment cités
Page 47 - Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.
Page 374 - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque.
Page 63 - La troupe de leurs nourrissons ; Tous leurs vœux seront de te plaire ; Et si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
Page 342 - L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants ! fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 61 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 282 - Las d'espérer et de me plaindre Des muses, des grands, et du sort, C'est ici que j'attends la mort, Sans la désirer ni la craindre.
Page 20 - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
Page 401 - Pour mériter un cachet si joli, Si bien gravé, si brillant, si poli, II faudrait avoir, ce me semble, Quelque joli secret ensemble ; Car enfin les jolis cachets Demandent de jolis secrets, Ou du moins de jolis billets ; Mais comme je...
Page 61 - L'art de faire des vers, dût-on s'en indigner, Doit être à plus haut prix que celui de régner.
Page 265 - L'Aurore déployait l'or de sa tresse blonde Et semait de rubis le chemin du Soleil; Enfin ce dieu venait au plus grand appareil Qu'il soit jamais venu pour éclairer le monde : Quand la jeune Philis au visage riant, Sortant de son palais plus clair que l'Orient, Fit voir une lumière et plus vive et plus belle. Sacré flambeau du jour n'en soyez point jaloux; Vous parûtes alors aussi peu devant elle Que les feux de la nuit avaient fait devant vous.