Dictionnaire portatif des poètes franc̜ais morts depuis 1050 jusqu'à 1804: précédé d'une histoire abrégée de la poésie franc̜aiseCapelle et Renand, 1805 - 464 pages |
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... jour ; sérénades , si elles se faisaient entendre le soir , ou peignaient les délices d'une belle soirée . Ils chantaient aussi le mois de mai , le re- tour du printems , les plaisirs champêtres : leurs pièces de vers prenaient alors ...
... jour ; sérénades , si elles se faisaient entendre le soir , ou peignaient les délices d'une belle soirée . Ils chantaient aussi le mois de mai , le re- tour du printems , les plaisirs champêtres : leurs pièces de vers prenaient alors ...
Page 37
... jour cuidai bien estre occis . Mais pour tout ce mon cuer ne s'est parti , Ne dessevré de ma douce ennemie ; Ne en France pour ma grand ' maladie , Quand je cuidai de ma goutte mourir , Ne se pouvait mon cuer d'elle partir . A ces ...
... jour cuidai bien estre occis . Mais pour tout ce mon cuer ne s'est parti , Ne dessevré de ma douce ennemie ; Ne en France pour ma grand ' maladie , Quand je cuidai de ma goutte mourir , Ne se pouvait mon cuer d'elle partir . A ces ...
Page 39
... jour , et je m'éveille . Cet ouvrage offre le singulier mélange de tableaux gracieux et licencieux , de fades com- plimens et de critiques amères . Les femmes , les prêtres , les avocats , les médecins y sont traités sans ménagement ...
... jour , et je m'éveille . Cet ouvrage offre le singulier mélange de tableaux gracieux et licencieux , de fades com- plimens et de critiques amères . Les femmes , les prêtres , les avocats , les médecins y sont traités sans ménagement ...
Page 67
... jour à la diction du vieux tems , le langage de Malherbe à celui de Marot . Ce Jean Racine , poète inimitable , à qui Apollon même a révélé tous ses mystères , et de qui les pièces , écrites avec une pureté et une élégance toujours ...
... jour à la diction du vieux tems , le langage de Malherbe à celui de Marot . Ce Jean Racine , poète inimitable , à qui Apollon même a révélé tous ses mystères , et de qui les pièces , écrites avec une pureté et une élégance toujours ...
Page 75
... jour peut - être elle m'aimera . >> ALAIN , ( RÉNÉ ) mort à Paris , sa patrie , 22 dé- cembre 1720 , âgé de 40 ans , a laissé quelques comé- dies , dont la meilleure est l'Epreuve réciproque . Lamotte , qui la trouvait trop courte , dit ...
... jour peut - être elle m'aimera . >> ALAIN , ( RÉNÉ ) mort à Paris , sa patrie , 22 dé- cembre 1720 , âgé de 40 ans , a laissé quelques comé- dies , dont la meilleure est l'Epreuve réciproque . Lamotte , qui la trouvait trop courte , dit ...
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Fréquemment cités
Page 47 - Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.
Page 374 - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque.
Page 63 - La troupe de leurs nourrissons ; Tous leurs vœux seront de te plaire ; Et si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
Page 342 - L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants ! fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 61 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 282 - Las d'espérer et de me plaindre Des muses, des grands, et du sort, C'est ici que j'attends la mort, Sans la désirer ni la craindre.
Page 20 - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
Page 401 - Pour mériter un cachet si joli, Si bien gravé, si brillant, si poli, II faudrait avoir, ce me semble, Quelque joli secret ensemble ; Car enfin les jolis cachets Demandent de jolis secrets, Ou du moins de jolis billets ; Mais comme je...
Page 61 - L'art de faire des vers, dût-on s'en indigner, Doit être à plus haut prix que celui de régner.
Page 265 - L'Aurore déployait l'or de sa tresse blonde Et semait de rubis le chemin du Soleil; Enfin ce dieu venait au plus grand appareil Qu'il soit jamais venu pour éclairer le monde : Quand la jeune Philis au visage riant, Sortant de son palais plus clair que l'Orient, Fit voir une lumière et plus vive et plus belle. Sacré flambeau du jour n'en soyez point jaloux; Vous parûtes alors aussi peu devant elle Que les feux de la nuit avaient fait devant vous.