CorrespondanceVoss et fils, 1788 |
Expressions et termes fréquents
Anglois Apollon arts assez assure auroit avez avoit barbare beau Berlin c'étoit Césarion cher Voltaire choses Cicéron Cirey cœur connoissances connoître conservation crois d'Etallonde Dieu dieux envoie érésipèle esprit êtes étoient étoit fanatisme flatte foible foiblesse François génie gloire goût goutte guerre Henriade heureux homme humain immortel J'ai lu J'attends j'avois j'en j'espère jeune jours juges Kain l'esprit l'Europe l'Impératrice l'univers lettre lois long-temps Louis XIV m'en m'envoyer Machiavel Madame du Châtelet Mahomet Marquise ment mieux mille monde Morival mort n'ai n'en nation Newton ouvrages parler paroît passé patriarche de Ferney patrie pays pays de Gex pense personne persuadé peuples peut-être philosophe de Sans-Souci plaisir poëte Pologne pourroit présent prince Prusse qu'un raison Rémusberg Russes s'il sage saint sainte ampoule sais santé sentimens sera seroit siècle Silésie solitaire de Sans-Souci souverains Suède sujet superstition talens tion trouve Vale vérité vieux vœux Voilà vois vrage
Fréquemment cités
Page 126 - Cette mort dérange toutes mes idées pacifiques, et je crois qu'il s'agira au mois de Juin plutôt de poudre à canon, de soldats, de tranchées, que d'actrices, de ballets et de théâtres ; de façon que je me vois obligé de suspendre le marché que nous aurions fait. Mon affaire de Liège est toute terminée : mais celles
Page 177 - se gouverne que par compère et par commère ; quelquefois quand on a assez de données, on devine l'avenir ; souvent on s'y trompe. Mais en quoi je ne m'abuserai pas , c'est en vous pronostiquant les suffrages de la postérité la plus reculée ; il n'ya rien de fortuit dans cette prophétie ; elle se fonde sur vos
Page 278 - où en étoit la France du temps de François I. Le goût des lettres commence à se répandre ; il faut attendre que la nature fasse naître devrais génies, comme sous le ministère des Richelieu et des Mazarin. Le sol qui a produit un Leibnitz, en peut produire d'autres. Je ne verrai pas ces beaux
Page 325 - sujets aux Anglois, comme on vend du bétail pour le faire égorger ; ce dernier trait ne s'assimile point avec le caractère d'un prince qui s'érige en précepteur des souverains. La passion d'un intérêt sordide est l'unique cause de cette démarche. Je plains ces pauvr.es Hessois , qui termineront aussi malheureusement qu'inutilement leur carrière en Amérique.
Page 138 - que Mustapha en payera la façon, et la Grèce deviendra ce qu'elle pourra. On se dit à l'oreille que la France a suscité ces troubles ; on impute cette imprudente levée de boucliers des ottomans aux intrigues d'un ministre disgracié , homme de génie, mais d'un esprit inquiet, qui croyoit qu'en divisant et
Page 60 - cette région trompeuse La politique frauduleuse Tient le poste de l'équité ; Que la timide honnêteté Redoutant le pouvoir inique D'un prélat fourbe et despotique, Ennemi de la liberté, S'enfuit avec la vérité. Voilà une gazette poétique de la façon qu'on les fait à Rémusberg. Si vous êtes friand de nouvelles, je vous en promets en
Page 62 - Molière vous font honneur. A la France votre patrie , Voltaire, daignez épargner Les frais que pour l'académie Sa main a voulu destiner. En effet je suis sûr que ces quarante têtes qui sont payées pour penser, et dont l'emploi est d'écrire, ne .travaillent pas la moitié autant que vous. Je suis certain que si l'on
Page 259 - terrain est l'échiquier de nous autres anthropophages , et que c'est lui qui décide de l'habileté ou de l'ignorance de ceux qui l'ont occupé. Cette partie de ma lettre est pour le Lieutenant Général Voltaire qui me comprendra bien ; le reste est pour le patriarche de Ferney, pour le philosophe humain qui protège
Page 9 - qui bouleversent les empires et qui font changer de face à l'Europe. La comparaison que vous faites de la France, à un homme riche et prudent, entouré de voisins prodigues et malheureux, est aussi heureuse qu'on en puisse trouver : elle met très-bien en évidence la force des François et la foiblesse des puissances qui
Page 203 - ce nom même étoit inconnu ; de là j'ai été en Silésie consoler mes pauvres ignatiens des rigueurs de la cour de Rome , corroborer leur ordre , en former un corps de diverses provinces , où je les conserve et les rends utiles à la patrie, en dirigeant leurs écoles pour l'instruction de la jeunesse, à laquelle