Poèt. franç. — Les poètes français depuis le xII" siècle jusqu'à Malherbe, Reg.-Desm. Poés. — Poésies françoises de M. Régnier-Desmarais, lités sur Job et d'un choix de sermons de saint Bernard, etc., Imp. Roy. Rom. de Mah. — Le roman de Mahomet, etc., par Francisq. Michel, Rom. du Ren. - Le roman du Renart, etc., par Méon ; Treuttel et Rom. de Rou. — Le roman de Rou, etc., par Robert Wace, Rouen, Rutebœuf. — OEuvres complètes de Rutebœuf, etc., par Ach. Jubinal, Rudens. — Trois comédies de Plante, trad. par M" Lefèvre; Thierry et Sarasin. - Les œuvres de M. Sarasin (édit. de Ménage), Courbé, 1656. Séb. Roull. — Melun ou Histoire de la ville de Melun, etc., par Sébas- Sen. da B. V. — Seneca, de Benefizii, da M. Benedetto Varchi, Giunti, Sévigné. — Lettres de M" de Sévigné, etc., Blaise, 1818. So Bern. — Choix de sermons de S Bernard. (Voy. à Rois.) S" Euphr. — La vie de S" Euphrosyne, etc., par A. Boucherie, 1872. S" Garde. — Charle-Martel ou les Sarrasins chassés de France, etc., fol., sans lieu, ni date, ni nom d'impr. Th. Corneille. — OEuvres de Pierre et Thomas Corneille, Paris, 1758. Th. de Marly. - Vers sur la mort, par Thibaut de Marly, etc., Crape- Vadé. — OEuvres complètes de Vadé, etc., Londres, 1784. Marville; Besoigne, 1700. Voiture. — Les œuvres de Monsieur de Voiture, etc., par la Société, 1677 . Voltaire. — Le Temple du Goût et poésies mêlées par Voltaire, de Bure, 1823. PREMIÈRE PARTIE. DE LA PRONONCIATION DES VOYELLES. CHAPITRE Ier. RÈGLE I. — Dans les mots français où l'à est déjà long, le dialecte Blaisois en exagère encore la longueur en traînant sur le son de cette voyelle, et en la prononçant de toute l'ouverture de la bouche, de manière à la rapprocher du son de l'ô ; Ex. : Imagination, passion, amasser, passer, classe, diable, fable, sable; prononcez : Emagénâtion; pdssion; guiâbe; sâbe; etc. « Vous prononcerez votre a la bouche aussi large ouverte que vous pourrez. » (Giles du Guez, p. 899.) (!) Cette prononciation nasale, très allongée et si voisine du son de l'ô, ne provient à mes yeux d'aucune autre cause que de l'extension à tous les â longs d'une prononciation qui n'était surtout usitée autrefois que quand l'a était suivi dans la même syllabe d'un m ou d'un n, le plus souvent appuyés sur une autre consonne. Voici la (l) « Bien des gens de Dauphiné se font connaître par la longueur extraordinaire qu'ils donnent à la lettre et au son a dans chassis, passé, etc. » (Bibl. des enfants, p. 135.) Cf. A. de Boisreg. p. 467, 468. |