Du dialecte blaisois et de sa conformité avec l'ancienne langue et l'ancienne prononciation française ...Coudret-Marçais, 1874 - 338 pages |
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... passé défini et l'imparfait du subjonctif . § I. Au lieu du passé défini , nos paysans emploient constam- ment le passé indéfini . J'ai été amené naturellement , pour m'expliquer cet usage , à re- chercher les différences qui existent ...
... passé défini et l'imparfait du subjonctif . § I. Au lieu du passé défini , nos paysans emploient constam- ment le passé indéfini . J'ai été amené naturellement , pour m'expliquer cet usage , à re- chercher les différences qui existent ...
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... passé indéfini , prétérit défini et parfait . -Et nunc , erudimini . En compensation , l'accord le plus parfait règne entre eux sur l'usage que l'on doit faire de ces temps . « Le prétérit défini , dit le P. Chifflet , n'est jamais ...
... passé indéfini , prétérit défini et parfait . -Et nunc , erudimini . En compensation , l'accord le plus parfait règne entre eux sur l'usage que l'on doit faire de ces temps . « Le prétérit défini , dit le P. Chifflet , n'est jamais ...
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... passé défini prétérit indéfini , indé- terminé , illimité . Et ce qui démontre à mes yeux d'une manière péremptoire que c'est dans H. Estienne que le P. Chifflet est allé chercher sa théorie du participe passé , ce sont les lignes ...
... passé défini prétérit indéfini , indé- terminé , illimité . Et ce qui démontre à mes yeux d'une manière péremptoire que c'est dans H. Estienne que le P. Chifflet est allé chercher sa théorie du participe passé , ce sont les lignes ...
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... des poètes , la viole en plusieurs endroits de ses lettres : « Il y a environ trois ans que je vous écrivis , mande - t - il à M. de Peiresc . » Demandez à M. de Wailly ce qu'il faut penser de ce passé défini : 274 DU DIALECTE BLAISOIS .
... des poètes , la viole en plusieurs endroits de ses lettres : « Il y a environ trois ans que je vous écrivis , mande - t - il à M. de Peiresc . » Demandez à M. de Wailly ce qu'il faut penser de ce passé défini : 274 DU DIALECTE BLAISOIS .
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Ferdinand Talbert. Wailly ce qu'il faut penser de ce passé défini : « Il faut dire avec le passé indéfini , écrit - il dans son livre intitulé Principes généraux et particuliers de la langue françoise ( Paris , 1821 , p . 263 ) : Il y a ...
Ferdinand Talbert. Wailly ce qu'il faut penser de ce passé défini : « Il faut dire avec le passé indéfini , écrit - il dans son livre intitulé Principes généraux et particuliers de la langue françoise ( Paris , 1821 , p . 263 ) : Il y a ...
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Expressions et termes fréquents
aspiré aujourd'hui balier Bèze Boileau bouche Bourd bourguignon Buchon Burguy catherre ceste chanson de Roland chap chascun Chifflet ciation cité conditionnel conservé consonne d'Orl dialecte blaisois diérèse diphthongue oi dire disent double prononciation ducs de Norm écrit érondelle Estienne exemples forme franç François François Ier Génin grammaire grammairiens grant Henri Estienne hist j'ai J'ay Jehan Joach l'Académie l'ancienne prononciation l'auteur l'orthographe langage latin Lett lettre lisez Marot Meigret métathèse Montl moyen âge moyen-âge muet Nicot nombre de mots nonciation normand oué ouvert Palsgr Palsgrave Pasq passé défini paysan blaisois Péd Peletier picarde poètes pron prononcent prononciation Ramus règle règne REMARQUE Richelet rime Rois Ronsard Roquef sarge seulement seur Siège d'Orléans signalé souvent subj substantifs suivi surtout syllabe synérèse terminaisons thongue tion Traité de Versif transformation trouve usité Vaugelas verbes Villon Voltaire voyelle XVIe siècle XVIIe
Fréquemment cités
Page 9 - Je pensais (nous autres poètes Nous pensons extravagamment) Ce que, dans l'humeur où vous êtes, Vous feriez si, dans ce moment, Vous avisiez en cette place Venir le duc de Buckingham, Et lequel serait en disgrâce De lui ou du père...
Page 220 - dans les verbes qui se terminent en r ou en tr à l'infinitif, comme aimer, chérir. . . IV ne s'en prononce jamais dans la conversation, ni devant une consonne, ni lorsque le verbe finit le sens . . . Mesme on néglige souvent de la prononcer devant une voyelle. Mais. . . dans la prononciation soutenue, comme lorsqu'on parle en public, ou qu'on déclame des vers, il faut, soit à la fin du sens ou du vers, soit devant une voyelle, faire tousjours sentir IV; et.
Page 43 - Jeltez luy deg lys et des rosés, Ayant fait de si belles choses, quand il fut arrivé à choses, il s'arrêta, craignant de faire une rime ridicule; puis, n'osant démentir sa nouvelle prononciation, il dit bravement chouse.
Page 53 - De si peu de baysers, friande, Si Catulle en demande peu ? Peu vrayment Catulle en désire, Et peu se peuvent-ilz bien dire, Puis que compter il les a peu. De mille fleurs la belle Flore Les verdes rives ne colore...
Page 102 - Mais depuis que les François ont esté en paix, ils ont commencé à parler plus doucement, et, si j'osois dire, plus mollement. Ne les avonsnous pas vus si sujets à leurs dames, qu'ils eussent cuidé estre peché mortel de prononcer autrement qu'elles ? ... Et de là est venu aimissions, parussions, donnissions?* (Livet, p.
Page 284 - ... caractères de la race. Mais c'est une langue claire, énergique, régulière, allant au fait et tout aussi propre à rendre les nuances que l'a nôtre. Nous pourrions par quelques innovations donner au français écrit un peu plus de logique et de clarté. Je sais que la règle est l'arche sainte ; mais je n'ai pas fait de grammaire, j'ai le droit de critique. Par exemple, que pensez-vous de ce subjonctif qui oblige un amoureux à dire en scène : Ah ! si j'étais sûr que vous m'aimassiez,...
Page 37 - Item, a Jehan Raguier je donne, Qui est sergent, voire des Douze, Tant qu'il vivra, ainsi l'ordonne, Tous les jours une tallemouse, Pour bouter et fourrer sa mouse, Prinse a la table de Bailly ; A Maubué sa gorge arrouse, Car au mengier n'a pas failly.
Page 71 - Les dames de Paris au lieu de a prononcent e bien souvent, quant elles disent : ' Mon mery est a la porte de Peris ou il se faict peier' . . . telle maniere de parler vient d'accoustement de jeunesse ;' Geoffroi Tory, Champfleury, fo.
Page 119 - II est plus doux et plus commun entre les biendisans de prononcer je parlais ; toutefois ce n'est pas une faute de dire je parlais, puis qu'à Paris , dans le barreau et dans les chaires de Prédicateurs , il ya beaucoup de langues éloquentes qui ne refuyent pas cette prononciation2.
Page 209 - Cour le prononcent parfaitement bien dans le discours ordinaire, et que neantmoins en lisant, ou en parlant en public, elles le prononcent fort mal, et tout au contraire de ce qu'elles font ordinairement; car elles ont...