Œuvres de Molière, Volume 2H. Nicolle, 1812 |
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... soins amoureux , Me sembloit mériter un destin plus heureux . Je m'opposois encor ce qu'au sang de Castille Du feu roi de Léon semble devoir la fille , Et la longue amitié qui d'un étroit lien Joignit les intérêts de son père et du mien ...
... soins amoureux , Me sembloit mériter un destin plus heureux . Je m'opposois encor ce qu'au sang de Castille Du feu roi de Léon semble devoir la fille , Et la longue amitié qui d'un étroit lien Joignit les intérêts de son père et du mien ...
Page 5
... soins de ma tendresse , Et semble préparer , dans mon juste courroux , Un éclat à briser tout commerce entre nous ? ÉLISE . Mais , si de votre bouche il n'a point su sa gloire , Est - ce un crime pour lui que de n'oser la croire ? Et ce ...
... soins de ma tendresse , Et semble préparer , dans mon juste courroux , Un éclat à briser tout commerce entre nous ? ÉLISE . Mais , si de votre bouche il n'a point su sa gloire , Est - ce un crime pour lui que de n'oser la croire ? Et ce ...
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... soins sans m'en apercevoir ; Et mes regards au prince , en un pareil martyre , En disoient toujours plus que je n'en voulois dire . ÉLISE . Enfin si les soupçons de cet illustre amant , Puisque vous le voulez , n'ont point de fondement ...
... soins sans m'en apercevoir ; Et mes regards au prince , en un pareil martyre , En disoient toujours plus que je n'en voulois dire . ÉLISE . Enfin si les soupçons de cet illustre amant , Puisque vous le voulez , n'ont point de fondement ...
Page 7
... soins jaloux où son âme se noie , Querelle également mon chagrin et ma joie , Et dans tous mes regards ne peut rien remarquer Qu'en faveur d'un rival il ne veuille expliquer ...... ! Non , non , par ses soupçons je suis trop offensée ...
... soins jaloux où son âme se noie , Querelle également mon chagrin et ma joie , Et dans tous mes regards ne peut rien remarquer Qu'en faveur d'un rival il ne veuille expliquer ...... ! Non , non , par ses soupçons je suis trop offensée ...
Page 8
... soins de sa reconnoissance . Mais avec tout cela , s'il pousse mon courroux , S'il ne purge ses feux de leurs transports jaloux , Et ne les range aux lois que je lui veux prescrire , C'est inutilement qu'il prétend done Elvire : L'hymen ...
... soins de sa reconnoissance . Mais avec tout cela , s'il pousse mon courroux , S'il ne purge ses feux de leurs transports jaloux , Et ne les range aux lois que je lui veux prescrire , C'est inutilement qu'il prétend done Elvire : L'hymen ...
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Expressions et termes fréquents
ACTE AGNÈS ALAIN ALCIPPE amant âme amour ARISTE ARNOLPHE assez auroit avez avoit belle BRÉCOURT chose CHRYSALDE ciel CLIMÈNE cœur comédie comique connoître courroux crois croyant seul d'Arnolphe dame dessein Dieu dire discours doit don Alvar don Garcie don Sylve DONE ELVIRE DORANTE éclater ÉLISE ELVIRE enfin ÉRASTE ERGASTE êtes étoit fâcheux feux FILINTE frère galant GALOPIN gens GEORGETTE GRANGE homme HORACE IGNÈS ISABELLE j'ai j'aurois j'avois j'en jaloux jamais L'ÉCOLE DES FEMMES L'ÉCOLE DES MARIS L'IMPROMPTU DE VERSAILLES Léonor Lope m'en madame MADEMOISELLE BÉJART MADEMOISELLE DE BRIE MADEMOISELLE DU PARC MADEMOISELLE MOLIÈRE MARQUIS monde monsieur Lysidas MONTAGNE NOTAIRE ORANTE ORONTE ORPHISE Parbleu parler paroître pense personne pièce plaisir poëte pourroit prendre prince promptement puisse raison ridicule rien sais SCENE VII secret seigneur sentiments seroit SGANARELLE soins sort souffrir théâtre théâtre du Palais-Royal THORILLIÈRE trouve URANIE VALÈRE veux vœux voilà vois voudrois voulez-vous vrai yeux
Fréquemment cités
Page 271 - Je sais un paysan qu'on appelait Gros-Pierre, Qui, n'ayant pour tout bien qu'un seul quartier de terre, Y fit tout à l'entour faire un fossé bourbeux, Et de monsieur de L'Isle en prit le nom pompeux.
Page 307 - L'une en tout est soumise à l'autre qui gouverne; Et ce que le soldat, dans son devoir instruit, Montre d'obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, A son supérieur le moindre petit frère, N'approche point encor de la docilité, Et de l'obéissance, et de l'humilité, Et du profond respect où la femme doit être '° Pour son mari , son chef, son seigneur, et son maître.
Page 421 - ... les gens de votre siècle. En un mot dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites. Mais ce n'est pas assez dans les autres, il y faut plaisanter; et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens.
Page 420 - Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes (hier wird der alte Gedanke sichtbar!), il faut peindre d'après nature.
Page 445 - N'oubliez rien de l'air ni des habits; Arborez un chapeau chargé de trente plumes Sur une perruque de prix; Que le rabat soit des plus grands volumes, Et le pourpoint des plus petits.
Page 424 - Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin.
Page 103 - Toujours au plus grand nombre on doit s'accommoder, Et jamais il ne faut se faire regarder. L'un et l'autre excès choque , et tout homme bien sage Doit faire des habits ainsi que du langage , N'y rien trop affecter, et, sans empressement, Suivre ce que l'usage y fait de changement.
Page 424 - Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles, dont vous embarrassez les ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde ; et cependant ce ne sont que quelques...
Page 325 - Quoi? j'aurai dirigé son éducation Avec tant de tendresse et de précaution, Je l'aurai fait passer chez moi dès son enfance, Et j'en aurai chéri la plus tendre espérance, MOn cœur aura bâti sur ses attraits naissans Et cru la mitonner pour moi durant treize ans, Afin qu'un jeune fou dont elle s'amourache Me la vienne enlever jusque sur la moustache...
Page 102 - M'obliger à porter de ces petits chapeaux Qui laissent éventer leurs débiles cerveaux, Et de ces blonds cheveux de qui la vaste enflure Des visages humains offusque la figure...