Petite bibliothèque des théatres, contenant un recueil des meilleures pieces du théatre françois, tragique, comique, lyrique & bouffon, depuis Porigine des spectacles en France, jusqu'à nos jours, Volume 21

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Au Bureau de la Petite bibliotheque des théatres, 1785
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page iv - Il fallait prévenir la cabale des Bouffons : les Fanatiques de la Musique Italienne, toujours persuadés que les Français n'avaient point de Musique, n'auraient pas manqué de faire échouer mon projet. De concert avec les deux Auteurs, nous gardâmes le plus profond secret. Ensuite, pour donner le change aux ennemis que je me préparais, je répandis dans le monde, et je fis répandre, que j'avais envoyé des...
Page 14 - Pauvre Lucas, Quelle est ta peine! Une femme hautaine, Ne te va pas. Sans cesse la gêne, L'aigreur, l'altercas, Les cris, le tracas, Les pleurs, le fracas, Sept fois la semaine, Joueront une scène Où, tout hors d'haleine, Tu chanteras : Hélas! hélas! hélas! Sortons d'embarras. Fanchon est ma Reine, Je cours de ce pas Reprendre ma chaîne; Ah
Page iv - Après le départ des Bouffons, sur le jugement impartial que des gens d'un goût sûr avaient porté de leurs pièces, je conçus le projet d'en faire faire, à peu près dans le même goût, par un Musicien de notre Nation. M. d'Auvergne...
Page iv - Termine mon impatience , Conduis fes pas dans ce féjour; Hélas ! tu fais que fa préfence Eft pour moi la lumiere du jour. Du jeune objet , &c. Ces fleurs , cette verdure , Ne m'offrent qu'un trifte tableau ; Mais quand je la vois tout eft beau , Tout rit dans la nature. Du jeune objet , &c. Mais voici Lucette , fa maligne petite fœur ; reprenons devant elle notre rôle d'imbécille.
Page iii - C'eft à ces deux époques différentes qu'il faut rapporter le goût d'une partie de la Nation pour ces nouveaux Speftacles.
Page 12 - MARGOT, se moquant de lui. Je brûle d'être à toi. LUCAS Viens donc combler mes vœux. MARGOT ARIETTE Ah ! qu'il me tarde De te voir mon époux ! Surtout prends bien garde . D'être jaloux ! Quand un galant me flatte, Je ne suis pas ingrate.
Page 45 - A la façon de Barbari , Mon ami. M. DE BONSECOURS. AIR: Vous m'entende^ bien, Mon cher , je vous donne à choisir > De plaider, ou de les unir. , Renoncez à Claudine» Ou bien , Je fais votre ruine.
Page 13 - J'aime la dépense. Ainsi, je pense Que tu sauras gagner De quoi faire régner Chez moi l'abondance, Les jeux et la danse. Car, autrement, Je fais serment Que le tapage, L'outrage, La rage, Feront ravage Dans ton ménage ! C'est mon dernier mot : A ce prix, nigaud, Épouse Margot ! Jusqu'au revoir, magot ! Magot, magot, magot!... (Jusque dans les coutisses.) , SCÈNE V LUCAS, seul.
Page iv - Hl. le prévôt ilés marchands. Ma ressource est le désespoir. CLAUDINE. Ciel ! que me faites-vous prévoir? PIERROT. Comment voulez-vous que je vive Quand vous prononcez mon trépas! CLAUDINE. Je frémis!., non, quoiqu'il arrive, Cher Lubin, vous ne mourrez pas. LUCETTE.
Page v - ... nous gardâmes le plus profond secret. Ensuite, pour donner le change aux ennemis que je me préparais, je répandis dans le monde, et je fis répandre, que j'avais envoyé des paroles à Vienne à un Musicien Italien qui savait le Français, et qui avait la plus grande envie d'essayer ses talents sur cette langue. Cette fausse nouvelle courut toute la Ville, et il n'était plus question que de faire faire une répétition de la pièce.

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