Mémoires de Louis XIV pour l'instruction du Dauphin, Volume 1

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Didier et cie, 1860
 

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Fréquemment cités

Page 207 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus, et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'Église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes (I, 301).
Page 249 - Les financiers, en recueillant les deniers publics, servent à la subsistance dé l'Etat ; les juges , en faisant l'application des lois, entretiennent la sûreté parmi les hommes, et les ecclésiastiques, en instruisant les peuples à la religion, attirent les bénédictions du ciel et conservent le repos sur la terre. C'est pourquoi , bien loin de mépriser aucune de ces conditions ou d'en favoriser l'une aux dépens de l'autre, nous devons [être
Page 206 - Mais parce que les gens d'Église sont sujets à se flatter un peu trop des avantages de leur profession et s'en veulent quelquefois servir pour affaiblir leurs devoirs les plus légitimes, je crois être obligé de vous expliquer sur cette matière certains points qui peuvent être importants.
Page cviii - Si j'étais assez malheureuse pour cela, je n'aurais jamais l'effronterie de me présenter devant la reine.
Page lxxiii - Voyez, monseigneur, lui dit alors son guide, c'est sous ce « chaume , c'est dans cette misérable retraite , que logent le père et « la mère et les enfants, qui travaillent sans cesse pour payer l'or « dont vos palais sont ornés , et qui meurent de faim pour subvenir
Page 128 - ... fils de France , lesquels , pour le bien de l'État , ne doivent jamais avoir d'autre retraite que la cour, ni d'autre place de sûreté que le cœur de leur aîné.
Page 208 - ... redevances qu'ils payaient aux seigneurs particuliers, à bien plus forte raison n'ont-ils pas pu les décharger de la première de toutes les redevances, qui est celle qui se reçoit par le prince comme seigneur universel pour le bien général de tout le royaume.
Page 207 - Ces noms mystérieux de franchises et de libertés de l'Église dont on prétendra peut-être vous éblouir regardent également tous les fidèles, soit laïques, soit tonsurés, qui sont...
Page 210 - Serait-il juste que la noblesse donnât ses travaux et son sang pour la défense du royaume et consumât si souvent ses biens à soutenir les emplois dont elle est chargée, et que le peuple (qui, possédant si peu de fonds, a tant de têtes à nourrir) portât encore lui seul toutes les dépenses de...
Page 114 - Exerçant ici-bas une fonction toute divine, nous devons paraître incapables des agitations qui pourraient la ravaler. Ou, s'il est vrai que notre cœur, ne pouvant démentir la faiblesse de sa nature, sente encore naître malgré lui ces vulgaires émotions, notre raison doit du moins les cacher, sitôt qu'elles nuisent au bien public, pour qui seul nous sommes nés.

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