Correspondance française de Calvin avec Louis du Tillet, chanoine d'Angoulême et curé de Claix: sur les questions de l'église et du ministère évangélique : découverte parmi les manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, et publiée pour la première fois

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Bridel, 1850 - 79 pages
 

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Page 28 - esquelles il ne peult pas tromper Dieu, car ce n'est pas chose légère que de tenter Dieu, ce que font ceulx qui voluntairement se rejectent en captivité. Les sacs mouillés dont nous avons coutume de nous couvrir devant les hommes, ne pourront pas porter la chaleur du jugement de Dieu.
Page 75 - je voulois, je dirois bien que c'est devant ceulx a la plus grand part ou aux principaulx desquels vous scavez que vostre doctrine est agréable, non pas ailleurs, que vous la maintenez, car vous avez abandonné vostre nation pour ce que vous ne l'y avez osé divulguer et maintenir publiquement ; mais
Page 50 - que deuement et fidèlement nous avons administré nostre charge après en avoir cogneu diligemment, afin que ce tesmoignage soit comme une sentence légitime pour fermer la bouche aux malings et aussi en la confusion de ceulx qui ont osé entreprendre un tel acte. Par un mesme moien, ils espèrent que les schismes qui se
Page 59 - que je ne voy les plus grosses ne le plus grand nombre. Pourtant je prie le Seigneur qu'il me les vueille de jour en jour plus évidemment manifester; celles que vous notez ne me sont point de mise. S'il estoit question de disputer de ma vocation je croy que vous n'avez pas telles
Page 50 - je pourré vivre quelque temps en me aidant de ce que m'avez laissé avec une partie de mes livres. Cependant le Seigneur nous adressera. Je crains sur toutes choses de rentrer en la charge dont je suis délivré,
Page 14 - Puisque vous refusez de vous employer dans cette Église à l'œuvre du Seigneur, s'écria-t-il, eh bien ! que Dieu maudisse le repos que vous cherchez ainsi que vos études*. Cette imprécation terrifia Calvin et soumit sa volonté. L'effroi que j'en receu, dit-il lui-même, comme si j'eusse esté frappé du Ciel, me fit discontinuer mon voyage*.
Page 28 - présente est assez confusément escripte, car la briesveté du temps en partie en est cause, et en partie les troubles que nous avons, oultre que l'argument ne m'estoit pas fort propre à traicter. De
Page 61 - principalement vous lequel avez eu trop de charge le temps passé. Pour le présent ma nourriture ne me couste rien. Aux nécessitez qui sont oultre la bouche, fournira l'argent des livres, car j'espère bien que vous
Page 50 - lié en laquelle je me consolois, maintenant, au contraire, je crains de le tenter si je reprens un tel fardeau lequel j'ay cogneu m'estre importable. Il ya autres raisons lesquelles je ne vous puis expliquer que de bouche desquelles,
Page 27 - que les premiers légers rapports n'auront pas telle puissance envers moy que de renverser l'expérience que j'ay eu de vous par si longues années. Mais, combien que je vous supporte en ceste infirmité, ne vous résistant non plus que si vous estiez entre nous, si ne puis-je nullement consentir à ceste entreprinse. Et plustost que je sois osté du monde terrien que d'approuver vostre

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