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corde, professeur de dogme à la Faculté de Bordeaux. - In-8° de 100 pages, chez C. Douniol; prix: 1 fr. 25 c. Devoirs des prètres, traités, sermons et instructions, par Mgr REY, évêque d'Annecy. 1 vol. in-12 de 356 pages, chez V. Šarlit; prix: 3 fr. Echappée (une) sur la Vie de Jésus d'Ernest Renan, par M. Frédéric DES GRANGES. In-8° de 16 pages, chez E. Dentu; prix : 50 c. Epitre à M. Ernest Renan contre son livre intitulé: Vie de Jésus, par M. Antoine SAAS, membre de la Société des gens de lettres. In-12 de 56 pages, chez Humbert, à Mirecourt et à Paris; -prix: 1 fr. Essai sur l'origine, la signification et les priviléges de la mélaille, ou croix de saint Benoit, par le R. P. Dom GUERANGER, abbé de Solesmes; 2e édition. 1 vol. in-18 de vIII-172 pages, chez H. Oudin, à Poitiers, et chez V. Palmé, à Paris; - prix: 1 fr. Evangile ( le cinquième) de M. Renan, par M. H.-F. D*****. In-8° de 60 pages, chez Gustave Havard; - prix: 1 fr. Evangile (l') selon Renan, par M. Henri LASSERRE. In-32 de 80 pages, chez V. Palmé; prix : 60 c.

Examen critique de la Vie de Jésus de M. Renan, par M. l'abbé FREPPEL, professeur d'éloquence sacrée à la Sorbonne; 2e édition.- In-8° de 112 pages, chez A. Bray et chez V. Palmé; prix: 1 fr.

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Ouvrage complet.-Voir, sur le 1er volume, notre t. XXVI, p. 486.

Histoire de sainte Chantal et des origines de la Visitation, par M. l'abbé Em. BOUGAUD, vicaire général, archidiacre du diocèse d'Orléans; 2e édition, revue avec soin et précédée d'une lettre de Mgr l'évêque d'Orléans sur la manière d'écrire la vie des saints. 2 vol. in-8', ensemble de LXIV-1200 pages, chez Mme veuve Poussielgue-Rusand;-prix: 14 fr. Nous avons parlé de la tre édition dans notre t. XXVI, p. 214.

Histoire de saint Jacques le Majeur et du pélerinage de Compostelle, par M. l'abbé J.-B. PARDIAC.1 vol. in-12 de 208 pages, chez L. Coderc et Cie, à Bordeaux; prix 2 fr.

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In-80

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Instruction pastorale de MGR L'ÉVÊQUE
DE NIMES, au clergé de son diocèse, con-
tre un ouvrage intitulé: Vie de Jésus,
par M. Ernest Renan. La dédicace;
·les sources.
les principes;
de 102 pages, chez Louis Giraud, à Ni-
mes et à Paris; prix: 2 fr.
Instructions sur les sacrements.
tréme-onction et ordre, par M. l'abbé
GRIDEL. 1 vol. in-12 de 456 pages,
chez Girard et Josserand, à Lyon, et à
Paris;
prix : 3 fr.
Julie, par Mme DE STOLZ. 1 vol. in So
de IV-242 pages, chez L. Lesort; - prix :
2 fr.
Leçon préliminaire à M. Renan sur la
Vie de Jésus, par M. l'abbé J.-H. MI-
In-18 de 68 pages, chez E.
Dentu;
- prix: 1 fr.
Lettre de Mgr L'ÉVÊQUE DE GRENOBLE
à l'un de ses vicaires généraux sur la
In-S
Vie de Jésus par M. E. Renan.
de 84 pages, chez Baratier frères et fils, à
Grenoble; prix: 1 fr.

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50 c. Examen de la Vie de Jésus de M. Renan, par M. POUJOULAT. - In-8° de 114 pages, chez Guérin, à Bar-le-Duc, et chez V. Palmé, à Paris; -- prix : 2 fr. Fastes et légendes du saint sacrement depuis son institution jusqu'à nos jours, par J.-M. DE GAULLE; précédés d'un exposé du dogme de l'eucharistie, par M. Tabbé Auguste CARION. CHON. -1 vol. in-12 de 468 pages, à la librairie du Crédit des paroisses, et chez l'auteur, 103, GrandeRue de Vaugirard; - prix: 3 fr. France (la) dans l'extrême Orient, poëme qui a remporté le prix proposé par l'Académie française, lu dans la séance publique annuelle du 23 juillet 1863, par M. le vicomte Henri DE BORNIER. In-8" de 24 pages, chez C. Douniol; - prix: 1 fr.

Histoire de l'Eglise catholique en France, d'après les documents les plus authentiques, depuis son origine jusqu'au concordat de Pie VII, par M. l'abbé JAGER, ancien professeur d'histoire ecclésiastique à la Sorbonne; ouvrage revu et approuvé à Rome par une commission spéciale autorisée par N.-S. P. le pape.

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Livre (le) de M. E. Renan sur la Vie de Jésus, par M. LAURENTIE. In-8° de 40 pages, chez E. Dentu, et au journal l'Union; — prix : 50 c.

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Manuel du libraire et de l'amateur de livres, contenant : 1o un nouveau dictionnaire bibliographique, dans lequel sont décrits les livres rares, précieux, singuliers, etc.; 20 une table en forme de catalogue raisonné, où sont classés, selon l'ordre des matières, tous les ouvrages portés dans le dictionnaire, etc., par M. Jacques-Charles BRUNET. 50 édition, refondue et augmentée d'un tiers par l'auteur. Tome V, 1re PARTIE. (SA-TRITHEMIUS). pages à 2 colonnes, chez Firmin Didot frères, fils et Cie.

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In-8° de 480

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CHIN.

Monde (le) nouveau, ou le Monde de Jésus-Christ, par M. Pierre PRADIÉ. · 1 vol. in-8° de 538 pages, chez Périsse frères, à Lyon, et chez Régis Ruffet ot Cie, à Paris; prix: 6 fr. Mots (quelques) sur la Vie de Jésus de M. Ernest Renan, par M. Augustin CoIn-12 de 66 pages, chez C. Douniol; prix: 60 c. Œuvres de saint FRANÇOIS D'ASSISE, fondateur de l'ordre des frères mineurs, suivies des OEuvres du bienheureux EG1DIUX D'ASSISE, de celles du bienheu reux JACQUES DE TODI, et de notices sur les premiers disciples de saint François d'Assise, traduites par M. l'abbé BERTHAUMIER, curé de Levet.- 1 vol. in-12 de 504 pages, chez Mme veuve Poussielgue-Rusand; prix: 3 fr. Bibliothèque franciscaine.

Paroles sur la très-sainte Vierge, par

M. Ferdinand PIEROT-OLRY. Grand in-80 de 32 pages, chez Larousse et Boyer; prix: 1 fr. 25 c.

Prière (la) chrétienne, par Mgr LANDRIOT, évêque de la Rochelle et Saintes;

2e édition. 1 vol. in-12 de 324 pages, chez H. Oudin, à Poitiers, et chez V. Palmé, à Paris; - prix: 2 fr. 50 c. Voir, sur la 1re edition, notre t. XXVII, p. 325, Principe (du ) chrétien de la charité envers les pauvres, par M. l'abbé L. GUIOL, vicaire général de Marseille. - 1 vol. in-8° de 266 pages, chez Régis Ruffet et Cie; prix: 4 fr.

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Réflexions sur la Vie de Jésus, par M. Volusien PAGÈS. In-8° de 44 pages, chez Delboy, à Toulouse, chez Dentu et chez A. Faure, à Paris; prix: 1 fr.

Renan (E.) réfuté par lui-même, par M. Benjamin CONSTANT. - In-8° de 32 pages, chez Martin-Beaupré frères; prix : 50 c.

Réponse à M. Ernest Renan sur la Vie de Jésus, par UN LIBRE CROYANT.- In-8° de 30 pages, chez E. Dentu;

prix :

1 fr. Rosières (les) à Lille, - In-18 de 72 pages, chez L. Druard, à Lille; - - prix : 25 c.

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Vie (une prétendue) de Jésus, ou M. Ernest Renan historien, philosophe et počte, par M. l'abbé Jules-Théodose LOYSON; 2e édition. In-8° de 76 pages, chez C. Douniol; - prix : 1 fr. Vie de la Rev. Mère de Trenquelléon, fondatrice et première supérieure de l'institut des Filles de Marie, avec ses avis spirituels et ses lettres, par UN BENEDICTIN DE LA CONGREGATION DE FRANCE. 1 vol. in-12 de XII-388 pages, chez H. Oudin, à Poitiers, et chez V. Palmé, à Paris; prix: 2 fr. 50 c.

Vie de M. Gorini, curé de la Tranclière et de Saint-Denis, etc., par M. l'abbé F. MARTIN. 1 vol. in-12 de xx-294 pages. chez Tolra et Haton;- prix: 2 fr. 50 c. Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Réponse au livre de M. Renan, par M. Eugène POTREL. 1 vol. in-8° de 194 pages (1863), chez Martin-Beaupré freres; prix : 4 fr.

Vie (la) et le culte de sainte Anne, mère de l'immaculée Vierge Marie, −1 vol. in-18 de 216 pages, chez Girard et Josserand, à Lyon et à Paris; — prix : 1 fr. Se vend au profit de la nouvelle église de Sainte-Anne, à Lyon,

J. DUPLESSY.

TOME XXX. N° 3.

Septembre 1863.

L'ACADEMIE FRANÇAISE ET LES ACADEMICIENS.

LE XXX FAUTEUIL.

M. LE DUC DE BROGLIE.

58. ÉCRITS et DISCOURS, par M. le duc DE BROglie. 506, 480 et 498 pages (1863), chez Didier et Cie;

3 volumes in-8° de

prix : 21 fr.

D'origine piémontaise, la famille de Broglie entra en France à la suite de Mazarin. La France lui fut un meilleur sol que ne lui eût été le Piémont. Aussi y prit-elle, en richesse et en puissance, de rapides accroissements. En moins d'un siècle, elle compta trois maréchaux. Le troisième, le plus célèbre, est le héros parfois malheureux de la guerre de Sept-Ans. Lorsque la révolution menaçait d'entraîner la monarchie, il essaya, malgré son âge et ses blessures, d'arrêter le flot, en acceptant le commandement des troupes royales réunies autour de Versailles pour effrayer ou contenir l'assemblée nationale. Pendant ce temps, dans cette même assemblée, siégeait son fils aîné, qui, après avoir fait, avec la jeune noblesse d'alors, la guerre d'Amérique, et en avoir rapporté, lui aussi, le virus révolutionnaire, poussait au mouvement qui devait l'emporter lui-même. Ayant refusé d'émigrer, même après le 10 août, il mourut sur l'échafaud, le 10 juillet 1794, à l'âge de trente-quatre ans. Avant de mourir, dit-on, il se fit amener son jeune fils, âgé seulement de huit ans, et, malgré tout, il lui fit prèter serment, non à la monarchie, mais à la liberté. Cet enfant était le duc de Broglie actuel.

Cependant, le vieux maréchal était passé en Allemagne, où il mourut en 1804, au moment où le consul Lebrun, au nom de Bonaparte, adressait au « vainqueur de Bergen » l'invitation de « rentrer « dans sa patrie, sous le gouvernement de l'homme qui avait relevé «<les statues de Turenne et du grand Condé. » Dans son exil, il avait emmené son second fils, qui joua un modeste rôle politique sous la restauration, et son frère, l'abbé de Broglie, qui, rentré en France en 1805, devint « aumônier du dieu Mars,» suivant l'expression de l'abbé de Pradt; puis, successivement, évêque d'Acqui et de Gand, ré

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para glorieusement quelques flatteries excessives à la fortune napoléonienne, par sa ferme résistance au concile de 1811, en attendant qu'il opposât le même courage aux mesures persécutrices de Guillaume de Hollande. - Ainsi, cette race essentiellement guerrière s'était déjà distinguée hors du champ de bataille. Quelques-uns de ses membres avaient jeté de l'éclat, non-seulement dans l'Eglise, mais dans la diplomatie, et s'étaient fait un renom de gens d'esprit. Mais aucun, jusqu'à ces derniers temps, n'avait marqué dans les lettres, comme philosophe ou écrivain proprement dit. La victime de l'échafaud révolutionnaire avait bien écrit, outre un livre de stratégie, une relation, en partie réimprimée, de son voyage en Amérique; mais, malgré l'esprit, l'agrément, les quelques idées même dont est semé ce récit, qui sent tout à fait son xvII° siècle, rien là qui soit vraiment du métier; c'est tout au plus de la littérature d'amateur. Au duc actuel devait commencer pour les Broglie une autre illustration. Soit cet épuisement naturel qui atteint les races comme les individus, soit cet épuisement de l'inaction auquel, si souvent de nos jours, les circonstances les ont condamnées, les grandes familles s'enfoncent peu à peu dans l'obscurité et l'impuissance, dès que le privilége ne suffit plus à les mettre à la tête des armées, à les revêtir des grandes dignités de l'Eglise ou à leur ouvrir les cabinets des princes. Heureuses celles qui ont en elles assez d'énergie vitale pour se renouveler elles-mêmes et se faire, comme l'aigle, une seconde jeunesse! Telle la famille de Broglie, grâce, redisons-le, à l'initiative du duc qui en est aujourd'hui le chef.

Privé de son père, l'enfant fut élevé par sa mère, petite-fille du maréchal de Rosen. Après avoir échappé à grand'peine eux-mêmes aux bourreaux révolutionnaires, la mère et le fils se retirèrent en Suisse, où, à la même époque, une autre mère et un autre fils, partis d'un autre rang, mais arrivés, par un même malheur, au même exil, avaient aussi cherché un refuge. C'est ainsi que le jeune de Broglie grandit à côté du jeune Guizot, sans qu'ils se doutassent l'un et l'autre du rapprochement que l'égalité du talent et les circonstances devaient opérer dans leurs destinées. - Après la terreur, Mme de Broglie rentra en France et se consacra tout entière à l'éducation de son fils, sccondée en cela par son second mari, M. d'Argenson, qui devait continuer, dépasser même la leçon de libéralisme donnée par un père mourant. Le jeune de Broglie, provisoirement condamné à l'éducation du citoyen, n'eut du gentilhomme que le gouverneur, et, du

reste, suivit les cours des écoles centrales. Il y puisa une instruction vaste, sérieuse, solide, portée à la fois sur les langues anciennes et sur la plupart des langues modernes, qu'il possède presque également. Plus tard, il refit lui-même ses études et les étendit, les fortifia en tout sens par le travail et la réflexion. Et ainsi il a fait toute sa vie et il fait encore aujourd'hui. Pas un jour où il ne consacre quelques heures réglées à la lecture et à l'étude, ne voulant devoir qu'à luimême ses opinions et ses jugements.-Son grand nom, rehaussé encore par sa distinction personnelle, devait attirer les regards de l'empereur, jaloux de s'entourer des rejetons des vieilles familles. L'em→ pereur aurait voulu lui rouvrir la carrière militaire de sa race, mais le jeune duc était peu fait pour le métier des armes. Grave et froid, rompu aux matières de philosophie, d'histoire et de droit public, sa place était mieux au conseil d'Etat, où il entra, en effet, comme auditeur, vers 1809. Puis, comme la plupart des jeunes auditeurs, il remplit, en qualité d'administrateur ou d'intendant, diverses missions dans les pays conquis, en Croatie, en Hongrie et dans les provinces illyriennes. Il fut attaché successivement aux ambassades de Varsovie et de Vienne, à la suite de M. de Pradt, et, en 1813, il accompagna M. de Narbonne au congrès de Prague. Quoique ainsi constamment attaché à la fortune de l'empire, il n'aima, il ne goûta jamais l'empereur, dont l'absolutisme effrayait ses tendances libérales. Plus il l'approchait, et plus il sentait pour lui de répulsion, jusqu'à méconnaître ses plus grandes qualités, non de militaire, mais de légiste et d'orateur au conseil d'Etat.

Dans ces dispositions, il devait accueillir la restauration avec sympathie. La restauration ne fut pas ingrate, et le créa pair dès son début, en 1814. Il n'avait pas trente ans, ni, par conséquent, droit de vote. Il venait d'atteindre depuis quelques jours l'âge légal, lorsqu'il réclama l'exercice de son droit dans le procès du maréchal Ney. De tous les pairs, il fut le seul qui déclara qu'il n'y avait point eu d'attentat dans la conduite du maréchal; et, la culpabilité admise, il fut un des seize qui se prononcèrent pour la pénalité la plus douce, la déportation. Par ce double vote il préludait aux théories qu'il devait exprimer plus tard sur la nature des crimes politiques et sur la peine de mort. Peu après, en 1846, il épousait la fille de Mme de Staël. Au point de vue politique comme au point de vue religieux, ce mariage devait influer sur sa vie. En entrant dans l'atmosphère de Mme de Staël, il se confirma par des idées et des affections nouvelles dans son libéra

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