Dictionnaire du patois du pays de Bray

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Derache, 1852 - 140 pages
 

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Fréquemment cités

Page 12 - ... on se décrédite soi-même, et l'on décrédite l'une des recherches les plus piquantes et les plus utiles à la satisfaction de la raison humaine qui puisse occuper les loisirs d'un érudit. Nous insistons d'autant plus sur la nécessité d'une grande réserve à cet égard, que, débarrassé de cette grave responsabilité, le travail que nous désirons voir entreprendre dans chaque arrondissement n'offrira plus qu'une tâche facile à chacun de nos collaborateurs. • Cette tâche facile est...
Page 36 - ... y assista, un renard pour donner plaisir à Sa Majesté, -••» et pour avoir fourni un grand sac de toile où estoient lesdits chats.
Page 11 - On peut la comparer à ces flambeaux qui jettent de la fumée et de l'obscurité sur leur passage quand ils n'éclairent pas. Elle demande non-seulement la connaissance approfondie et la comparaison continuelle d'un grand nombre de langues , de dialectes, d'idiotismes, une faculté d'observation et de rapprochement...
Page 87 - ... .lesquels il avait soin de se faire servir des mets succulents. Une telle étiquette, désignée par l'expression faire la couvade , qui en indique assez clairement...
Page 116 - que le peuple en réjouissance inventa une espèce de pâte com» posée d'œufs, de pain et de lait dont ils se régalèrent, ce que » depuis lors on a continué de faire tous les ans , le jour de la » fête du Saint , dans ladite abbaye et dans la plus grande partie » du peuple , même jusqu'aujourd'hui, ce que l'on a nommé ro» ton, parce que le peuple, allant au-devant du Saint, s'écriait le » ra-ton ? le ra-ton ? voulant dire : l'at-on retrouvé ?
Page 9 - II, 913. surtout à ses débuts, quelque chose de contraint et comme de rocailleux qui répugne au génie libre, doux et facile de notre poète. Ce dernier remarque lui-même que, depuis la Défense de du Bellay, notre idiome a déjà subi bien des vicissitudes : Que depuis quarante ans desja quatre ou cinq fois La façon a changé de parler en françois (1).
Page 87 - ALongpré-lès-Corps-Saints et même dans les faubourgs d'Amiens , les jeunes gens, le lendemain d'une noce, vont , munis d'une longue perche, chez les convives de la veille, et réclament des poules, pour faire un second repas. C'est là ce qu'on appelle aller à glaines.
Page 4 - Il est donc facile de le prévoir , bientôt les patois auront complètement disparu : beaucoup de mots employés encore par les pères ne sont déjà plus intelligibles pour les enfants , et l'on doit se hâter de les recueillir si l'on porte quelque intérêt aux origines de la langue.
Page 132 - VAPAIL : pièce de bois, en forme de volée, à laquelle on attache les baculs ou les traciers des deux derniers chevaux d'un chariot. M. l'abbé Decorde. VAPIER : bourbier. L. VA QU'C'EST? VA QU'EST? où est-ce? Va qu' c'est qu'où va chiboler ç'te chibâtrée d'éfants ? où va-t-elle mener mal à propos cette bande d'enfants ? L.
Page 8 - Trois hommes de la troupe qui avaient la voix forte j se tenaient au milieu du cercle pour donner le ton aux autres, et en même temps se flagellaient d'une rude manière tout en chantant. Ensuite à un signal donné, tous se prosternaient le visage contre terre...

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